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Essan Dubois

Tête de Heaume

Essan est un soldat de l'Armée, réformé du mur et en poste à la milice de Trigorn suite à des sévices.

Factions

Armée des Roland

Lignées

Description physique

Essan est un soldat grand et bien bâti, fort d’une musculature née des entraînements, quoique réduite par son enfermement récent dans les prisons de Norgûl. Il porte de très nombreuses cicatrices, qu’il doit aussi à son bourreau, la plus flagrante est l’absente d’oreille droite au milieu d’un tissu cicatriciel épais et cautérisé. Si bien qu’il est atteint de surdité et déteste que l’on surgisse par sa droite.


Si Essan devait choisir entre dormir dans son armure jusqu’à la fin de ses jours, ou passer une journée sans elle, il commencerait déjà à resserrer ses solerets. Loin des couleurs de l’armée, le soldat arbore la couleur rouge du drapeau du roi, et peut-être une forme, pour lui, d’assimiler son vécu de l’autre côté du mur.


D’aucun dirait qu’il a quelque chose à compenser, en voyant la longueur de son espadon, qu’il porte en harnais dans son dos et qui fait pratiquement sa taille. Il possède également un sabre, dont le fourreau est au niveau de ses reins, ce qui rend toute position assiste profondément insupportable.


Le soldat a d’épais cheveux noirs en brosse ainsi qu’une barbe de trois jours et des yeux tout aussi sombres. Pour le reste, il ne porte que très peu d’effets personnels, à l’exception d’un pendentif qui pend sur le pommeau de son espadon, qui a appartenu à sa sœur jumelle et dont il ne se sépare jamais. Aussi, cet objet est à ses yeux la représentation de leur volonté jumelle.

 

Description mentale

S’il devait être l’un des aspects du bien des Sept, Essan serait la Loyauté. C’est l’unique constante de son tempérament qui survit à tout, de son enfance, à l’armée, à la torture, au deuil et aux traumatismes. Il préfèrerait encore mourir que de trahir sa loyauté, qui est le prisme de l’ensemble de son caractère.


Sa foi en Donblas n’a pas survécu aux sévices infligés de l’autre côté du mur, ce qu’Essan regrette. Il aurait préféré qu’elle s’en retrouve décuplée, mais au contraire, l’absence divine le pesa tant et si bien, qu’il ne parvient plus à le prier sincèrement, aussi s’en abstient-il.


Essan ne ment pas particulièrement, bien qu’il soit prompt à passer certaines informations, cette franchise le transforme souvent en grande gueule prompte à la violence. Celles-ci nées de ses affrontements par-delà le mur et de son enfermement, sont en réalité une forme d’amertume face aux habitants qu’il a juré de protéger.


La stabilité qu’il a pu avoir par le passé s’est muée en une personnalité taciturne qui s’apaise en présence de personnes qui incarnent, à ses yeux, le royaume qu’il s’est convaincu de protéger : des innocents, qui ne peuvent et ne doivent pas prendre les armes.


Essan a également une appréciation toute particulière pour les sculptures sur bois, héritée de son père, qui peut se transformer en copeaux en présence de personnes désagréables.

 

 

Histoire

La famille Dubois résidait accoudée au Mont Khuzdul, dans l’un des villages si proches d’Ibrin qu’ils apprenaient d’abord Azrak et Fozzia et, seulement après, les noms communs. Les Dubois portaient bien leurs noms, de père en fils, depuis le premier qui fut nommé ainsi, jusqu’à Sigmund qui revendit la scierie, changeant ainsi pleinement de voie en se concentrant sur l’ébénisterie. De son succès, les commandes pleuvaient assez pour qu’il se retrouve obligé d’en refuser de nouvelles.

 

Sauf peut-être celles de la jolie Julie, une jeune femme de la capitale, qui venait expressément, pour une affaire sérieuse d’ouvrage et guère pour croiser Sigmund. Ils s’épousèrent, pour leur plus grand bonheur qui irradiait tant à leurs noces, que nul n’y trouva rien à redire.

 

Ils donnèrent naissance à deux jumeaux : Essan, nommé d’après le grand-père de Sigmund et Amalthée. Les jumeaux ne se ressemblaient en rien, l’un hérita des traits de son père et l’autre de ceux de sa mère. Pour autant, cela ne les empêcha pas de nouer un lien indéfectible l’un et l’autre, dans la bourgade d’Ibrin. Voyait-on l’un, que l’on savait que le second n’était pas bien loin, et si l’on ne le voyait pas, il fallait de toute évidence se méfier.

 

Les quatre cents coups des jumeaux Dubois devinrent une légende urbaine et bientôt avec d’autres enfants, ils bâtirent le Double Visage d’Azrak, composée des Criminels et de l’Escouade. Les uns chassaient les autres qui commettaient de terribles bêtises. C’est ainsi que naquit en Amalthée la volonté de devenir une soldate, au plus grand dam de ses parents, puisqu’elle ne démordait pas : dès ses quatorze ans, elle s’engagerait. Son frère, plus mesuré, ne portait pas le même désir.

 

Essan travaillait souvent à côté de son père, après avoir terminé les bases de l’éducation prodiguées par sa mère. Il s’avérait souvent bien plus studieux et plus prompt à la sagesse qu’aux bêtises. Pour autant pour entretenir le lien avec sa sœur, il finit par prendre la même décision qu’elle, en se rendant à l’armée à quatorze ans.

 

Leurs parents déménagèrent à Proncilia en 1235 pour éviter de s’éloigner d’eux et les deux adolescents s’engagèrent. Essan s’avéra moins doué que sa sœur, au sein de l’armée. C’est à ce moment qu’il révéla son plus important potentiel : sa persévérance. Ils réussirent leurs classes, aux côtés de leurs nouveaux camarades et furent dispersés dans différentes régions pour faire leurs réussites d’armes. Ils arpentèrent le Royaume, sans jamais plus se séparer et retournant voir leurs parents régulièrement. Ils allèrent jusqu’au mur lors de la guerre en 1237, combattant les hordes ennemies et se protégeant l’un l’autre. Les séquelles de ces affrontements furent difficiles à vivre pour Essan et pour sa sœur. Il eut la chance de faire la rencontre d’une autre soldate en 1239, Théa Hurlefreux avec qui il se fiança en 1241 quand ils se rendirent compte qu’elle était enceinte. Ce furent ses parents qui s’occupèrent de l’enfant, pendant que les soldats retournaient au mur. Toute la magie ne put lutter contre la maladie qui l’emporta en 1243, et tout l’amour qu’ils éprouvaient ne résista pas au deuil.

 

L’armée prit la décision de séparer les jumeaux, rappelant Essan en 1244 à Proncilia.

 

En 1244, Essan vécut son plus grand échec : la mort de sa mère. Un lycan s’était infiltré et, malgré l’intervention de son père, elle ne survécut pas. Il ne s’en remit pas, et le couperet suivant tomba sur lui : sa sœur était portée disparue.

 

Trois ans durant, il insista au mur pour essayer de la retrouver, en vain, certain qu’il aurait senti si elle était morte. Mais les jours s’écoulèrent et elle fut déclarée morte en 1247.

 

Il continua des expéditions de plus en plus dangereuses, jusqu’à se faire capturer en 1253 par les armées de Norgûl. Malgré sa libération en 1255, Essan laissa quelque chose là-bas. La jovialité de l’enfant déjà morte avec ces deuils successifs laissa place à une amertume qui ne le quitta plus. L’armée, consciente de l’instabilité violente de son soldat, l’affecta à la milice de Trigorn pour lui octroyer du repos, malgré ses volontés de rester au Mur.

 

Depuis, il a intégré les rangs de la milice et tente tant bien que mal de s’empêcher de revoir son ancienne fiancée et tente de comprendre si cette Liuslas Dzanba était véritablement sa jumelle Amalthée.

 

Essan Dubois

Âge : 34 ans

Date de naissance : Inconnue

Race : Humain

Taille : 187 cm

Métier : Sergent de l'Armée des Roland

Campagnes jouées

État civil

Hélène Hurlefreux

Hélène Hurlefreux

Liuslas Dzanba

Liuslas Dzanba

Ysaline Sedalyn

Ysaline Sedalyn

Jesse Hurlefreux

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Lulielle de Carrath

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Édouard

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Julia Hurlefreux

Julia Hurlefreux

Théa Hurlefreux

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