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Extrait de l'ouvrage d'Aymone Sreven "Créatures et origines divines" publié en 1245.
Peu de créatures sont capables d'autant de cruauté et d'acharnement que les Furies, au nombre de quatre, on les considère comme étant pratiquement disparue à ce jour, deux seulement existeraient encore.
Plusieurs origines ont été théorisées par d'anciens mages noirs, mages blancs ou membres des Temples, ce sont des créatures particulièrement destructrices, appelant au chaos. Parmi toutes ces théories, l'une d'entre elles a été défendue par l'un des chasseurs de monstres de la famille Ovchi, et est la seule à ce point reliée aux divinités. Prenez bien en considération que d'autres théories les séparent du divin, comme celle établie en 742 ap. T.C. qui les décrit comme des mages noirs ayant muté à cause d'un rituel désormais perdu, celle de 167 ap. T.C. qui voit en elles des manifestations physiques du domaine des ombres.
Elles seraient toutes quatre des enfants illégitimes d'Oliu, Morgin, Gurl, Ptaché, les enfants d'Aariba qui ont perdu la guerre contre Narthe. Chaque furie hait Narthe et Aariba profondément, elles attaquent paradoxalement tout le monde, qu'ils cherchent la paix ou combattent. Leur folie les rend instables et leur envie de venger leurs parents les rend très dangereuses. Elles sont des demi-déesses hideuses qui ont des grandes ailes, des serpents pour cheveux, des fouets et des torches vertes et du sang coule continuellement de leurs yeux. Elles ont eu besoin des ailes pour s'enfuir de la Dilia où elles sont nées, les serpents et les larmes sont des punitions divines de la part de Narthe qui les trouve perfides et les larmes sont celles qu'Aariba n'a jamais pu verser pour ses enfants perdus, selon les légendes. Nul ne peut vaincre ces demi-déesses, on peut seulement les repousser. Elles craignent le sel béni d'Aariba qui purifie leurs cœurs pour un court instant, mais également les armes de Narthe qui hait tant sa fratrie que même les descendants en souffrent. Elles ont toutes quatre des modes opératoires différents :
Tisiphone la Vengeresse punit ceux qui se pensent en paix ou qui souhaitent engager un combat contre elle. Elle fouette jusqu'à la mort les individus, à tel point qu'ils ne deviennent qu'un amas de chair dépourvu de peau. Cette furie aurait été tuée en 1245.
Mégère la Haineuse utilise sa torche pour allumer les feux partout où elle passe, le feu est vert et a une odeur de soufre, les individus qui inspirent la fumée survivent sans jamais s'asphyxier et les flammes brûlent lentement si lentement que les tourments semblent ne jamais s'arrêter.
Monia la Sanguinaire d'un simple regard exécute des entailles, grandes de 2 centimètres, profondes de trois. Le sang ne saurait coaguler tant que Monia est présente, et peu à peu à force d'entailles la personne mourra.
Aleliana l'Implacable est probablement la moins nocive de toutes les furies, mais aussi la plus dangereuse, d'un simple regard elle peut enfermer les gens dans un sarcophage de métal orné de pointes à l'intérieur – comme la vierge de fer. Tuée en - 27 ap. T.C.
Selon les informations issues des chasseurs et de ceux ayant échoué, le seul moyen de venir à bout de ces demi-déesses maudites serait de faire un cercle de sel béni par Aariba afin de la sceller, de nombreuses prières seraient requises avec de l'eau bénie et se conclurait par une arme en obsidienne bénie par un Grand-Prêtre ou une Grande-Prêtresse de Narthe plantée dans le coeur, tout en enflammant le sel. Cela permet de s'assurer d'un bannissement pouvant aller jusqu'à plusieurs siècles, bien que les têtes coupées force les furies à se rétracter dans un plan différent.
La furie Aleliana, jamais revenue jusqu'alors aurait impliqué la présence du Grand-Prêtre d'Aariba, mais ces sources sont sujettes à discussion.