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Lignée Murmil
« Loin des yeux, loin du cœur. »
Date de création :
Réputation :
Inconnue
Neutre - Mauvaise
La Lignée Murmil est l'une des rares lignées ayant plusieurs représentants masculins et encore fertile de Telundil.
La lignée des Murmil a su présenter, pour la perte de fertilité des habitants de Telundil, une véritable occasion de maintenir le peuple à flots. Pour autant, malgré les propositions réalisées entre la lignée Murmil et celle régente, aucune union ne sera jamais actée ; en cause la réputation pour le moins problématique de cette famille.
Il faut remonter en des temps anciens quand les Murmil se nommaient alors Munië, à Cirel, cette lignée était considérée comme la porteuse des secrets et des mystères que le monde pouvait connaître.
De là où ils vivaient, les Telguns avaient conquis le mont le plus élevé de Khuzdul, le dernier morceau de terre le plus haut jamais habité. En-dessous, il y avait pourtant d’autres peuples qui s’étaient établis au cœur de Khuzdul. Les Munië en ces temps se rapprochèrent de ces autres peuples en cherchant à nouer des liens et des ententes, découvrir le monde que nombre d’entre eux, forcé à l’exil, n’avaient pu que croiser jusqu’à présent.
Les Munië ainsi firent la découverte des rois de la montagne, juste avant eux, incapables de vivre dans les plus hauteurs mais qui, déjà, s’élevaient bien au-dessus que le plus ambitieux des humains : les nains.
C’est ainsi que Telundil, à peine bâtie, découvrit ses premiers désaccords, certains voyaient dans le partage avec ce peuple la possibilité de grandir, d’autres considéraient que ce peuple pouvait les trahir. Il n’était pas rare de savoir que les Nains s’alliaient à certaines peuplades elfes noirs. Ces derniers demeuraient des ennemis naturels, presque innés, pour les Telguns. Parmi les lignées qui ignorèrent ces antagonismes raciaux, l’on retrouva les Munië. Ils profitaient des technologies naines pour développer la connaissance de la montagne et leur offraient leurs connaissances magiques.
Ainsi les Munië permirent, grâce à leurs cristaux Telguns proches du diamant, de créer des galeries bien plus efficaces pour les nains et des manières de creuser plus poussées. L’union de ces deux peuples couvrit les nains de l’or qu’ils prélevaient à Khuzdul. Peu à peu les Munië s’éloignèrent de Telundil pour se rapprocher de la cité Naine : Elgraz.
Avec le temps, ils oublièrent Cirel et son éternité, et se rapprochèrent d’autant plus d’eux. Aussi, leur nom changea, les Munië devinrent les Murmil, intégrant dans leur nom l’or qui les lia durant tant d’années aux nains.
Peu de temps avant les événements que le continent nomme l’ère démoniaque, une nouvelle mutation apparut pour nombre d’entre eux. De cette mutation naquit une volonté isolationniste si puissante que même les Murmil eurent grande peine à continuer leur entente auprès de ce peuple et la famille elle-même se sépara.
Il leur fallait également appréhender les ailes de cristal dans leur dos, que la plupart des êtres, à leur exception, voyaient d’un blanc immaculé, les générations qui se suivaient leur permirent de découvrir de nouvelles variations de couleurs chez celles-ci, chaque héritier percevant avec davantage d’acuité des motifs jusqu’alors invisible.
La couleur de leurs ailes constitue également une différenciation parmi le peuple permettant de différencier les familles les unes des autres, et à partir des ailes de leurs prédécesseurs, ils constituent des cristaux Telgun, chargés du pouvoir résiduel.
Semblables à des diamants pour l’œil non-initié, ces cristaux sont à leurs yeux marqués par les couleurs de celui qui fit don de ses ailes. Ils les accumulent et en font des réserves de pouvoir telles qu’ils sont utilisés et consommés pour survivre au temps inhospitalier de telles hauteurs.
Pour ces cristaux, jalousement conservés, les telguns étaient prêts à tout pour préserver l’héritage béni des dieux. Et, aujourd’hui, seule leur longévité les protège de la lente mort de leur peuple.
Findelë
Les chevelures chez les Telguns ont une part importante dans leur culture. S'ils y accordent une importance prépondérante, ne les coupant qu'en de très rares occasions, la difficulté à voler avec une telle crinière fit rapidement intervenir la nécessité de les tresser. Ils élevèrent au rang d'art que celui de leurs coiffures, si bien que certaines devenaient dès lors le symbole de la lignée à laquelle ils appartenaient ; comme un hommage.
Les tresses des Murmil, aussi, forment une toile complexe entremêlant le style elfique et celui nain, avec certaines touches humaines. Considérées comme des coiffures hideuses, leur propension à raser une partie de leur crâne est une véritable insulte à la beauté de Danava qui les poursuit même dans les terres inhospitalières de Telundil.
Les dagues de l'Héritage
Cette tradition consiste en un long couteau, forgé par les peuples nains. Il en existe plus d'une centaine, mais face au peuple déclinant, de nombreuses armes ont perdu les descendants de leurs porteurs pour poursuivre leur route.
Ces longs couteaux sont symboles de la chasse et de la défense des leurs auxquels les ailés se plient mais également du temps qui passe. Chaque Telgun, ainsi, transmit ce couteau à son héritier ou son héritière, sans distinction de genre, le couteau afin que celui-ci puisse enrouler autour de la fusée une mèche de ses cheveux.
Ainsi, les couteaux encore en activité ont une fusée entièrement couverte de mèches tressées, leur conférant une singularité propre à ce peuple qui porte en haute estime la chevelure.
La crête des Egorgés
Lors de la rencontre entre les drows résidant en Khuzdul et les Telguns, un véritable carnage survint au sommet de la montagne. Les elfes noirs pensaient alors affronter des elfes tels qu'ils les connaissaient, jusqu'à ce que les renforts surgissent par la voie des cieux afin de sauver et venger leurs frères et sœurs tombés au combat. Depuis, la crête où ces événements se déroulèrent se nomme la Crête des Egorgés.
Les Murmil suivent cette tradition qui consiste à honorer les morts et à prouver leur force physique, leur résilience et leur capacité de réflexion en affrontant Khuzdul. Jeunes adolescents, ils escaladent, leurs ailes liées dans leur dos, la crête des égorgées. Au sommet, a été plantée une dague runique qu'ils doivent récupérer. Avec celle-ci, ils dénouent leurs liens et doivent s'envoler pour attérir en bas de la crête le plus rapidement possible.
Cette épreuve en est également une pour leurs parents qui survolent la Crête des Egorgés au cas où l'un des leurs tombent, pour éviter qu'il ne périsse. Au terme de cette épreuve, pour ceux ayant réussi sans aide extérieur et ayant été les plus rapide à vaincre la Crête des Egorgés, un grand honneur leur est fait et ils seront considérés par leurs pairs comme des cœurs nobles que Khuzdul même aurait accepté.
Parmi les Murmil, Ulmo parvint à être le troisième plus rapide de sa génération.