En journée à l'Est, sur la place habituellement herbeuse et ensoleillée, un artiste d'un genre nouveau en pleine transe se laissait aller librement à la création d'une oeuvre : La représentation en peinture d'un homme baignant dans son sang, poignardé à deux reprises au niveau du ventre et du flanc, dont les mouches étaient entrain de se repaître.

Cette étrange atmosphère attira rapidement sur lui l'attention du balayeur local, Balmer Silderoy, puis de la Rumeur, intriguée par l'identité du macchabé, se tenant encore à distance, non loin d'Eléonore contemplant la scène avec une forme d'incompréhension.

Balmer et l'artiste entameront le dialogue au sujet de la victime, anonyme, que le peintre aura prétendu avoir trouvé ici sans en savoir plus à son sujet, mettant en garde la Rumeur en approche de ne pas souiller la scène.

Rapidement, l'artiste sera attiré par le faciès atypique de la Rumeur, par la souffrance qui semblait se dégager d'elle, la percevant comme une future oeuvre, une représentation "magnifique" de la "vraie vie", et de la monstruosité du monde que se refuse à voir l'Ouest. Il obtiendra le même constat au sujet d'Eléonore à son approche tandis que Balmer tentait de remonter la piste ayant conduit à la mort de l'homme grâce à son hématomancie.

Après une brève discussion, l'artiste s'étant présenté comme Yinmaris et ayant mis mal à l'aise Eléonore par son attitude fera l'étalage de ses pensées et de ses réflexions sur la mort, l'humanité, mais ausssi les elfes pour qui il semble avoir beaucoup de mépris. Il s'expliquera sur sa vision de son art, représenter la mort, sous toutes ses formes, tout en assurant ne jamais la donner.

Il acceptera de présenter sa collection à Balmer en échange de le laisser peindre les prochaines victimes de la Capitale avant que celui-ci ne vienne les nettoyer et à Rumeur de lui présenter ses tableaux liés à sa rencontre avec le Veilleur, en échange de la promesse de découvrir un autre genre d'art qui pourrait lui plaire. Yinmaris proposera ensuite à Eléonore de devenir sa muse, contre rémunération, une proposition à laquelle elle fera face avec beaucoup de réticence, acceptant toutefois de les accompagner pour découvrir ses travaux.

Balmer aspirera la place, le sang et le cadavre par sa magie, dans le dos de l'artiste et sous les esprits amnésiques d'Eléonore et de la Rumeur.

L'artiste les conduira finalement jusqu'à son atelier, un lieu dédié à la mort, à la souffrance, aux tourments psychiques et physiques, aux cicatrices, aux plaies. Mais surtout à un art sombre et décadent, provoquant une réaction troublée d'Eléonore et un certain intérêt pour la Rumeur et Balmer, la première constatant des différences entre la vision du Veilleur de l'artiste et la sienne, à son sens causé par la mort de celui-ci aux mains d'un certain Zevran, tandis que le second s'interrogeait sur le consentement et le sort réservé aux sujets de l'artiste. Assurant encore une fois qu'il ne causait nullement la mort et ne s'assurerait que de trouver des volontaires, parfois même au près du Temple de Démonio.

Finalement, Eléonore fera une proposition à l'artiste s'étant présenté comme un membre des Sybarites, plus tôt, celle de poser pour lui contre une pièce d'or, une offre qu'il sembla accepter.

Puis finalement, Balmer fut le premier à abandonner l'antre après que la Rumeur et l'artiste se soient donnés rendez-vous le lendemain pour découvrir une nouvelle forme d'art et sur cet accord entendu avec Eléonore les deux femmes quittèrent les appartements de l'elfe noir pour discuter entre elles de plans de vengeances et de liste de cibles au sein de la Capitale.