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Tom Rivenac

Le Soleil

Chef de la famille Rivenac qui possède le domaine viticole du Tertre à Argelas. Il est un géomancien agréé.

Factions

Lignées

Caractéristiques physiques :

 

Tom est un homme d’une soixantaine d’année. Un peu tassé il culmine à une taille modeste mais

son poids, quant à lui, trahit un léger embonpoint qu’il a acquit il y a quelques années et se stabilise suite à l’amélioration de ses conditions de vie. Ses jambes sont plutôt courtes, si bien que sa taille ne varie pas beaucoup entre une position assise et debout.

Ses cheveux sont blanchis par l’âge, de même que son importante barbe. Bien que ses cheveux soient généralement tout à fait propres et que Tom en replace régulièrement quelques mèches afin de se rendre présentable, leur aspect guerrier leur confère l’impression d’une certaine liberté.

Ses vêtements sont exclusivement de couleurs chaudes qui souligneront sa jovialité. Il portera ainsi volontiers des chemises pouvant être d’un orange abricot, souvent en lin, mais aussi parfois couleurs jonquilles ou d’un blanc mat qu’il recouvrira au besoin d’une veste en cuir marron. Ses chemises seront toujours rentrées dans son pantalon épais et marron tenu par une solide ceinture, mais pouvant aussi parfois être coloré, voire à carreaux. Cette fantaisie peut parfois être interprétée comme un essai vestimentaire par ses connaissances tant cela peut surprendre.

A sa ceinture se trouve souvent, en plus de sa bourse, un sac rempli de terre de son domaine qui l’aide durant certains rituels magique.

Sa tête est coiffée d’un vieux chapeau en cuir marron faisant la mine. On pensera alors volontiers qu’il possède ce dernier depuis de longues années et qu’il n’a pas ressenti le besoin d’en changer. Il saluera généralement les personnes qu’il rencontre en ôtant brièvement celui-ci avant de le reposer sur le dessus de son crâne.

Sa tenue est généralement complétée par une paire de bottes en cuir, elles aussi de couleur marron.

 

Caractéristiques mentales :

 

Tom est une personne enjouée lorsqu’il est entouré. Il organise ainsi souvent des réunions de famille pendant lesquelles le terroir argelais est mis à l’honneur. Il est souvent tactile et n’hésitera pas à prendre dans ses bras ses amis à la moindre occasion, taper affectueusement dans l’épaule jusqu’à en remuer tout le corps de son interlocuteur ou encore il a des difficulté  à s’empêcher de poser une main sur le sommet de la tête de ses petits-enfants à chaque fois qu’il les croise.

Ainsi, même s’il peut parfois être usant, il est une personne appréciée de sa famille et qui, encore à l’heure actuelle, s’investit beaucoup pour elle.

Sa démarche est très légère, constituée de petits pas rapides, car comme il le dit lui-même, il est « fait pour la vitesse ». Lorsqu’il se presse, il donne l’impression de sautiller ; lorsqu’il est heureux, de danser.

 

Tom aime la franchise et baigne dans ce milieu la plupart du temps. Cependant, ses yeux sont vifs et il semble prendre sur lui plus de responsabilité qu’il ne le laisse penser. Il n’hésitera pas à monter au créneau si quelque chose le gêne profondément : attitude d’un proche, injustice qu’il croise…

Sa situation étant plus aisée ces dernières années, il aide quelques pauvres, donnant tantôt quelques pièces, tantôt un peu de vin. Son réseau de connaissance est très étendu : des nombreux clients, aux différents taverniers de la ville et même d’ailleurs, en passant par quelques familles nobles avec lesquelles il a des relations exclusivement professionnelles ou encore par quelques manants qu’il a pu aider. Il est ainsi très conscient des problèmes de société et cherchera à faire ce qui lui semble bien.

 

Lors des fêtes de Brastos, il se préparera beaucoup de temps en amont, ira se renseigner sur ses concurrents aux concours viticoles ou encore élaborera des stratégies pour faire connaître son domaine. Ces fêtes représentent SON moment de l’année et le mettent en effervescence comme rarement autre occasion ne le fait.

 

Tom est géomancien agréé et a quelques connaissances en phytomancie. Il pratique ces arts magiques avec parcimonie dans un but principalement professionnel. Ainsi, s’il ne se considère aucunement redoutable en combat, il a continué à progresser dans sa pratique au fil des ans, améliorant son contrôle de la qualité des terres, ses capacités de terrassement et la vitalité de ses vignes.

 

Histoire :

 

Chapitre 1 : La passion de la vigne

 

Tom Rivenac, enfant issu de ses deux parents Claude Rivenac et Micheline Polivel épouse Rivenac, est né  le 26 déficos 1193 dans la maison familiale appartenant à la petite bourgeoisie d’un village en campagne près d’Argelas. Il est le fils ainé de la famille, suivi de deux sœur et enfin d’un plus jeune frère.

La famille Rivenac étant propriétaire du domaine du Tertre, une petite exploitation viticole, il y grandit comme ses trois autres frères et sœur, apprenant et participant très tôt à l’élaboration du vin. De la vendange qu’il faisait avec les trois employés embauchés chaque année à l’occasion, aux techniques de fermentation, en passant par le pressage qu’il aimait bien faire avec ses pieds, il apprit les rudiments nécessaires à l’élaboration de ce breuvage.

Relativement éduqués, ses parents apprirent à la fratrie à lire et à écrire dès l’âge de dix an environ. L’apprentissage est sommaire mais très stricte, l’accent est mis sur la beauté des lettres.

 

Le jeune Tom semblait alors davantage apprécier ces apprentissages que ses cadets. A quelques occasions, il s’amusait à déguster du jus de raisin, trouvant facilement les différences d’arômes présents. Claude goutait régulièrement le vin des autres vinificateurs pour comparer en fonction des années les différences dans le taux de sucre ; Tom en faisait de même du jus de raisin. Il lui transmit l’importance de la terre suivant les cépages.

Du fait de la configuration du domaine, qui tenait son nom du relief arrondi sur les hauteurs des plateaux de la région, la terre était très drainée et conservait moins d’eau. Les cépages les plus adaptés restaient le mangeois blanc et le blobignon qui réussissaient à puiser profondément l’eau avec leur racines et ainsi représentaient une sécurité d’année en année dans la production bien que les saveurs tendaient souvent à manquer de richesse les années pluvieuses.

 

Mais alors que Tom semblait se désintéresser progressivement de la production de vin du fait de son dégoût pour le rouge qui était produit dans la famille et qu’il avait gouté quelques fois sans changement dans ses goûts de ses neuf ans jusqu’à l’âge de douze ans, il s’était en revanche passionné pour la viticulture.

Il parlait souvent de ce qu’il voyait à côté, des coteaux de raisins blancs, de la typologique du terrain. Alors que ses parents parlaient avec désarroi de leur aîné à un client venu acheter sur place, celui-ci leur dit : « Haha, ce petit là il d’vrait faire d’la magie d’la terre, oui. Ca règlerait ces problèmes, s’il va à Trigorn. ».

Prenant d’abord ça à la rigolade, l’idée fit son chemin dans l’esprit du père les jours suivants qui y voyaient une possible opportunité de produire un vin de meilleure qualité. Il finit même par se renseigner sur les prix des études à l’école de magie et fut découragé. Il pensait que son fils, qui serait l’héritier de son domaine, perdait peu à peu son lien avec le vin et cela le mènerait dans une impasse, la profession de conseiller agronome n’étant pas viable.

Tom continua à travailler pour la famille, mais il perdait au fil des ans son entrain, vexé de produire un vin qu’il n’aimait pas, il avait maintenant la vingtaine.

 

Un jour, des années plus tard, son père, en en discutant avec sa femme, celle-ci le convint que s’il pratiquait la magie, Tom pourrait travailler dans d’autres domaines comme construire des bâtiments, ce qui ferait économiser à la famille et rembourserait l’emprunt initial.

 

Ni, une, ni deux, le père, décisif, alla voir un de ses clients appartenant à la petite noblesse, plutôt modeste, pour lui emprunter une part de l’argent nécessaire à l’inscription. Celui-ci accepta contre le gage d’une parcelle de terrain.

 

Chapitre 2 : L’école de magie de Trigorn

 

Lorsqu’on lui annonça qu’il irait faire des études à l’école de magie, Tom fut complètement surpris. Il avait vingt-deux ans, écrivait plutôt bien et savait lire fluidement, mais il s’était fait à l’idée de devoir composer avec leur domaine actuel.

Néanmoins, il était de nature curieuse pour découvrir de nouvelle chose, la magie lui apparu alors comme un tremplin réallumant la mèche de ses ambitions. Il avait toujours été observateur et malin, il savait la responsabilité qui lui incombait et que sa famille avait emprunté pour lui.

 

Il suivit ainsi des cours de géomancie sous la houlette du professeur Vandamion qui y enseignait à l’époque. Ses camarades, tous plus bourgeois que lui, et plus instruits dans les domaines généralistes, lui faisaient ressentir la différence de milieu auxquels ils appartenaient. Malgré, cela il réussit cependant à se faire des connaissances dans ces sphères, lui qui paraissait plutôt original et peu timide. Ces rencontres lui auront forgé un relationnel tout à fait naturel avec la grande bourgeoisie et la petite noblesse.

 

Il ne fut pas très doué pour la magie, il fallait le dire, un des moins bons élèves. Il faillit rater ses examens de première année mais savait qu’il ne pouvait pas se le permettre. Il redoubla d’effort.

 

Ces années furent marqués par les différents accidents qui prenaient place quelques fois. Il se souvint d’une certaine Laure Montival, brûlée au visage par une potion mal maîtrisée, ou encore de Marc Londaneau qui n’avait jamais été retrouvé après avoir disparu dans un portail magique. Il était content de faire de la géomancie, qui avait l’air plus sûre.

 

Après de nombreux efforts pour réussir à se mettre au niveau, il fut agréé en géomancie par l’Assemblée des mages, nouvellement en charge des écoles de magie, en l’an 1220, à l’âge de vingt-sept ans.

 

Chapitre 3 : De grands changements – l’ère de l’investissement

 

De retour au sein de la famille Rivenac, à laquelle il avait rendu visite régulièrement, il passa un temps à arpenter les vignobles voisins pour en analyser les relations entre cépages et nature du sol, travaillant même parfois pour la concurrence.

Ses parents se sentirent trahis en apprenant ça et ne lui adressèrent plus la parole pendant plusieurs années, confiant de plus en plus de responsabilité à leur plus jeune fils. Mais Tom revint tout de même un jour, avec lui un véritable échantillonnage composé de nombreuses boutures de vigne qu’il planta dans un coin du vignoble familial, et une expérience importante dans le métier.

Il décida d’emprunter en son nom propre de l’argent à d’anciens camarades d’école et racheta de petits domaines viticoles attenant au domaine familial. Il était endetté jusqu’au cou et n’avait pas le droit à l’erreur.

Il arracha alors quelques plans de ces vignes pour en mettre de nouvelles qu’il avait apporté d’ailleurs mais continua la production des vins traditionnels de ces domaines avec les familles sur place.

 

Chaque année, il nivela un peu ses vignobles, en tournant sur les parcelles car les vignes ne semblaient pas apprécier. Il finit par obtenir des pentes plus douces et plus régulières, avec une terre plus poreuse au sommet.

En parallèle, il travailla dans la construction de bâtiments dont la construction des pierres lui est confiée. Sa productivité lui vaut de gagner de coquettes sommes qui amortiront ainsi les couts sur l’exploitation viticole. C’est durant cette période qu’il épousa sa femme, Arianne Baton, qu’il avait connu étant enfants.

 

C’est au bout d’une dizaine d’année, qu’il réussit à produire un premier vin blanc « qui le satisfait à l’aide d’un cépage modifié de raisin blanc qu’il nommera rivenat produit sur un terrain racheté.

Ses vignes étaient en meilleures santé, choyées, et produisaient légèrement plus. Petit à petit, il remboursait ses dettes, d’abord au créancier de son père, puis aux siens. Mais la famille se serrait la ceinture pour ce faire.

En vieillissant, le goût de Tom pour le vin rouge s’affinait, aidé par les sols qu’il scrutait scrupuleusement, empruntés aux meilleurs vignobles d’Argelas, la production familiale s’était améliorée. Il parvint finalement à trouver ce qu’il voulait à l’aide d’un œnologue, Jonas Merigny, qui réalisa un assemblage anoblissant la charpente du blobignon aux côtés de la souplesse vive du dragnot noir et qu’il nomma La Cuvée.

 

Durant ces années, ils offrit quelques bouteilles aux tavernes locales et même un peu plus loin pour se faire connaître. Les affaires gagnaient en ampleur avec les bons retours.

 

Chapitre 5 : La consécration

 

En 1243, le rivenat du domaine du Tertre arriva en première position pour la catégorie vin blanc au concours viticole du festival de Brastos propulsant Tom sur davantage de tables nobles. Ce vin s’exporta surtout dans les tavernes de Trigorn, proche de la mer après ce prix.

Il avait alors repris l’affaire familiale et fusionné les différentes acquisitions après la mort de son père, puis de sa mère. Ceux-ci furent enterrés au cimetière de son village natal auquel il ne réside plus, leur mort l’attrista grandement et fut une grande motivation à persévérer.

 

Sept ans plus tard, en 1250, La Cuvée du Tertre s’imposa finalement à son tour chez les vins rouges au festival de Brastos avec une bouteille de 1236.

 

« La couleur se révèle par une robe rouge grenat, reflets cerises d’une belle intensité. Brillant, le vin est d’une bonne opalescence bien que les larmes soient courtes, témoignant d’une maturation lente.

Le premier nez est subtile, laissant ressortir des notes empyreumatiques de faible intensité de pain d’épice, de caramel mais aussi des arômes plus tranchés de fleurs séchées.

En bouche, on reconnaîtra là un vin tendre à l’attaque impeccable de laurier, le balsamique souligne à peine d’une longueur de châtaignier, venant éclairer la longueur.

Un vin équilibré qui accompagnera à merveille les plats de viande rouge en sauce, les pommes de terre ou encore les champignons fricassés. »

 

Tom conservera des prix abordables pour les établissements l’ayant soutenu historiquement mais offrira le reste de la production qui augmente au prix du marché. Conservant les familles initialement présentes sur ses terres, il a aujourd’hui remboursé ses dettes et mène une vie plus aisée. Cette situation lui aura permis de prendre des cours de phytomancie afin de soutenir ses vignes lors des hivers rigoureux. Le domaine est actuellement géré en son absence par son fils et il pense désormais faire prendre des cours de géomancie à son petit-fils pour qu’il puisse reprendre le flambeaux dans les années à venir, les écoles de magie ayant à leur dispositions des artefacts plus pratiques pour s’entrainer en tant que débutant.

Tom Rivenac

Âge : 61 ans

Date de naissance : 26 Deficos 1193

Race : Humain

Taille : 167 cm

Métier : Vigneron au domaine du Tertre

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