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Phase croissante
Extrait des "Mystères oubliés de la magie" par l'Archimage Pandore.
Quiconque verrait, pour la première fois, un Ryvreuil se retrouverait propulsé en des temps immémoriaux où les créatures de légende se côtoyaient dans un monde dépourvu de civilisation.
Voilà une accroche ambitieuse pour introduire les Ryvreuil, pour autant, je la crois plutôt justifiée. Leur apparence est à la fois un mélange entre un chevreuil, un paon et un lézard ce qui aurait pu le classifier au sein des chimères si c'était là l'oeuvre extérieure plutôt que l'oeuvre de la nature seule. Des recherches effectuées auprès des elfes, il demeure que les Ryvreuils existent à l'état naturel depuis bien avant la redécouverte de la sphère de vie et aucun elfe n'aurait toléré que l'on modifie une créature naturellement apparue.
Leur long cou, généralement de teintes chaudes orangées ou rougeoyantes, est couvert de multiples écailles dans lesquelles s'intègrent quelques plumes discrètes, cette région bien que particulièrement exposée est protégée par une graisse importante sous les écailles, permettant à cette créature de se protéger.
Sur sa tête, surmontée de deux longues cornes courbées vers l'arrière, généralement aussi longues que leur cou, on distingue une collerette droite et franche aux reflets verts pour les mâles et aux reflets parmes pour les femelles. Plutôt souple, cette collerette peut se rigidifier en cas de danger et leur offrir une protection renouvelée sur leur bec.
Ce bec est composée de sept rangées de petites molaires et les Ryvreuil se servent de la pointe acérée de celui-ci afin de trancher leur nourriture, puisqu'ils s'alimentent aussi bien de plantes - en très grandes quantité, que de viandes - ponctuellement lorsque l'herbe vient à manquer. Les Ryvreuils pourraient se laisser approcher par quiconque se présenterait avec des fruits Mujaho dont ils raffolent.
Sur leur dos, deux grandes ailes atrophiées, les rendant incapables de voler réellement, plutôt d'améliorer des bonds allant d'une vingtaine de centimètres à, pour les plus léger d'entre eux, plusieurs mètres de haut. C'est l'une de leurs grandes faiblesses puisqu'elles sont suffisamment sensibles pour sentir une mouche se poser dessus et la seule partie de leurs corps qui ne soit pas recouverte d'écailles.
Selon les récits, certains elfes auraient fait leurs armures à partir des écailles qui ornent leurs corps, leur permettant ainsi de pouvoir résister à de très nombreux coups. Ce sont des créatures que l'on retrouvait jadis sur le Mont Khuzdul mais dont la population a fortement décliné pour n'être qu'une dizaine en tout et pour tout, on les retrouverait désormais principalement dans les forêts elfiques.
D'un point de vue comportemental, le Ryvreuil ressemble à ses cousins cerfs, suivant les mêmes schémas dans les grandes lignes, la principale différence est qu'un Ryvreuil est particulièrement territorial et ne doit être approchée qu'à condition d'avoir de l'expérience pour détecter les signes d'agressivité et savoir leur offrir quelques présents pour ne pas être vu comme un intrus... Ainsi que de beaucoup de temps. Certains elfes, capables de communiquer avec eux, ont eu l'immense privilège que de les voir accepter qu'ils montent sur leur dos, mais aucun récit humain ne fait état de pareille relation pour les autres peuples.