Zanda 18 renop 1254

Musique d'ambiance

Résumé par texte :

« Ils sont venus, le Capitaine Nils, le Lieutenant Rodavir et Arsène de Trencavel. Ils sont venus dans la bibliothèque pendant que mes investigations menaient dans le néant de problématiques que je ne parvenais plus à résoudre. J’étais agacée d’échouer alors j’ai accepté d’échanger avec eux pour m’en distraire. Et ils m’ont demandé ce que les conceptions de la magie étaient. »

Elle prit un instant se remémorant ce qu’elle leur avait répondu ou tâché de répondre.

« Puis, évidemment, ils en sont venus aux Trencavel et à leurs rituels qui changent leur nature profonde avec des rituels datant de l’époque pré-démoniaque. J’ai vainement tenté de leur expliquer que ce pouvoir entre les mains de mages noirs, des cendres qui avaient dérobé cette information, était risqué et dangereux, que leurs volontés de toujours pratiquer plus de rituels tuait aussi certainement qu’une lame dans le cœur. Ils savaient que le huit s’apprêtait à révéler un secret et qu’il a été banni par le Concile. »

Leurs regards pesaient encore sur elle tandis qu’elle s’échinait à résumer le plus objectivement possible une discussion qui l’avait mise dans tous ses états.

« Le domaine et sa conception, je ne leur ai pas tout dit à ce sujet, pour éviter de trop en révéler sur le Concile ; ils ne sont pas dignes de confiance et je ne sais pas à quel point les Trencavel ont la mainmise sur eux. Plus qu’ils ne le devraient, assurément. »

Cette fois, sa colère se dirigea envers elle-même plutôt que les missionnés.

« Ils m’ont parlé des enfants qui avaient été bannis en même temps que les Trencavel et je n’ai rien dit. Je n’ai rien dit car cela aurait été me défendre avec les failles d’autres personnes, j’en acceptai le prix et ils me le firent payés aussi justement que Donblas lui-même. J’essayais de leur démontrer tout ce qui était mauvais dans les conceptions des Trencavel et que nous les avions isolés au sein d’une île qui répondrait à leurs interrogations mais loin de ceux qui feraient le mal avec leurs connaissances. Ils n'ont pas entendu, ou peut-être est-ce moi qui suis trop aveuglée. J’espère que ton vœu se déroule pour le mieux, mère. Tu me manques. »

Elle referma délicatement la boîte et la scella d’une goutte de son propre sang puis s’en alla chercher Amaury en l’implorant pour qu’il l’envoie à Cirel auprès de Dehlia qu’elle ne nomma pas.