top of page

Citaciel

« Et si tu dois aimer les oiseaux, ne leur invente nulle cage. Invente leur de nouveaux horizons. »

Fondation et clôture :

Type d'Organisation :

Inconnue - ...

Cité

L’invisible mirage

La Citaciel existe depuis des temps immémoriaux, et à ce jour, peu sont ceux à pouvoir affirmer l’avoir vue. Nombreux sont ceux à l’avoir ressentie, une légère brise éphémère, un discret courant d’air frais quand la chaleur du désert devient insupportable.

Parfois, l’établissement prend d’étranges formes et dans les mirages que la chaleur invoque, laisse apparaître les contours de sa silhouette. La Citaciel coexiste avec tout Minghelle, arpentant les étendues et ne s’est mêlée qu’à d’extrêmement rares reprises aux affaires.

La Cité des Djinns libres vit en autarcie et ne se laisse que très rarement regarder. Cependant, ils observent et se déplacent continuellement sur l’île, autant pour ne pas être retrouvés que pour permettre aux leurs de quitter la Citaciel et découvrir de nouvelles régions de Minghelle ou des océans, plus rarement.

Les Cadrans

Les Djinns se séparent en quatre cadrans principaux, dont l’acte de le joindre se fait à l’unanimité des membres du cadran. Cette séparation est souvent considérée comme spirituelle, et incarne à elle seule, une ode à la liberté chez les Djinns libres. L’on ne rejoint pas un cadran pour ses lois, un djinn libre d’un cadran le rejoint pour la route qu’il décidera de mener et la direction dans laquelle il aspire à se diriger.

Il existe très peu de lois qui encadrent les djinns, celles-ci seraient contre leurs identités, mais afin de promouvoir la vie en communauté au sein de la Citaciel, les Djinns libres ont parfois des comptes à rendre au sein de leurs cadrans.

Le cadran Vadakkan est l’air froid de minuit, la spiritualité s’oriente dans l’adaptation. C’est un cadran qui se veut en constant mouvement, ne se figeant jamais sur une pensée. Pour eux, la liberté s’incarne dans le changement et dans le renouveau.

Pour les Djinns du cadran Kizhakkan regarde en direction du début de l’existence, pour eux la liberté implique de retrouver ce qu’ils furent avant l’enfermement, avant les codes inhérents à l’existence.

L’on ne fait rarement aussi téméraire que les djinns du cadran Tekkan, ils se rapprochent parfois des djinns du cadran Kizhakkan dans leur vision de la jeunesse mais s’en diffère en considérant que celle-ci ne peut se retrouver qu’en partant à l’aventure. A leur yeux, la véritable signification de la liberté est l’aventure.

Le cadran Padinjaran a été oublié à mesure des années, nombre des leurs ayant été enfermés jusqu’à disparaître. Seul le retour de Pratiksha, ayant retrouvé son nom, est le symbole. Pour eux, la liberté s’incarne dans l’acceptation de la mort, ou pire de sa privation. C’est en acceptant qu’elle peut nous être retirée qu’elle devient tangible seulement.

Ces spiritualités composent en réalité le tout des djinns et aucune loi n’impose aux Tekkan d’être courageux et de ne pas se concentrer plutôt sur l’adaptation. En refusant de s’enfermer dans leurs cadrans respectifs, mais en ayant toujours une appartenance, les djinns libres estiment que s’ils se perdent, ils retrouveront toujours l’une des quatre voies de la Citaciel.

Les Sentinelles

Les Sentinelles sont des créations des Djinns, conçues et imaginées par l’un des membres du cadran Kizhakkan. Les sentinelles, ou les théières, ont été inspirées par l’un des djinns libres ayant entamé une aventure jusqu’à découvrir le peuple des Monies. Il y découvrit de nouvelles connaissances et décida d’en concevoir les sentinelles. Celles-ci ne réagissent que sous deux des trois conditions : un trop grand nombre, une vision de la Citaciel et des volontés hostiles. Et puisqu’il y a quatre cadrans, les sentinelles ont quatre compétences principales, dont une seule offensive : elles peuvent siffler un bruit terrible qui sonne quiconque se tiendrait trop près d’elle et permet de sonner l’alerte, elles peuvent se mettre à rougeoyer et disperser une vapeur d’opium qui endormirait quiconque se rapprocherait trop de la cité, elles peuvent saisir une personne à l’aide de leurs pattes mécaniques et l’emmener ailleurs, souvent les djinns… Et enfin, l’attaque des Sentinelles convient de verser de l’eau bouillante sur tous les ennemis.

A ce jour, les Sentinelles n’ont jamais eu à employer l’eau bouillante, invisibles comme la Citaciel et cachées comme cette dernière.

 Les djinns libres

Les djinns libres sont dépourvus des pouvoirs gargantuesques qu’ils obtiennent en se retrouvant scellés, selon nombre d’entre eux, c’est cette dépossession de liberté qui les affaiblit au point de ne devenir que des outils. Ils renient la force brute et favorisent, pour grand nombre d’entre eux, la réflexion et l’ingéniosité des combats comme en atteste tout le corps pouvant se déplacer de la Citaciel.

Libres, ils possèdent des pouvoirs liés à la glace, au vent ou à la foudre, en règle générale, bien que certains parviennent à manier le feu ou l’eau. Mais aussi et surtout, la compétence prodigieuse de comprendre, parler et se souvenir de chaque langue ayant un jour été parlée sur Vesperae. Leurs esprits fourmillent de toutes ces langues et ils considèrent que c’est l’un des plus grands présents de Dranig à leur égard, bien plus que leurs pouvoirs liés aux vents ou à la foudre. Ils manient l’art des mots, de la langue commune, aux langues mortes sans oublier celles inventées un jour ou un autre sur Vesperae. Aussi leur langue est en constant mouvement, s’incrémentant de mots qu’ils connaissent d’instinct, et aux définitions particulièrement précises.

Pour autant, ils entendent que le plus important est l’art de la communication et que tous ne possédant pas ces capacités, les discussions de sémantiques s’arrêtent à l’instant où la communication n’est plus envisageable. Cette partie de leur pensée générale est l’une des plus disputées : comment peuvent communiquer les Djinns et améliorer cet art délicat, s’ils refusent le contact avec les autres peuples ?

Il existe donc des colloques que certains forment, où ils parlent et échangent de ces faits et pour l’heure, si la Citaciel n’est et ne sera jamais une prison, la plus grande partie d’entre eux est d’accord pour ne pas l’exposer, laissant chaque Djinn libre prendre le risque ou non de se retrouver enfermé en prenant la sortie.

La Citadelle touchant le ciel

La Citaciel fut conçue par les peuples Lignés, au moment de la prophétie de la Tisseuse qui contait l’arrivée imminente des démons. L’ensemble des djinns encore libres, puisque nombre d’entre eux furent enfermés durant Sang Gris et Sang Rubis, puis par le tyran Aloïs, conçurent non pas une cité imprenable, mais une cité invisible aux yeux de tous.

Celle-ci se compose d’un long pied de rouages magiques qui permettent de faire vivre la surface, n’est accessible que par lévitation, et a une simple porte qui disparaît et réapparaît au gré de leurs envies. A moitié faite de vent et de matériaux solides, la Citaciel oscille continuellement entre les deux états, pour disparaître et réapparaître à leur guise.

Les rouages du pied sont ainsi ceux qui filtrent et recueillent l’eau de pluie tombant à la surface, ils stimulent l’enchantement d’invisibilité et d’impossible détection, et conçoivent différents matériaux pour reconstruire les demeures à la surface. De plus, le pied ayant été enchanté et réenchanté par les djinns, il a fini par être victime de l’étrange de la magie, la théorie selon laquelle un sortilège existant depuis trop longtemps, finit par obéir à ses propres règles. L’étrange a permis aux djinns la capacité à communiquer par l’esprit, limitée au cadran pour éviter les pensées parasites.

Il n’est pas rare que les jeunes djinns restent dissimulés dans les vents de leur plus proche parent pour acquérir leurs propres pouvoirs et éviter de polluer l’esprit de tous par absence de maîtrise. C'est ainsi qu'ils développent une notion de famille très spécifique, liée à leur existence entremêlée, presque symbiotique avec leur plus proche parent. Puisqu'ils remarquèrent que cette symbiose pouvait s'approcher de parasites, ils observent naturellement une distanciation très marquée avec leurs parents. Ceux-ci sont à la fois une part d'eux et une part dont ils doivent se séparer pour continuer de progresser.

Les djinns ne mentent pas, et ont une société basée sur des codes tacites, comme celui de ne pas répéter trois fois la même question, qu’un merci se paye en des services précis et importants et que l’on ne souhaite rien, jamais. Les rares fois où cette tournure de phrase est utilisée est lors des grandes décisions, pour marquer un point très important et provoque leur ire si prononcée par des étrangers.

Chaque Djinn vivant au sein de la Citaciel a sa propre demeure, qu'il peut décider de partager ou non avec ses pairs. Ils peuvent également demander les matériaux à la Citaciel pour changer et métamorphoser leur demeure, mais ces éléments ne sont généralement pas des sujets pour les Djinns dont la population est stable depuis de très longues années.

Les Joyaux

Comme l'ensemble des Faederath ne faisant pas partie de l'éther, les djinns ont oublié une partie de leur foi. S'ils se souviennent de l'existence d'une entité qu'ils chérissent et à laquelle sont reliés leurs joyaux de naissance, ils ont tous oublié les Offrandes et les rituels. Ainsi, ils gardent précieusement le joyau avec lequel ils sont nés, mais n'ont plus de véritables notions de la divinité à laquelle ils les doivent.


En quête de connaissances, pour nombre d'entre eux, ce sont des sujets qu'ils explorent au travers de leurs colloques et espèrent trouver des réponses dans certaines recherches. Certains Djinns libres, explorant le monde, nommés les Sans-Orteils, ont infiltré le Temple de Dranig pour tenter d'en apprendre davantage. Très peu nombreux, ils reviennent de temps à autres pour donner le résultat de leurs connaissances sur le sujet.


Cependant, les Joyaux de naissance ne restent que des éléments chers à leur cœur, bien loin des nébuleux souvenirs, d'une époque datant de l'ère pré-démoniaque où les Djinns même inventèrent les Vents Sorciers.


Les Oiseaux

Peuplée très majoritairement de Djinns, la Citaciel est également une terre d'accueil pour de nombreux oiseaux. Les impacts de la Citaciel et des propensions à mêler les esprits, ont créé chez les Djinns la capacité de manier le langage des oiseaux. Peu parlé, ils eurent beaucoup de mal à leurs débuts.


A ce jour, de nombreuses espèces d'oiseaux cohabitent avec les Djinns, et décident parfois de partir, parfois de rester. Certains d'entre eux, héritiers de Faederath, sont également ornés et ont également oublié la réalité derrière ces joyaux, comme tous les Faederath qui sont restés sur Vesperae.


Cela ne les empêche pas d'être munis de grands pouvoirs et d'être acceptés, si telle est leur volonté, au sein des cadrans des Djinns. Cependant, nombre d'entre eux décident de simplement ignorer ces notions de cadrans et de continuer à vivre sans se soucier de comment l'on est véritablement libres.


Les autres oiseaux, non Faederath, sont invités à rejoindre la Citaciel lors de leurs vols et celle-ci apparaît toujours en présence de l'un d'entre eux blessés. Cependant, les tentatives de communication des Djinns sans utiliser la voie donnent lieu à des étranges gestuelles, compétences et autres étrangetés que les Djinns, parfois un peu trop fiers, ne tiennent pas à exposer outre mesure, même entre eux.


C'est une règle que la Citaciel a inventé de son propre fait que d'avoir systématiquement des fenêtres dénuées de vitre au sein des demeures de ses habitants, pour permettre aux oiseaux d'y faire leur existence.


Rendre des comptes

Dans le cas où un Djinn aurait commis un acte immoral, impactant la liberté d’autrui, aucune loi n’est prescrite et les djinns ne pratiquent d’aucune manière le bannissement – puisque cela revient à brider la liberté. Cependant, ils prennent très au sérieux les actes qui pourraient priver la liberté des leurs.

Il est arrivé à de très rares reprises que les djinns pratiquent la peine de mort, souvent dans le cadre de trahisons précises. Autrement, ils décident d’épargner une personne, qui doit se confondre en remerciements, provoquant ainsi des sortes de services d’intérêt généraux, à l’issue de votes unanimes.

Les décisions chez les Djinns sont ainsi souvent très longues à être rendues, à cause des multiples discussions et réflexions, sauf en cas d’urgence où le vote peut se réaliser sur la base de ceux déjà informés de la situation. Et encore une fois, ces votes n’impactent jamais la liberté d’autrui.

Ils considèrent que si un djinn doit rendre des comptes à autrui, c’est un échec de la communauté et en cela, peuvent parfois apparaître comme sectaires dans leur quête éternelle de liberté, craignant l’extérieur et les empêchant de s’ouvrir au monde. Certains d'entre eux arpentent le monde, et pour cela, oublient jusqu'à écouter les vents l'existence de la Citaciel, pour ne pas risquer de la dévoiler. Ces djinns libres explorant le monde, se retrouvent en quête de liberté pour celle de leur peuple et s'appliquent à libérer les leurs, en plus d'explorer. Cependant, les djinns libres restent pour grand nombre d’entre eux calfeutrés dans leur Citaciel, conscient des chaînes de leur peur, mais incapables de véritablement s’en libérer.


Membres des Cadrans

Padinjaran Pratiksha

Padinjaran Pratiksha

Occupation : Voleuse

Tekkan Kaattu

Tekkan Kaattu

Occupation : Aventurière

Artefacts en possession

  • Logo-forumactif.png
  • Logo_Discord_2015

Devenez les Maudits de l'histoire - @Chroniqueur du Temps - 2021 - 2025

bottom of page