Mante de Vitalité
Histoire et propriétés
Au cours des années qui suivirent la mort du Père des Pactes, la Lignée Casadeus devint de plus en plus importante, obligeant chaque membre à avoir quatre enfants afin d'imiter Perséphone et de s'assurer de la bonne progression de la Lignée. C'est ainsi que les quatre branches principales de la famille établirent cette nécessité parmi leurs membres.
Parmi les quatre enfants de Perséphone, la Lignée d'Aurélia Casadeus rencontra de nombreux problèmes de stérilité, chez les femmes principalement. Aux années d'essais infructueux pour enfin avoir une grossesse, se succédaient les fausses couches ou enfants couverts d'excroissances qui les poussaient à mourir au cours de leurs premières années de vie.
Face à cette nouvelle malédiction, la branche d'Aurélia décida de se mettre en quête d'une personne capable de faire des enchantements, sachant pertinemment qu'à cause de leur nature jamais le temple de Danava n'accepterait de leur venir en aide. Ils résidaient dans l'une des peuplades barbares établies à Rostheim et l'un des fervents de la divinité païenne Lestat leur prodigua une information au sujet d'un enchanteur qui pourrait leur venir en aide.
C'est l'une des femmes de la quatrième génération, en l'an 913 nommée Verena Casadeus qui entama le long périple pour trouver cet enchanteur, par delà les terres de l'ouest qui étaient alors habitées par un orage aux allures éternelles. Cet homme s'avèra être un hybride à la fois orc et humain, capable de magie mais limité dans l'exécution de ses dons et cinq ans plus tard elle revint enfin de son périple.
Ensemble, et aux côtés des autres mages de la famille, ils parvinrent à changer sa forme physique en lui permettant d'habiter le corps d'un époux Casadeus, non touché par la malédiction de la famille. Il établit ainsi un artefact utilisant les propriétés presque divines de la forêt de Cirel grâce aux matériaux dérobés par la lignée.
C'est ainsi qu'ils conçurent la Mante de Vitalité, octroyant aux femmes qui la portaient et qui entraient en communion avec la nature une protection contre le naissances maudites tout en augmentant légèrement leurs chances de réussir à enfanter un jour selon le rituel lié à cet objet.
Au cours d'un rituel nommé le Chant de Vie, les femmes se recueillaient auprès d'un arbre particulièrement âgé, et entamaient un jeun tout en consommant certaines épices psychotropes, les deux mêlés cela entraînait de multiples hallucinations et le rituel était considéré comme terminé lorsqu'elles percevaient le chant de leur enfant à naître.