Groupe de malfaiteurs iconiques, souverains incontestés du crime à Abheleim. Détestés par une partie de la population, mais surtout craints. Les Sgurzs sont l’une des organisations criminelles du Royaume les plus violentes et les plus reconnues. A Abheleim tous les habitants savent qu’ils existent, et ils doivent faire avec. Les autorités sont aux prises avec le Mur du Bout du Monde à proximité et les malfrats de la ville l’ont bien compris, la milice est impuissante et seul Hubert tente encore tout son possible pour les arrêter.

Contrairement à de nombreuses autres guildes les Sgurzs n’hésitent pas à employer le meurtre et cela même à l’encontre des autorités et à se présenter au grand jour en toute impunité. Ils sont reconnaissables par le tatouage de cœur renversé qu’ils arborent. Leurs méthodes violentes et la crainte qu’ils inspirent empêche tout criminel indépendant du mouvement de survive bien longtemps à Abheleim, et oblige la population à collaborer plongeant la ville dans une profonde xénophobie. Ils sont dirigés par le Maître Sgurz, figure d’autorité incontestée et quasi-légendaire pour Abheleim dont l’identité est inconnue du public, et d’une grande partie du groupe. Heureusement pour le reste du Royaume, les forces des Sgurzs sont concentrées à Abheleim et ils ont beaucoup de mal à imposer leur tyrannie ailleurs.

Chez les Sgurzs le dévouement est le plus souvent absolu, qu'il soit envers le Maître ou pour ce qu'ils considèrent être la cause : Abheleim, leur foyer et ses habitants ayant selon eux toujours été rejetés du Royaume et qui se défend désormais de toute appropriation à celui-ci.

Les tentatives de démantelement du groupe par les autorités ont pour l'heure toujours été un échec et malgré la mort confirmée d'un précédent Maître Sgurz.

On prête au groupe depuis quelques années une association aux Sybarites.

« Il n’y a que trois types d’Abhelementois, ceux qui aiment ou admirent les Sgurzs, ceux qui les craignent et ceux qui sont suffisamment lucides pour faire les deux à la fois. »

« Ceux qui n’en sont pas sont des étrangers et vaut mieux milles Sgurzs qu’un seul étranger. Eux au moins ils sont de chez nous. »

Paroles d'habitants d'Abheleim