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Aneira

Dame à âmes

Aneira est une ancienne prisonnière et victime de Layanah.

Factions

Lignées

Famille Yarullin

Caractéristiques mentales :

Comme vous le découvrirez dans son histoire, Aneira était une éternelle optimiste. Elle ne se laissait pour autant pas marcher sur les pieds. Dévouée à la cause d’empêcher d’autres gens de souffrir de la maladie, la vagabonde qu’elle fut se démènera pour toujours essayer de les sauver.


Son amour des fleurs qui peuvent pousser dans les déserts les plus arides, les monts les plus froids et desquelles peuvent naître les fées la suivra toute sa vie, distillé par son père. Aneira est pour autant têtue, comme pourrait en attester son père. Son éternel optimisme la rendait parfois naïve et le plus souvent puérile, comme autant de conséquences de sa bonne humeur et de sa joie de vivre à toute épreuve.


Loin des destinées terribles dont elle fut préservée, elle a rencontré bon nombre de drames qu’elle considérait comme faisant part de la vie elle-même et ne s’en sera jamais affligée. Au décès de sa mère, elle apprendra que la conséquence la plus naturelle de la vie était la mort et qu’il fallait profiter de chaque instant.


Son hédonisme ne la poussait pas à profiter de tous les plaisirs, mais consistait à profiter de l’instant présent sans se soucier du lendemain, se gorger de chaque instant pour lorsqu’ils seront terminés.


Aneira était une personne joyeuse avec une passion tout à fait étrange pour les tourtes.


 

Caractéristiques physiques :

Aneira, avant ses multiples morts, était une femme de petite taille. Ses cheveux étaient noirs et elle les attachait souvent en une longue tresse qu’elle basculait sur le côté. Une cape blanche abritait son visage et une tenue haute en couleur quoique toujours pratique et de mauvaise qualité.

Sa tenue de vagabonde était taillée pour sa vie de voyageuse, était composée de bottes et d’un pantalon en cuir, sur lequel elle accrochait le fourreau de sa dague. Celle-ci lui servait parfois à se défendre contre des brigands, mais le plus souvent à dépecer les animaux qu’elle chassait à l’aide de pièges ou à couper les plantes qui l’intéressait. Les fleurs qu’elle brodait symbolisaient toutes les vies qu’Aneira n’était pas parvenue à sauver.


Après ses morts, Aneira s’abritait derrière une cape noire qui dissimulait le monstre qu’elle était devenue. Sur sa peau décharnée dont le visage avait été vaguement épargné par la pourriture de ses chairs, des os en saillie émergeaient comme de quelconques requins.

Elle avait des dizaines de yeux dissimulés entre les os de son torse, au niveau de son ventre, son estomac s’agitait comme un ver et bien que personne n’a jamais vu ses jambes, elles étaient osseuses.


Pour autant, loin de se laisser abattre par son état physique, dissimulé sous sa capuche, elle se plaisait à s’imaginer comme un agent de la mort en attendant que celle-ci ne vienne la cueillir.

Quelle que soit son apparence, Aneira tâchait toujours de garder le sourire et de voir le verre à moitié plein – contrairement aux assiettes de tourtes qu’elle voyait toujours vides.



Aneira avant sa mort.


 

Histoire :

Cette histoire connaît deux débuts en des lieux que tout oppose, premièrement, à Abheleim. Au sein du foyer d’une jeune famille noble, est né Sébastien Rose-Ardente en 1192. Le jeune homme grandit dans un foyer aussi froid que riche, de cette atmosphère pesante il s’échappe par le Sud, allant arpenter la forêt et cueillir des fleurs.


Deuxièmement, dans un village, naît Alcyone Casadeus en 1197, héritière d’une famille asservissant des démons pour en chasser d’autres, on la fera passer un rituel qui liera son âme à celle d’une bête démoniaque. Au milieu du maléfice, Alcyone s’enfuira lors de ses rares instants de liberté en forêt pour y chasser des animaux.


Dans ces débuts d’histoire que tout oppose, il faut savoir s’attarder sur les ressemblances, le poids de l’héritage d’une famille qui accable leurs frêles épaules et l’amour pour la vie foisonnante des forêts. Chez ses deux êtres que tout oppose, le même désir naît. Disparaître du destin qu’on leur prédit et se forger le leur.


Leurs pas les mènent alors dans la même direction, le premier y cherchant une oasis de paix et la seconde y cherchant une solution au mal qu’elle représente. Le Temple d’Aariba dans lequel, des années plus tard, ils se marieront. Ils détruiront la bête démoniaque qui y sera lié.


Alcyone, bien que convaincue que c’était la chose à faire, pleure la mort de l’être qui a partagé toute sa vie, du berceau à ce jour. Sébastien, venu ici pour se faire oublier au cours de sa fugue, épaule la jeune femme. Mais le pire est à venir lorsqu’ils lèvent la malédiction qui pèse sur elle, avec le concours d’un mage blanc dont le nom résonnera des années plus tard : Jourdain Danyah. La douleur n’est rien face à la prophétie qu’ils lui révèlent.


« La liberté est coûteuse mais offrira ses bienfaits. La plaine du carnage ne laissera plus jamais rien naître et de vous seule naîtra la mort. »


Ancienne démoniste, Alcyone connaît le prix à payer pour chaque sort et affligée par le fait de se savoir stérile, désespère. La seule chose qui lui permet de se raccrocher à la vie est la présence de son ami : Sébastien.


Après quelques mois, ils décident de prendre la route et leur amour naît au milieu d’une forêt, ils s’enfuient loin d’Abheleim et du village, ils s’enfuient aussi loin que possible et ensemble.

C’est là que débute véritablement cette histoire, une prophétie est sujette à interprétation et après plus de quinze ans de vie commune, isolés dans la forêt aux alentours de Saphan, en 1225 un miracle survient, ils appellent leur fille unique Aneira.


Ils n’ont pas de nom, et ne parlent plus de ce qu’ils ont abandonné. Ils n’ont pas le sou, et ne s’en plaignent jamais. Ils l’élèvent bien loin de ce qu’ils apprirent, commettent des erreurs mais tâchent de toujours les réparer, Aneira est élevée dans l’amour des forêts, dans une liberté qu’elle n’a pas encore conscience d’avoir.


Elle fait la rencontre d’Alexyne Voronwë, et avec elle, les 400 coups de l’adolescence frappent leurs parents. Au milieu d’une opposition séculaire entre les elfes et les humains, les adolescentes oublient l’histoire et forgent la leur, basée sur les rires et les bêtises. Aneira est choyée, entourée de vie. Elle cueille les fleurs du bonheur, aux côtés de son père et apprend à piéger jamais plus que pour se nourrir aux côtés de sa mère. Quand il leur faut ce que la forêt ne peut leur prodiguer, ils vont à Saphan. Ils y vendent ce qu’ils chassent et parfois avec son père, Aneira l’aide à soigner des gens.


Sa vie isolée la rend un peu curieuse auprès des gens, mais son sourire parvient à dissiper le malaise de son absence de conventions sociales. Et un rituel s’installe, à l’auberge, cette famille sans nom s’installe pour y commander une part de tourte qu’ils savourent avec délice.


La vie suit son cours jusqu’à ce que la maladie vienne frapper à la porte du foyer et Alcyone est la victime de ce mal. Ni les fleurs de Sébastien, ni les magies des elfes, ni les dieux ne parviennent à la sauver. Vanilius a placé son sceau au-dessus de sa tête, et alors que la maladie la handicape chaque jour un peu plus, Sébastien et Aneira restent à ses côtés. Ils ne peuvent en vouloir à personne, et plutôt que de chercher des solutions désespérés, font tout ce qui est en leur pouvoir pour rendre sa fin plus douce. Alcyone décède et à Proncilia la guerre éclate, et sur sa tombe ils déposent des montagnes de fleurs.


Ils n’ont pas été capables de la sauver et leur oasis de paix en forêt n’est plus la même. Ensemble, ils décident de partir, Aneira fait ses adieux à Alexyne qui lui promet de déposer des fleurs sur la tombe d’Alcyone en son absence. Père et fille s’en vont sur les routes, décidés à aider les personnes dans le besoin. Ils ne s’arrêtent pas à un échec et continuent de tout essayer pour faire en sorte qu’elle leur survive.


De village en village, le duo fait des haltes, Aneira apprend à découvrir le monde des humains avec ses défauts mais se réjouit de ses qualités. Elle garde le sourire et, son père à ses côtés, avec les fleurs, aident les malades. Lorsqu’elle échoue, Aneira brode une fleur sur sa tenue. Un geste symbolique pour ne pas oublier et se rappeler que le cours de la vie est ainsi fait.

Ils vont dans chaque auberge du Royaume et savourent une part de tourte, parfois ils piègent des animaux quand il n’y a pas d’or pour des tourtes. Le deuil n’est jamais bien loin, mais quand ils sont ensemble, ils apprennent à faire avec. Ils n’ont toujours pas de nom, et font en sorte de ne jamais avoir trop de richesses, leur bonheur réside ailleurs.


Les années passent et le sourire d’Aneira ne flétrit pas. Du côté de Lhynn elle fait une rencontre, un homme charmant qui aime la pêche. Entre la forêt et les fleuves, il y a quelque chose qui naît. Son père s’installe non-loin de Lhynn, peu désireux de quitter sa fille ou de l’empêcher de suivre son cœur. La rencontre devient une connaissance, puis d’ami devient amant. De cet amour, Aneira laisse éclore la vie.


Sous le sceau de Danava, elle profite de cette nouvelle famille, elle dispense les mêmes conseils que sa mère lui avait donné et lui offre les plus grands sourires qu’elle soit capable de faire. La vie n’est pas toujours douce, bien sûr, à chaque jour son lot quotidien, mais Aneira cultive l’art de sourire même lorsque tout semble terrible et s’ils ne deviennent pas moins compliqués, elle sait qu’elle n’est pas seule.


La prophétie n’est jamais oubliée, les mauvais sorts ont leur prix à payer, celui du mal qui sera fait et ceux qui le commettent en payent le prix, les victimes aussi. Sa mère n’enfantera que la mort. Et c’est à ce moment là qu’elle fait la rencontre de Tedeus. Il est épuisé par son propre maléfice, sa conscience se rappelle à lui et avec elle viennent des regrets cruels. Aneira est ce qu’elle est et le monstre aussi, son sourire l’aide. Il vient la voir régulièrement, une fleur de morale au milieu d’une existence amorale.


La bête est démoniaque et la jalousie en est sa plus belle représentation. Rehnya se rend compte de la joie qui s’insuffle en lui et refuse de le reconnaître parce que sa propre fille est morte. Que vaut une étrangère face à son amour de toujours ? Il faut calmer les autres monstres et celui qu’il chérit de toute son âme, il ne doit jamais oublier ce qu’il est.


Aneira disparaît et se retrouve dans la prison des mages noirs, une victime de choix lorsque la Mora se rendra compte qu’elle est une héritière des Casadeus et elle devient la préférée de Layanah. Elle meurt et son âme devient un jouet pour le rire de craie.


Son existence se réduit à plus rien, son histoire aurait été oubliée si un lieutenant n’était pas venu. Pour une tourte, il passe au-delà de son apparence de cauchemars et aux côtés d’un maître des arts, ils s’échappent.


Elle ne peut plus revenir auprès des siens, elle a réussi à garder leur secret pour que personne ne vienne jamais les faire souffrir. Tedeus meurt et avec lui, elle sait Layanah être libre. Une part de tourte et un sourire en attendant que le destin vienne à bout d’elle.


Après l’avoir libérée de la prison, il la libère de sa condition lorsqu’avec un étrange assassin aux ailes corbeaux ils tuent sa tortionnaire. La magie qui la retenait prisonnière dans ce monde s’échappe.


La mort vient la cueillir, enfin, son manteau se dépose sur elle. La douleur s’estompe et enfin elle se sent libérée. Aux côtés d’un ami, après avoir profité de quelques parts de tourtes bien méritées et après toutes les épreuves qu’elle a traversé, Aneira ferme tous les yeux qu’elle a et trouve enfin le repos pour rejoindre Alcyone du côté du Royaume de Vanilius et veille d’un œil sur les fleurs qui luttent contre le blizzard.


Après tout cela, une nouvelle histoire débute, un homme à Lhynn fait le deuil d’Aneira, il savoure chaque Ganis une part de tourte avec sa fille et fait la rencontre d’une nouvelle femme. Il n’oublie jamais son amour pour la vagabonde aux fleurs qui grandit à leurs côtés.


Jusqu’à ce que la magie vienne troubler son existence, et qu’une invocatrice vienne lui conférer une des pierreries des Belmont. Elle la protège, mais sa fille refuse de voir disparaître son père à son tour. Ninelle enfile la tenue de sa mère, elle lui ressemble comme deux gouttes d’eau, à l’exception de ses cheveux, et prend la route. Mais tout ceci est une autre histoire.

Aneira

Âge : Décédée à 28 ans

Date de naissance : 13/06/1225

Race : Humaine

Taille : 158 cm

Métier : Vagabonde

Musique thème

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