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Louve de Lumière

Louve de LumièreTexte de Kyanite
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Texte de Kyanite

Claire était en sécurité depuis un mois maintenant. Un mois que le cauchemar avait en partie disparu de leurs vies, à Rose et elle. Il n'en allait pas de même avec les défenseurs de l'ordre qui attendaient toujours la possibilité d'en défaire définitivement avec les serviteurs du cauchemar et les Ahmes ayant prêtés serment.


Bien qu'elle ne fut plus une louve de la Brigade, Anaïs s'était assurée au près d'eux de pouvoir participer à cet assaut aux côtés des autres Veilleuses le moment venu, mais elle ne comptait pas attendre les bras croisés cet affrontement face à des forces qui les dépassaient pour certains de très loin.


Dépossédée de ses biens bénis par la Concorde et la Justice, elle demeurait uniquement armée d'une épée lui ayant été fournie pour lutter contre les cauchemars incarnés et d'un plastron qui lui appartenait et avait été l'un de ses cadeaux de quinzième anniversaire dont elle prenait le plus grand soin.


Au cours de la soirée passée aux côtés d'une Cora déboussolée elle avait acquis la certitude que les Iphurnus n'abandonneraient jamais bien qu'affaiblis par la destruction de la forteresse. Les assassins de Norbert Sentraneau continuaient à fouler les mêmes terres qu'elle parce que personne n'avait encore été en mesure de les arrêter.


Les Liches comme celle abattue par Zad et ses acolytes n'abandonnaient jamais avant d'être arrêtées, emportant dans leurs rêves de grandeur des vies innocentes comme celles de Nathaniel.


Les monstres comme le Cauchemar et leurs serviteurs aveuglés ne s'interrompraient jamais de transformer les rêves des enfants en horreurs si personne ne prenait les armes pour leur barrer la route.

Anaïs aspirait aujourd'hui plus que jamais dans sa vie à la justice et pas à l'accomplissement d'une nécessité, à la paix et pas à des guerres pouvant être évitées, par la voie de la vérité et plus jamais par celle du mensonge à laquelle elle avait été contrainte, à préserver la vie même si pour cela elle devrait parfois se résoudre à donner la mort.


Gabrielle ne pourrait jamais s'épanouir dans un monde menacé par des ténèbres grandissantes habitants même le coeur des hommes les plus vertueux, Claire ne serait jamais véritablement libre tant que se dresseraient dans son ombre des cauchemars encore plus effrayants, Anaïs ne pourrait jamais caresser l'espoir de devenir un jour le rôle de mère qu'elle s'était éprise à envier à Rose, en Vesperae sur le point de basculer.


C'est animée par cette nouvelle voie qu'elle traversa l'arche du bastion au dessus duquel flottait un symbole qu'elle arborerait bientôt avec fierté. Sans se laisser intimidée par les regards tournés dans sa direction elle se dirigea immédiatement vers le premier visage connu à sa portée, le prêtre Anarion.


Alors même qu'il n'eut le temps que de la saluer elle formula ces mots qu'elle s'était répétés comme un mantra : "Je n'ai eu de cesse ces derniers mois de voir des gens persuadés que pactiser avec les démons pouvait être l'unique solution à leurs problèmes.


Tant de gens même parmi ceux qui furent les miens prêts à tout sacrifier jusqu'à ce qui faisaient d'eux des humains pour vaincre un plus grand mal. D'autres abandonner leurs émotions pour ne pas y céder, collaborer avec l'ennemi pour arriver à leurs fins.


Vous êtes la solution que j'envisage pour combattre la corruption qui ronge et tort même les esprits les plus vertueux. 


Laissez-moi être des vôtres. Je vous prouverais ma valeur."


Jacques Anarion

Jacques Anarion

Aucune faction connue

Anaïs Sentraneau

Anaïs Sentraneau

Ordre de la Lumière

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