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Couvert
Méchant Pas Gantis
« On va récolter plus de bonbons que Martine et Yves !»
Fondation et clôture :
Type d'Organisation :
1229 - ...
Voleurs
Si vous ne les avez pas croisé, tant mieux. Dans le cas contraire, vous saurez qu’on ne refuse pas d’accéder à leur demande.
Les origines
Les méchant pas gantis sont un groupuscule secret et mystérieux dont la fondation trouve son origine dans la forêt se trouvant au sud de Sarosa. Cette localité aurait été confirmée par les restes de rites attribués à de la magie noire constitués d’os de poulet, de cailloux et de plantes diverses.
Le groupuscule a été fondé par deux personnes répondant aux pseudonymes de Méchant et de Pas Ganti, comme en atteste le document retrouvé le plus ancien qui s’avère en être l’acte de fondation.
Nul ne peut vraiment attester combien de membres a pu connaître ce groupe par la suite. L’identité de leurs membres a toujours su être un mystère bien gardé derrière le voile.
Les théories
La date laissée sur le parchemin laisse supposer qu’il puisse s’agir de voyageurs du futur venus grâce à leur puissante et terrifiante magie bien que cette hypothèse n’ait jamais pu être vérifiée.
Leurs accoutrement, un drap par-dessus la tête dissimulant leur visage, ne permet pas de les identifier clairement. Mais les habitants sont formels : ils s’agiraient bien des méchant pas gantis, reconnus par ces tenues caractéristiques.
Les jours de leurs apparitions coïncident étrangement avec la nuit de l’ombre et plusieurs villageois auront émis l’hypothèse selon laquelle Méchant et Pas Ganti seraient des morts revenus à la vie mais ayant conservés leur don pour la sorcellerie. Ainsi, le 31 yuyio, ils passeraient du monde des morts au monde des vivants.
D’autres théories stipuleraient que ce folklore morbide entourant le groupe soit un stratagème de plus afin de faire céder les victimes sous la crainte.
Le mode opératoire
Si le groupe ne fait plus parler de lui aujourd’hui, il aurait sévi dans le paisible village de Sarosa durant la période s’étendant, au moins, selon les estimations les plus conservatrices, entre le 31 yuyio 1229 et le 31 yuyio 1232. Néanmoins, les habitants restent formels, en dehors de quelques confiseries dérobées, rien n’est à déplorer.
Leur mode opératoire est caractéristique : ils demandent des bonbons sous la menace d’un vil sortilège puis s’enfuient avec le butin ainsi amassé. Pour les personnages les plus téméraires — ou fous suivant les avis — ils les effraieraient avec des anecdotes de leurs crimes avant de les faire finalement céder.
La milice est rapidement mise en déroute par ces canailles et ne peut rien pour protéger les honnêtes sujets du roi de leur vilenie.
Nombreux sont les témoignages qui abondent pour évoquer les méfaits de ce cénacle du mal :
« Ils ont surgi à deux pour me demander de leur donner des confiseries en me menaçant de me transformer en crapaud à l’aide de leurs baguettes magiques. J’ai eu la peur de ma vie ! »
— Armand, le tavernier
« J’étais en train de ranger la bibliothèque lorsque deux ombres m’on menacé de lancer un maléfice de désordre si je ne leur donnais pas quelques bonbons fissa. »
— Le bibliothécaire
« Les déguisements étaient Oui ! Oh ça oui ! Ils étaient terrifiants, j’ai bien cru que l’un allait tomber en marchant sur son drap ! »
— La mère Michu
La légende
Si beaucoup abondent dans le sens d’une condamnation des agissements de ces deux malfaiteurs, certaines voix se furent sporadiquement élevées pour les défendre, affirmant que l’un d’entre eux leur aurait donné des bonbons en chemins. Peu sûr de si cela suffira à la réhabiliter avant que l’histoire ne les fasse oublier.
Aujourd’hui, les exactions des méchant pas gantis ne sont plus que du passé et ne prennent plus que la forme d’un mythe chez les sarosan, qui, parfois les regrettent, mais souvent pas.
D’autres groupuscules similaires voient cependant régulièrement le jour en réponse, et la flamme initiale, s’inspirant des légendes de la nuit de l’ombre brûle, elle, toujours.