Histoire :

Alors qu’elle n’avait pas encore pleinement sombré dans la corruption, celle qui ne s’appelait pas encore la « Mère des Enfants Perdus » s’était émue du sort des âmes vagabondes des enfants abandonnés ou perdus, destinés à rejoindre les bras de Vanilius sans n’avoir jamais eu la possibilité de grandir au sein d’une famille. Celle qui avait connu la douleur de ne plus être mère demanda donc à l’enchanteur et nécromancien Amarok de concevoir un objet que sa première « fille » pourrait utiliser afin de guider ces âmes en peine jusqu’à sa demeure, où elle pourrait leur offrir ce qu’ils n’avaient pu avoir de leur vivant.

Il fabriqua alors l’objet, selon ses directives, sous la forme d’une lanterne que sa « fille » pourrait activer par le chant d’une berceuse qui déclencherait un sort de lius qui se diffuserait autour d’elle et qui pousserait les âmes errantes à la suivre ou qu’elle aille.

L’objet est désormais tant lié à sa porteuse qu’elle ne semble exister plus que dans le but d’errer au travers des forêts du royaume à la recherche d’âmes abandonnées à protéger et à guider jusqu’à sa mère. C’est d’ailleurs à cet artefact et à la lueur qu’elle émet au cœur de la nuit pour guider les âmes qu’elle héritera du surnom de la Luciole.

Si l’on ne sait pas grand-chose de la Mère des Enfants Perdus, ni de ce que deviennent ces âmes, on aperçoit parfois, à la lisière des forêts, la lueur rougeâtre émise par la lanterne de la Luciole.