Violette des bois

Extrait de l'ouvrage : Bestiaire des plantes d'Andréa l'Ancienne.

A nouveau, il ne sera pas rare que l'on confonde la Violette des Bois avec une créature du règne animal ou minéral ; il n'en est rien.

La violette des bois est une plante particulièrement raréfiée par l'expansion des cités et du commerce entre les différentes régions du mondes. Il est important à noter également que le broyat des pétales de cette fleur sont capables de guérir de nombre de maux. Notamment, la peste, comme en fit l'expérience du Royaume des Forêts lors du Vent Sombre. Le mélange doit être pour autant réussi et effectué avec grand soin afin de ne pas risquer d'en altérer l'effet puisque l'huile de violette des bois peut également être responsable de propriétés fortement hallucinogènes.

Ceci fut exploité par les Peuples libres avant la redécouverte de la sphère de vie, qui les faisait consommer à certains oracles afin d'augmenter la quantité de visions et se prémunir d'un retour des démons.

La plante, en elle-même, à force d'être utilisée a développé des dons de magie dont elle était originellement empreinte, la poussant à créer un golem de bois qui viendra la protéger en situations environnementales particulièrement stressantes, que ce soit par un déracinement ou une vie en pot, mais également le manque d'autres plantes avec lesquelles la pollinisation pourrait s'avérer impossible. Comme il en va pour certaines races draconiques capables de se reproduire seules.

La violette des bois a une espérance de vie de vingt ans, en moyenne en conditions sauvages, mais peut s'étendre à quarante si elle est protégée par un golem, celui-ci développe une technique d'attaque et une agressivité en fonction du nombre d'humains présents, comme en attesta le mythe de la forêt de Rostheim où l'on décrivait qu'un monstre y dévorait les humains : quelqu'un était simplement parti couper ses pétales et la plante, face à la grande proportion d'humains à Rostheim avait développé un golem haut de cinq mètres qui se faisait passer pour un arbre.

La violette des bois peut également tolérer la présence d'humains si ceux-ci l'arrosent et lui offrent des engrais, les capacités cognitives de cette dernière sont encore à établir et les mécanismes de reconnaissance et de différenciation des humains. Cinquante bulbes ont été envoyés à Cirel afin de pouvoir préserver l'espèce.