Meln

Caractéristiques physiques :

Meln est un shaamah de taille moyenne au pelage blanc et brun crème rayé.

Il est souvent muni d’une armure en plaques, lorsqu’il s’aventure dans des zones dangereuse ou qu’il n’a pas d’endroit où la poser. Souvent, il pourra la recouvrir d’un vêtement en tissu comme une cape lorsqu’il le jugera utile.

Il transporte également le plus souvent toutes ses possessions avec lui : sacoches, canne à pêche, baluchon… ce qui a pour effet de faire ressortir son côté aventurier.

Sa force physique n’est pas à sous-estimer car elle est son principal atout pour le combat. Cette dernière vient principalement d’un entrainement spécifique et n’est pas réellement reflétée par sa corpulence. Son pelage tend cependant à masquer une musculature plutôt développée qui lui permet de manier sans mal une lourde lance. Il ne combat pourtant que rarement avec et s’en sert plus volontiers comme d’un outil d’entrainement.

Caractéristiques mentales :

Meln est un shaamah très débrouillard. Depuis sa plus tendre enfance, il aime la compagnie mais ne s’est jamais reposé sur celle-ci car elle devient la plupart du temps rapidement oppressante. Il a parfois tendance à se sentir seul lorsqu’il est entouré de personnes qui ne partagent pas son expérience.

Il est très curieux et aime comprendre les choses dans les moindres détails lorsqu’un sujet l’intéresse. A force, il s’est construit une culture importante. Il regrette souvent de ne pas avoir le temps de tout essayer et ce dernier est pour lui la chose la plus précieuse.

Il croit en ses capacités dur comme fer car ce sont ses dernières qui lui ont permis de s’en sortir maintes et maintes fois. Il reconnaitra cependant volontiers si quelque chose ne fonctionne pas comme son intuition lui dit qu’elle devrait et cherchera à comprendre ce qui ne va pas plutôt que de s’obstiner.

Meln est quelqu’un de bon. Il se refusera à toute exaction mais n’est pas naïf sur la nature des gens. Quelques personnes seulement, rares, ont sa totale confiance.

Il a une manie de questionner le monde tout le temps, sous des angles qui peuvent parfois surprendre. Ses actes , pouvant par moments sembler déplacés, n’ont pour seuls but que de faire se questionner son entourage sur leurs propres valeurs afin de vérifier ses raisonnements.

Histoire :

Meln est originaire du hameau Azahung à Harroka. Sa mère y est tisseuse de saronys et son père menuisier : des personnes très modestes.

Il se découvre un goût pour la pêche assez jeune, largement inspiré par un vieux pêcheur du hameau qui lui insufflera cette vocation.

En grandissant il réalisa qu’il n’aimait pas la vie au hameau et s’engagea progressivement dans la voie de l’aventurier pour vivre de palpitantes péripéties. Les années passées jusqu’à sa maturité seront donc dédiées à l’apprentissage de différentes techniques de survie et autres compétences qui lui sembleraient utiles.

Attiré par l’inconnu, il choisit d’explorer par la mer. Les routes commerciales entre Harroka et le continent, encore moins développées à cette époque que de nos jours, contribuèrent à ce qu’il prenne le risque inconscient de partir seul à bord d’une embarcation de fortune à la recherche d’une terre étrangère dont il ne savait rien.

Ayant frôlé la mort à plusieurs reprises lors de son voyage, il parvint tout de même à accoster sur ce qui se révèlera être le royaume léonin du nord de l’île de Minghelle.

(Cette partie de sa vie est plus amplement détaillée dans les chapitres 2, 3 et 4 des aventures melniques, consultables sur le forum roleplay du site du jeu.

Chapitre 2 : cliquez ici.

Chapitre 3 : cliquez ici.

Chapitre 4 : cliquez ici.)

Meln fut surpris d’y trouver d’autres de ses semblables et put se fondre dans la masse sans trop de difficulté. En découvrant les us et coutumes du royaume en flânant à travers les allées marchandes, il fut impressionné par le développement de l’artisanat léonin et de la civilisation en générale.

Il travailla un temps en tant que potier sous les ordres d’un patron dans un atelier pour apprendre les ficelles du métier puis finit par lancer sa propre affaire au bout de quelques mois.

Après quelques contretemps, son affaire se stabilisa et il put commencer à vivre dignement.

Il regardait souvent les aashars et les raaksahs s’entrainer dans les arènes pendant son temps libre et était un grand admirateur de leur force.

Cela le motiva à s’entrainer très dur pour pouvoir ne plus subir cette pression sociale imposées par ces deux races dominantes du royaume. Son style en fut très imprégné. Il rajouta une grande part d’agilité qu’il jugeait être la spécificité des shaamahs.

Après quelques temps à apprendre sans cesse de ses différentes erreurs, Meln était plus serein.

Il commença à s’essayer à différents marchés, celui de la cuisine puis celui du spectacle.

Il put monter quelques pièces de théâtre dont il joua le rôle principal comme « La fureur du shaamah » ou encore « Le poil sur la peau » qui furent de relatifs succès dans la capitale économique.

Hélas, ces pièces furent jugées trop subversives envers l’autorité des aashars et Meln fut contraint de quitter le royaume quelques temps pour calmer les tensions.

Il arriva à passer la frontière sud avec le sultanat et se posa quelques temps dans la ville de Karasa. La vie n’y était pas facile pour un shaamah et il dut s’y montrer très combattif pour imposer sa valeur.

Il découvrit l’art de la tapisserie dans cette ville et réussit à percer dans ce milieu grâces aux compétences de tissage qu’il tenait de sa mère.

Un jour, il y croisa un jeune garçon du nom d’Hikmet qui était en train de mendier dans une ruelle. Il l’aida à quelques reprises et, constatant sa détermination à s’en sortir et son attitude exemplaire, décida d’en faire son apprenti.

Il prit le temps de lui apprendre beaucoup de choses avec passion : des techniques de pêche à celles de tissage ou de modelage, en passant par des préceptes philosophiques plus ou moins douteux. Hikmet buvait toutes ses paroles et les appliquaient avec brio, parfois en proie aux doutes face aux excentricités de son maître, mais constatant le succès de ce dernier ne pouvait que remettre en question ses propres a priori.

Cette action eut pour effet de stabiliser la position de Meln aux yeux des habitants et d’en faire le plus karasan des shaamahs.

Au bout d’un certain temps, il revint s’installer dans la ville de Niraba au royaume léonin et put profiter de ses connaissances des matériaux qu’offraient ces deux civilisations afin d’affirmer sa position marchande.

Hikmet, son apprenti, put ainsi se faire une place dans ce royaume et l’aider à développer son commerce.

Les différentes facéties financières des deux compères attirèrent l’attention de l’Œil  de Donblas, une mystérieuse organisation marchande jouant le rôle de cabinet de conseil. Cette dernière invita Meln à les rejoindre en tant que contributeur sur le continent.

Le shaamah saisit cette occasion pour lui de voyager et d’enrichir son expérience par la même occasion. Il se retrouva donc au port de Trigorn où il continuera sont aventure d’une manière calme et modérée.

Peut-être un jour… non rien.