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Extrait de l'ouvrage "Plantes de Vesperae, encyclopédie non-exhaustive et particulièrement incomplète" de Frumance Nurval.
En tout temps, le développement des activités des différentes espèces du vivant ont entraîné des modifications dans la liste des espèces du Royaume de Vesperae. Parmi ces modifications, peuvent être considérées les plantes dont l'usage excessif les éliminera progressivement des domaines naturels pour n'être que cultivées de manière artificielle.
C'est notamment ce qui arrivera aux Réserves Immaculées. Ces plantes peuvent être assez aisément reconnues aux couleurs qu'elles arborent, les gourdes au niveau de la base sont d'un bleu clair qui verdit en leur immense et un unique sépale. Hermaphrodite, la plante possède des fleurs masculines et féminines à la fois, les féminines jaillissent en de grandes fleurs orangées aux pistils bleus, et les masculines sont des fleurs bourgeonnants en grappes rouges. De manière générale, ces plantes peuvent être reconnues à leurs dandinements au toucher.
Les Réserves Immaculées furent utilisées puisque l'eau de pluie qui vient remplir les gourdes se retrouve marquée par une empreinte magique permettant de soigner de nombreux maux, selon les légendes, elles auraient été sacrées par des larmes de Nimeara leur conférant de grandes propriétés de soin. Selon les archives du Royaume des Forêts, dernier royaume recensant la présence de Réserves Immaculées au sein d'immenses serres, elles seraient efficaces contre nombre de maladies et plaies ouvertes mais s'avèreraient peu utiles pour soigner les autres maux.
De plus, elles forment une sorte de porte à la base de leurs racines, rendant les fleurs habitables par de petits insectes et autres fées.
Ces plantes auraient disparu à la fin du Royaume des Forêts quand les guerres intestines pousseront une utilisation abusive au détriment de la sauvegarde de l'espèce qu'une maladie, nommée "L'engourdissement" avait balayé de l'espace naturel, cette maladie s'incarnait par des marbrures violacées qui apparaissaient sur les gourdes et qui inversent les propriétés de l'eau contenue dans les gourdes. Puis, à mesure de la stagnation des eaux, les gourdes s'assèchent jusqu'à la mort de la plante.