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Jourdain Danyah

L'héritier indigne

Jourdain Danyah, avait pris sa retraite de chasseur pour devenir professeur de magie blanche à l'école de Trigorn.

Factions

L'Assemblée des Mages

Lignées

Caractéristiques mentales :

Jourdain Danyah est un homme qui espérait voir l’unité plutôt que la discorde. S’il entendait les reproches que les non-mages faisaient aux mages, il savait que le maléfice ne se trouvait pas dans la magie mais bien dans le cœur des hommes.

Cette idéologie le mena à tenter de rallier chaque personne qu’il croisait, de mener chaque mage perdu à une cause plus juste et plus sincère. Il pensait que chacun avait le droit à une deuxième chance, qui qu’il soit, comme il en avait eu le droit aussi.

Malgré son implication dans la politique magique, il détestait profondément les faux-semblants qu’arboraient les archimages et n’obtint le titre que pour ses hauts-faits puisqu’il refusa de passer l’épreuve de l’Assemblée.

Convaincu du bon en chacun, il abandonna la chasse pour préparer les générations futures. Il pensait que l’éducation et la pédagogie viendraient davantage à bout du mal que la mort et la vengeance. Jourdain croyait en Aariba et essayait d’être fidèle à ses préceptes.

Quiconque le connaissait assez, découvrait dans le vieil homme un sens de l’humour très particulier. Il se jouait de son grand âge et beaucoup avaient oublié qu’il fut un chasseur aux côtés du Dragon de l’école de magie. Il se refusa à devenir Directeur puisqu’il ne se considérait pas assez digne.

 

Caractéristiques physiques :

Jeune, Jourdain était un homme bien bâti, quoique pas si grand. Du haut de son mètre soixante-quinze, il se vêtissait sobrement bien qu’il appréciât alors les teintes bleu – pour leurs propriétés apaisantes. Le crâne rasé, il s’était fait tatouer des runes sur celui-ci afin de catalyser son pouvoir… Et parce qu’il appréciait tout particulièrement irriter sa famille. Certaines runes n’avaient absolument aucun effet si ce n’est l’apparence.

En vieillissant, Jourdain s’appuya sur un bâton. Ses cheveux, aussi longs que sa barbe, dissimulèrent ainsi les runes qu’il avait de tatoués. Armé de quelques potions confectionnées par une membre éminente de l’école de magie de Trigorn, celles-ci servaient principalement à soulager ses douleurs et les cicatrices dissimulées sous sa peau. Armé de sa fameuse pipe qui, selon lui, complétait parfaitement son attirail de vieux mage ainsi qu’affublé d’un chapeau deux fois plus large que lui. Jourdain avait apprécié vieillir et ce malgré les douleurs.



 

Histoire :

« Je ne sais pas qui j'aurais voulu être. Un instant avant l'adolescence et mes premiers drames. Je ne connaissais le monde que des yeux de l'enfance, et je posai sur lui un regard sans haine, j'avais pour lui une empathie démesurée. »


Jourdain, né Tyrionval, est né en 1154 à Argelas. Premier fils d’André Tyrionval et petit-fils d’Elisabeth Azunel, il aura une vie faite de privilèges et d’opulence. Choyé et protégé, il sera prédestiné à hériter et, dès ses plus jeunes années, promis à une de la Bruyère.

Le pouvoir qui coulait déjà dans ses veines, issu du premier archimage du Royaume, le poussera à étudier la magie blanche. Ce qu’il fera, au début forcé, il se découvrira d’une véritable passion pour l’histoire que la magie lui permettra de découvrir. Son père, absent pour cause d’affaires familiales, le confiera à son grand-père. Celui-ci lui apprendra tout ce qu’il savait sur la magie et, dans sa prison dorée, ne saura jamais rien du peuple et des affres de la période des cendres qui ancrait ses griffes dans les racines de l’orgueil.

Jourdain était alors un enfant de noble, destiné à de grandes choses, se pensant l’élite d’une quelconque nation, lorsqu'il demanda à être envoyé en pèlerinage au Temple d’Aariba pour parfaire ses dons.

Là, aucun prêtre ne tenta de le protéger de la réalité des épidémies, de la pauvreté et des guerres sociales dont il n’avait eu cure.


« C'était avant que je ne comprenne l'indicible horreur de ce qu'ils nomment Humanité. Que de grandes palabres pour ne causer que de basses exactions, au destin toujours similaire. Mener l'immonde dans ses plus lointains retranchements. Il y aura toujours pire à trouver, je le sais ; j'en fus la cause. On n'absout aucun de ses péchés et les vains espoirs ne mènent qu'à un éternel recommencement. N'en avoir aucun, ne prémunit pas davantage du mal.. »


Face à une telle prise de conscience, Jourdain Tyrionval ne sut comment réagir. Il se retrancha dans la noblesse et dans la politique aux côtés de sa promise. Il manipula pour assurer à sa famille un avenir de richesses et de gloires. Jourdain, à peine adolescent, devint l’un des piliers politiques de la famille Tyrionval.


« Désenchantement, tu ne mènes qu'aux désillusions que même le cynisme ne parvient pas à désinhiber. Ton insidieux poison distille son venin à ceux qui se laissent bercer par ses sirènes. Il a planté ses serres dans le cœur des hommes, qui désormais s'enorgueillissent de leur résilience. Portez l'étendard de la vacuité de l'affect, qui, ici, n'y verrait pas la force des survivants. Celle de ceux qui n'ont point failli, ou qui malgré leurs failles restent debout ? Les mêmes schémas guidés par cette idole aux cernes creusées par les nuits du maléfice ? Naissent alors, comme les pétales des grandes dames de la nuit, des éclats ardents. Ils enflamment leurs ailes et deviennent cendres. Même froides, un éclat de braise peut en réchauffer le cœur, et permettre au brasier d'y découvrir sa véritable gloire. »


Quelque chose pourtant hantait les pensées de Jourdain Tyrionval, l’incitant à repousser son mariage avec sa promise. Une part de lui ne pouvait accepter les souffrances qu’endurait la population. C’est ainsi qu’il croisa la route d’un certain Ghendry. Celui-ci le surnomma Danyah et une idylle naquit entre eux. Aux côtés du Fondateur des Vigies Élémentaires, il délaissa le cynisme et l’ambition qu’il avait utilisés pour se protéger du monde.


« Qui sont les hommes, quand ils associent leur réussite et survie, aux ossements qui les bâtirent ? L'innommable ne remportera aucune de mes guerres, aucun bien à de tels prix ne saurait être nécessaire. Lorsque nous nous perdrons — l'heure viendra, comme elle le fit toujours — si l'espoir n'est plus permis, que pourront faire les glaces cendrées de la haine, face à l'aurore de l'espoir ? C'est en combattant à ses côtés que notre route dévie, menant à croiser d'autres perdus de la cause, sans lesquels, le sens perd la conscience. »


Il refusa de rejoindre les Vigies et s’en alla au Temple d’Aariba pour aider les populations, jusqu’à entendre des échos de disparitions et de meurtres incontrôlés. Il fit la rencontre de Brunehilde et de son époux. Il entama le combat contre eux deux, jusqu’à ce qu’une adolescente le rejoigne. Il apprendra que c’était Aude Richetour. Ils tuèrent ensemble son père mais il se refusa à abattre le dragon. Il l’enferma et durant plusieurs années, il tenta de la ramener à la raison.


« Le mal ne peut être inconnu, car on le renforce, il doit être combattu, sans que l'absolution ne nous touche. C'est un changement qui s'opère en profondeur, aussi lent que périlleux. Quelle que fut la route, chaque étape fut essentielle à nous mener là où naîtront un jour les éclats de rire en place des sanglots lancinant. »


Si personne ne croyait en cet objectif, peu à peu, il parvint à creuser sous la carapace du dragon et à la rallier au bien. Loin d’être capable de se purifier d’un si grand mal, elle accepta de devenir une chasseuse à ses côtés. Il se refusa dès lors son mariage et abandonna tout son héritage pour se consacrer à autrui. Il répudiait ce qu’il fut et les enjeux de la noblesse, ne désirant plus que se consacrer à propager le bien-être plutôt que la politique. En hommage à son amour perdu, il se nomma Jourdain Danyah. Il se rasa le crâne, marquant ainsi son départ de la noblesse.


« Sur le ressac des marées de cendres scintillent les actes manqués de nos espérances. Et qu'importent les tempêtes, resteront debout les uniques branches les plus solides, ceux qui comprirent que l'on ne gagnait pas une guerre, on n'y faisait que perdre. Quelle cause justifie d'en gorger les pavés de sang ? Il faut en modifier les fondations, en dénaturer le squelette, rallier chaque ennemi. »


Associés avec d’autres mages, Jourdain se porta garant de l’intégrité de Brunehilde afin d’aller combattre Nagash Iphurnus. En 1180, après de longues années de traque et de nombreux morts parmi les leurs rangs, l’archimage noir fut détruit. Jourdain Danyah et Brunehilde devenue Richetour s’allièrent dans la traque des mages noirs durant de très longues années. Cette traque s’accompagna de rédemptions en devenir, d’associations avec des créatures que l’on jugea corrompues. Ils préparèrent aux côtés d’autres, l’Assemblée des Mages qui imposa sa loi en 1212 à la suite du décret contre la magie noire de Roland IV. Soulagés par la chute de la magie noire, ils continuèrent de chasser les cendres. Peu à peu, Jourdain Danyah vieillit et risquait de plus en plus sa vie. C’est alors qu’il devint professeur et l’un des membres les plus éminents de l’Assemblée des Mages.

Aux côtés de Brunehilde Richetour, il protégea divers élèves des cendres qui composaient leurs familles et il prit Roselin Deschants, qu’il avait vu grandir au Temple d’Aariba comme apprenti et héritier.


« Tuez-les, et pour un mort, il en revient dix autres en quête de vengeance. Pour chaque nouvel allié, c'est le doute qui imprègne leurs rangs. Nul besoin d'en venir à de tels recours qu'ils tentent de nous imposer, c'est ce qu'ils essayent de nous faire croire. La zizanie semée par les graines de la rédemption deviendra la plus puissante des armes, nulle force vient des crimes, nulle puissance à l'ambition. »


Pourtant, son chemin n’était pas exempt d’erreurs, comme lorsque Tedeus Fossecrelle déroba l’écume des profondeurs. Celle-ci manqua d’aveugler à tout jamais Marius qu’il parvint à sauver in extremis.


« L'éclosion de l'unité est semée des ronces de l'individualité, de cet affrontement, brûler les ronces, les assassiner, fanera les fleurs alentours. L'échec comme occasion de réussite. Lorsqu'ils nous font croire que nous sommes ennemis, ne voir que des alliés à venir est mon précepte. »


Jourdain Danyah s’allia à Faern’aral aux côtés de la Directrice Richetour pour détruire l’artefact. Et il continua de tenter de protéger les mages d’une vindicte populaire menée par les exactions des Cendres.


« Telle est l'existence que je mènerai et je sais que je ne serais jamais le seul. »


Jourdain mourut aux côtés de Diane de Saphan, de Brunehilde Richetour et d’Adélaïde Fossecrelle, le 09 Deficos 1253. Assassiné par Rehnya Fossecrelle lorsqu’il protégea Diane de Saphan. Il y perdit la main, et mourut des suites de sa blessure avant que Roselin Deschants, son élève ne parvienne à le sauver.

Il fut enterré non-loin de Trigorn, sous le nom de Jourdain Danyah, celui qu’il avait pris toutes ces années à devenir et trouva enfin le repos.


Les paroles en italique qui ponctuent le texte furent les derniers mots de Jourdain, déclamés par Brunehilde Richetour aux élèves de l'école magie.

Jourdain Danyah

Âge : Décédé à 98 ans

Date de naissance : 07/05/1154

Race : Humain

Taille : 175 cm

Métier : Archimage de magie blanche

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