94.6%
Phase décroissante
96.8%
Pleine lune
100 %
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100 %
100 %
Extrait issu des observations sur la faune nécromantique de Gathol par le prêtre Pierre Mortimer.
Lors de mes observations sur les caractéristiques des créatures situées aux bordures du Temple, en compagnie de mon novice Dante et de l’apprenti paladin Herman, j’ai constaté une présence nouvelle et jusqu’alors inconnue de tout les rapports qu'il m'a été donné d’observer, dans leurs expressions effrayées j’ai deviné la souffrance et la peine de ceux qui sont retenus sur Vesperae contre leur gré. Les sentiments et les tourments que j’ai ressenti à leur simple vu m’ont convaincu de les nommer ainsi : Les Lueurs sans espoirs. Des adolescents, leur corps morts depuis longtemps est composé d'une peau grisâtre et décharnée sous laquelle on devine sans mal les os saillants, leurs muscles secs et tendus, par endroit la chair s'effrite comme l'écorce, avant de donner une impression de légèreté, comme si elle n'était qu'un fin linceul déposé la structure noircie de leurs ossements. Pour yeux, les Lueurs arborent deux cratères au fond desquels brille une lumière qui n'émane d'aucune chaleur, une sensation d'un rayonnement glacé. Leurs bouches quant à elles est capable de s'ouvrir de manière disproportionner, révélant une dentition intacte et squelettique dont s'échappe la lumière qui irradie l'intérieur de leur crâne et s'échappe comme une lanterne par le sommet ouvert, rappelant d'un aspect lointain un feu-follet. Une fumée accompagne leur venue, plus opaque que celle de ma pipe, elle transporte avec elle une sensation de malaise que j'ai pu observer chez mes accompagnateurs. L'une des deux Lueurs arborait une expression effrayée, dans son attitude, elle semblait comprendre l'objet de notre venue et nous craindre, l'autre tenait un bocal remplis de lucioles. Une analyse approfondie nous aurait apportée la preuve qui selon moi s'impose : Ce sont des âmes emprisonnées. Notre étude n'a duré le temps que de quelques instants avant qu'un vol funeste de corbeaux décharnés ne se jetent sur nous, suivi de la Comptine. Les Lueurs seraient capable de commander à nos émotions négatives dans une très faible mesure et ne sont pas à sous-estimer malgré leurs faibles volontés hostiles. Les Lueurs sans espoirs semblent être des âmes prisonnières de celui que nous nommons le Veilleur, prisonnières de son emprise, fantomatiques, et contraintes de le suivre dans sa moisson. Je ne vois pour elle qu'une seule libération : La mort et la purification par nos armes.