Nils Lius

Caractéristiques physiques :

Taillé par des années de service, Nils dispose d'une stature imposante. Ses cheveux coupés ras, ses yeux d'un gris acier, son nez cassé à plusieurs reprises et la marque d'une ancienne blessure à la tempe gauche complètent la traditionnelle effigie du soldat. Seuls son visage fin et sa curieuse absence d'effets personnels autres que son équipement le différencient du commun des troupes.

Caractéristiques mentales :

Nils est un introverti qui, sans être taciturne, dévoile peu de lui-même à d'autres que ses frères d'armes. Il se montre particulièrement laconique sur sa famille et son enfance. C'est un vétéran marqué par les stigmates de la guerre, peinant à trouver un équilibre entre son devoir et une moralité grandissante, née des affres de trop nombreuses batailles. Il demeure vif, curieux, mais souffre depuis toujours d'un complexe d'infériorité qu'il surcompense avec une certaine arrogance, trait de caractère qu'il abhorre chez les autres.

Histoire :

Enrôlé en 1233, Nils fait ses classes sous les ordres d'Adran Viple à Abheleim. L'adolescent se distingue rapidement par ses résultats brillants et sa hargne. Il rejoint la garnison de Proncilia trois ans plus tard, où il assiste notamment à une visite du roi Roland IV qui lui laissera une forte impression. En 1237, à tout juste dix-huit ans, Nils connait son premier conflit de grande ampleur, un assaut conjoint de guildes maléfiques contre la capitale. Quelques mois plus tard, il fait partie des troupes envoyées au mur du bout du monde pour repousser les assauts des armées de Norgûl.

Continuant de défendre le sud du royaume contre ses multiples ennemis, Nils reste à Proncilia jusqu'en 1244, où il participera au massacre des clans lycans. Promu lieutenant pour cela, il est ensuite mobilisé dans le nord, qui subit de plus en plus d'attaques. Il est affecté au palais, de nouveau aux ordres du seigneur de guerre Viple, avant d'être envoyé en 1252 à la commanderie de la cité portuaire.

Relations :

Nils est sensiblement solitaire, mais considère l'armée comme une seconde famille.