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Tesiath Tamus

T.T

Tesiath Tamus est un ancien soldat du Royaume des Roland, aujourd’hui à la retraite, il est devenu maître d’armes à Proncilia.

Factions

Lignées

Famille Tamus

Caractéristiques mentales :

De haute stature, Tesiath est un homme d’une cinquantaine d’années qui a conservé sa forme d’antan, si l’on oublie ses cheveux. Ses cheveux sont devenus blancs lorsqu’il avait une trentaine d’années. Il porte le plus souvent son armure, surmontée d’un manteau. Il porte un bouclier, offert par des elfes de Cirel, qu’il peut encore porter malgré ses vieilles blessures. Le maître d’armes a deux vieilles blessures qui le font souffrir, une à l’articulation du coude de son bras gauche et l’autre à la cheville. Ambidextre, il n’est désormais plus capable de combattre de la main gauche et se contente de porter le bouclier elfique qui lui fut offert. A l’omoplate gauche, il porte une marque de brûlure, marqué par les elfes noirs. Le Maître d’armes préfère parfois avoir un espadon, ce qui lui permet de moins se fatiguer au combat.

 

Caractéristiques physiques :

Tesiath Tamus est un homme qui, malgré son passé, a su se refaire une réputation. Celle-ci, comme la précédente fut gagnée à la force de ses armes plutôt que par sa verve qu’il réserve à ses disciples. Il se lancera alors dans de longues tirades, révélant un peu plus de l’homme qu’il est. Son expérience l’aura poussé à d’abord renier Narthe, celle-ci prend désormais une place toute particulière dans son cœur. Fort des enseignements de ses parents, alors représentants de la déesse de la guerre, il croit aussi fermement en Aariba. Ces deux divinités étaient intrinsèquement liées, il sait que la paix et la guerre sont un cycle nécessaire à ce monde, le vétéran pour autant n’apprécie pas la guerre.


Tesiath Tamus, ou T.T, accompagne d’ailleurs ses disciples aux tournois qu’il les envoie faire. Si l’ancien soldat en lui n’apprécie pas que le combat soit un spectacle, l’enfant qui se rêvait paladin apprécie les stratégies mises en place et les performances des combattants.

 

Histoire :

Acte I – Le Fils de la Grande-Prêtresse (1199 – 1213)

Chapitre 1 – Bercé par Narthe (1199 – 1205)

C’est au cœur de la cité des anciens guerriers qu’est né l’héritier de la Grande-Prêtresse et du Maître Paladin de Narthe, promis à un glorieux destin, il a été choyé par les différents membres du temple et envié par d’autres. C’était une époque où la Prêtresse Hyria et le Maître Paladin Masval étaient deux humains, ils se hissèrent ensemble à ces rôles de pouvoir avec l’ambition d’éloigner le Temple de sa réputation de repère d’elfes noirs.

Plaçant leur fils en avant, il devint rapidement une cible pour les personnes considérant que les deux figures emblématiques du Temple ne méritaient pas ce statut. Il grandit ainsi, entouré d’envie et de jalousie mais dans le giron de la déesse, béni par la fille illégitime de la Paix. On racontait alors que son ambidextrie était un signe de la déesse qu’il serait voué à devenir un grand combattant parmi ses pairs.



Chapitre 2 – Éduqué à la Guerre (1205 – 1208)

A peine eut-il l’âge de porter les armes, qu’il fut éduqué par les prêtres et prêtresses du Temple, se liant d’amitié avec les adolescents et enfants qui venaient en pèlerinage. On le retrouvait souvent à errer du côté des écuries d’Ibrin, se liant ainsi d’amitié avec le fils du palefrenier, Toli. Ensemble, ils se retrouvaient à faire tous les coups possibles, faisant tourner en bourrique le père de ce dernier qui voyait néanmoins d’un bon œil d’avoir le fils de la Grande-Prêtresse de Narthe pour ami. Son enfance s’écoula ainsi, paisiblement jusqu’au 11 amoria 1208, qui marqua le début des drames.



Chapitre 3 – Discipliné par les Drows (1208 – 1212)

Le 11 amoria 1208 un coup d’éclat frappa le Temple, un groupe composé de nombreux elfes noirs qui considéraient que d’aucune manière deux humains pouvaient représenter la déesse de la guerre, les rebelles prirent en otage la grande Prêtresse et le Maître Paladin. Ils prirent l’ascendant sur eux, étant donné leur supériorité numérique, puis souhaitant les abattre afin d’organiser un nouveau Sargath, ils les firent combattre nuit et jour, ne leur laissant que quelques heures de répit.

Hyria et Masval Tamus étaient loin d’être tels que les elfes noirs les décrivaient et avaient voué leurs existences à la guerre, à la chasse et aux combats. Fiers représentants de la Déesse et membres les plus éminents du Temple, ils luttèrent sans relâche dans un dernier baroud d’honneur. Ils avaient conscience que leur sort était jeté, mais ils se firent un devoir de partir avec les honneurs.

Tesiath n’eut d’autre choix que d’assister à la lente descente aux enfers de ses parents, engendrée par celui qui deviendra le futur Grand-Prêtre du Temple de Narthe.

Une semaine plus tard, ses parents moururent des suites des combats.

Afin de conserver leur position par rapport aux autres Temples, ils décidèrent de reprendre le flambeau de l’éducation de Tesiath pour soigner les apparences. En réalité, ils marquèrent son omoplate gauche de la marque de leur maison, le traitant comme un esclave, le disciplinant comme un chien de garde afin de le conditionner aux enseignements du Temple.

Il apprit ainsi à combattre, subissant divers sévices et autres châtiments, saupoudrées de mantras qu’ils assénaient, afin de conditionner son esprit à n’être qu’un garde du corps et l’empêchant par la même de nourrir une quelconque ambition.



Chapitre 4 – L’hérésie (1213)

Cette discipline le marqua, tout comme leur marque est encore aujourd’hui un souvenir brûlant et impérissable de ce que les elfes noirs ont fait à ses parents : il leur voue une colère et une haine à toute épreuve, née de la mort de trop. Ses parents étaient morts en combattant, les Oracles eux-mêmes lui avaient assuré qu’ils avaient rejoint le Palais de la Guerrière Eternelle. Mais les drows savaient qu’il avait noué des liens d’amitié, quand il refusa de combattre pour eux, délaissant ainsi la guerre, les elfes noirs prirent leur vengeance en assassinant Toli.

Comme un seau d’eau glacé, cela sembla le sortir de sa torpeur, il vola l’un des chevaux du palefrenier et s’enfuit loin d’Ibrin, réfutant les enseignements de la déesse qu’il pensait être justement représentée par le Temple.



Acte II – Le Bourreau du Royaume (1213 – 1236)

Chapitre 1 – Le chien de Proncilia (1213 – 1217)

S’il avait pris la fuite, il se retrouva très vite à Proncilia le seul endroit où il pensait pouvoir trouver asile loin de la vengeance des elfes noirs. Tesiath n’avait cependant aucun talent, aucune capacité si ce n’était celles du combat et de s’occuper des chevaux. Il fut repéré par le chef des écuries de la milice de Proncilia comme errant dans la rue. Déjà bagarreur, il se retrouva à de nombreuses reprises en moins de quelques mois en geôles, il lui offrit une fourche et Tesiath, n’ayant appris qu’à obéir se plongea dans sa nouvelle fonction.

Ainsi, il fut sommé par la milice d’exécuter nombre de missions, qu’il accepta afin d’avoir le gite et le couvert et parfois sous menace de retourner en geôles car s’il avait été éduqué au Temple, les règles qui s’y appliquaient n’avaient aucune fonction dans la grande capitale du Royaume.

Le 13 sanfio 1216 il fut recruté dans les rangs de l’armée, se refusant à entrer à la milice, il ploya le genou et jura fidélité à Adran Viple. Surpris par ses compétences martiales, l’Armée vit rapidement le potentiel du jeune garçon et lui confia des missions. Toutes celles demandant de la subtilité échouèrent, mais celles qui ne lui demandaient que de combattre furent un succès. Il devint ainsi le chien à la botte du Royaume, faisant régner l’ordre et les coups là où il passait. Les enseignements qu’il prétendait avoir oublié, de discipline et de rage, lui permirent de se faire un nom.


Chapitre 2 – Le loup d’Abheleim (1217 – 1222)

Il fut ainsi déployé à Abheleim où la situation avec les Sgurzs devenait compliqué, ils avaient tenté l’infiltration par tous les moyens possibles, mais à cette époque où Pignoval déjà entamait de s’élever en opposition au Royaume en place, ils envoyèrent le chien pour mater les Sgurzs dissidents qui dans le chaos ambiant essayaient de s’approprier le contrôle de la ville. Il dû faire profil bas et se présenta comme un fidèle du Temple de Narthe lorsque les troupes de Pignoval prirent possession de la ville. Mais c’était un homme discipliné, on lui avait confié une mission et toute son attention serait concentrée sur celle-ci, il continua malgré la prise de pouvoir de l’insurrection dans la ville indépendantiste, de traquer les Sgurzs.

Lors de la défaite de Pignoval, il reçu une nouvelle mission, de traquer tous les traîtres au Royaume qui avaient participé à aider l’homme. S’il n’était pas subtil, ses parents avant de mourir et le Temple, lui avaient enseigné la stratégie, ce qu’il mit en place de la pire manière possible, on parlera encore aujourd’hui à Abheleim le 19 falonas 1222 de la Boucherie du Musée, prenant place dans la nuit, plus d’une quinzaine de personnes auront été enfermée laissées seules avec le Loup du Roi et y trouveront la mort.



Chapitre 3 – Le chacal du Roi (1222 – 1234)

Traqué par Abheleim après le crime de guerre qu’il avait commis, il fut déplacé de villes en villes, surnommé le Chacal du Roi parce qu’à l’instar des charognards il n’avait aucune morale, son passage était bien souvent suivi d’enterrements. On ne l’envoyait jamais pour mener des enquêtes, le plus souvent il était mandaté pour traquer et abattre des criminels, il récupérait les charognes des enquêteurs. Durant cette époque, Tesiath voyagea à de très nombreuses reprises : de Naep à Argelas, de Trigorn à Proncilia. Il ne remit pour autant jamais les pieds à Abheleim ou à Ibrin. Le Chacal fut envoyé pour mettre à mort de multiples criminels, Isodore Dunkhan est celui qui a échappé pendant le plus longtemps aux crocs du Chacal.

Isodore Dunkhan le marqua de bien des manières, l’une des plus fines lames du Royaume, ses capacités de bretteurs étaient au diapason du monstre qui sommeillait en lui, surnommé le Bourreau des Chambres. Il terrorisa la population de Lhynn une première fois le 14 renop 1231 en torturant puis tuant une serveuse de la taverne, puis ses crimes continuèrent tandis qu’Isodore voguait de ville en ville, à chaque fois les serveuses étaient les cibles de l’individu. En arisis 1234, korsque la terreur devint trop importante parmi la population, le Bourreau des Chambres avait déjà tué plus de quinze femmes, ils envoyèrent le Chacal. Ce n’est que le 19 yuyio 1234 que le Chacal parviendra à l’acculer et à provoquer un duel qui s’éternisa. Les blessures sur les corps des deux adversaires se démultiplièrent, jusqu’à ce que Tesiath parvienne à le vaincre ; il fut blessé si gravement qu’il dû être mis au repos et aujourd’hui encore son bras gauche a de graves faiblesses, les nombreux exercices qu’il effectua pour en conserver la mobilité le sauvèrent de l’amputation.



Chapitre 4 – Les cauchemars d’un homme (1234 – 1235)

Ses blessures le mirent hors d’état durant presque un an, alité pendant deux mois puis récupérant progressivement sa mobilité et sa musculature, il se retrouva seul et sans mission à accomplir. Après plus de deux décennies au service du roi et toujours en mouvement, se vouant corps et âmes dans les ordres qu’on lui donnait, on aurait pu penser que de pouvoir se reposer lui aurait fait du bien. C’est en s’arrêtant qu’il entama de réfléchir, la population lui vouait non pas une haine féroce, mais bien une crainte terrible pour ceux qui estimaient sa réputation. Le Chacal était un assassin au service du roi, on l’avait envoyé traquer des meurtriers bien sûr, mais toute personne qui parvenait à s’échapper trop longtemps du roi prenait le risque de devenir une cible.

Le Chacal du Roi était une bête, capable de tuer de sang-froid, inflexible et incapable d’émotions selon ce que l’on disait de lui à cette époque et en cela, aucun Bourreau des Chambres n’aurait pu faire oublier la Boucherie du Musée ni le Carnage de Laucian. Il avait toujours eu que peu de considérations pour ce que l’on disait de lui, encore fort de son éducation à la drow, son objectif était toujours de remplir ses missions, son estime pour le Royaume l’avait rendu sourd à ses actions. Cette période seul à seul avec ses pensées, au milieu d’une population qui le craignait le poussèrent à réfléchir. Il soupesa ses actions, porta le poids de ses crimes sur les épaules, traversa les dédales des introspections et il décida de disparaître faisant de lui ce qu’il avait déjà traqué pour le Roi : un déserteur.



Acte III – Le Déserteur (1235 – 1241)

Chapitre 1 – La Fuite (1235 – 1237)

Il avait recouvré une bonne partie de ses compétences et capacités physiques, instable psychologiquement, Tesiath entama un long voyage, fuyant les autorités et sa tête mise à prix. Les envoyés du Royaume ressortaient rarement indemnes des rencontres avec lui, lorsqu’ils en ressortaient vivant. Tesiath n’avait jamais appris à combattre sans finir par donner la mort, on ne l’envoyait pas arrêter des gens pour les mettre en prison et éviter la potence diminuait les risques qu’ils puissent s’échapper. Aussi, à force de suivre autant de fuyards, il avait fini par apprendre ce qui fonctionnait de ce qui était une erreur.

Cette vie ne lui convenait pas, Tesiath avait toujours ce besoin qui l’oppressait de combattre, il était né là-dedans et à chaque fois qu’il levait son arme et qu’il entamait un combat, il s’imaginait faire survivre les enseignements que ses parents lui avaient confiés. Pourtant, à sa différence, ils s’étaient toujours refusés à suivre les ordres préétablis, là où il était un homme obéissant, il avait une image en tête de parents qui incarnaient la volonté du changement. Adapter les dogmes, les modifier jusqu’à se les approprier ; il en était incapable, cela devint évident en 1237 lorsque les armées de Norgûl se présentèrent au mur.

Tesiath était un soldat, c’était son identité et son essence, il avait peut-être été la version monstrueuse, se disait-il alors d’un soldat, mais ce Royaume il l’avait habité et protégé.



Chapitre 2 – La Grande Guerre (1237 – 1238)

Cela le poussa à rejoindre les rangs des alliés, dissimulé se servant de sa haute stature et d’une armure qu’il avait dérobé sur les routes, il se fit passer pour un elfe. Il avait certes des épaules deux fois plus larges qu’eux, mais les humains n’étaient pas vraiment habitués et de toute façon ils avaient d’autres problèmes plus urgents. Il combattit alors, au Mur du Bout du monde. Il participa à la guerre, c’est ainsi qu’il fut à nouveau blessé, cette fois à la cheville, un elfe avait déjà de grandes suspicions à son sujet, s’ils ne se connaissaient pas tous, le fait qu’il ne parle avec aucun des leurs dans une communauté aussi soudée que la leur, avait fini par lui mettre la puce à l’oreille. Cet elfe qui se nommait Olwë faisait partie des plus jeunes envoyés au combat, bien qu’il fût malgré tout de deux cents ans son aîné, maniait une lance avec laquelle il repoussa les ennemis qui avaient blessé Tesiath. Ensemble et péniblement ils réussirent à s’éloigner du cœur de la bataille.

La discussion qui suivie fut pour le moins véhémente, l’elfe qui l’avait sauvé attendait des explications que Tesiath se sentait incapable de fournir, mais elle marqua le point de départ d’une amitié, elle était née dans le sang…



Chapitre 3 – Vent de Liberté (1238 – 1240)

L’amitié pérennisa dans la liberté retrouvée, les combats au mur avaient eu un bref moment de paix au cours du mois de deficos 1238 durant lequel Olwë fut rapatrié à Cirel, son jeune âge le forçait à devoir y retourner plus souvent que ses confrères. Tesiath apprit ainsi de lui qu’il était le dernier héritier d’un très vieil elfe dont les habitants mais surtout lui devaient s’occuper. Le temps était passé et peu à peu, le Chacal apprenait à être davantage que cela et cela déliait sa langue. Lorsqu’Olwë lui proposa de l’accompagner, malgré ses hésitations, Tesiath accepta. Il se senti couard mais au contact de son nouvel ami, il apprenait à placer ses propres envies et volontés avant les ordres qui lui étaient données. En l’occurrence, le Royaume avait toujours sa tête mise à prix et chaque jour qu’il passait au mur imposait le risque qu’il ne se fasse découvrir.

Une fois de plus, il apprit à renoncer à ce qu’on l’avait forcé à être, et cette fois son départ le mena droit vers Saphan. Là-bas, il y découvrit une vie tranquille, venant parfois dans la forêt de Cirel, escorté par son nouvel ami. Il se mit à apprendre leurs us et coutumes, partageant de bien des manières une haine mutuelle envers les drows, Tesiath raconta pour la première fois de son existence son enfance auprès du Temple de Narthe, il rendit ponctuellement des services aux elfes qui années après années apprirent à l’accepter sans pour autant le laisser monter dans la cité elle-même. Il reçu ainsi en présent de la part d’Olwë une épée qu’il parvenait à manier de la main gauche malgré l’ancienne blessure à son bras gauche infligée par le Bourreau des Chambres.



Chapitre 4 – Than o iaur, ou le Bouclier du Jour (1240 – 1241)

Les services qu’il rendait aux elfes l’emmenèrent à redevenir un fugitif dans le royaume des hommes, qu’ils doivent porter un colis, parfois même retrouver un objet qu’on leur avait dérobé, Tesiath apprenait non seulement à avoir des amis, qu’il n’avait plus eu depuis la mort de Toli, mais également à combattre sans donner la mort. Un escadron d’elfes noirs fut envoyé aux abords de Saphan, contournant la cité des hommes pour tenter de se rapprocher de Cirel. Il découvrit à ce moment l’histoire de l’archimage Brizza qui avait tenté d’attaquer les humains et qui avait entraîné une guerre civile, à la suite de celle-ci de nombreux elfes avaient fuit la cité jusqu’à se retrouver au cœur de Dro’Xun dont la reine, Liliam Url, était une ancienne elfe de Cirel. Aussi, l’abondance d’elfes bannis qui avaient fini leur lente transition, avaient des contentieux à régler avec les elfes.

Il établit alors une stratégie portée par la voix et la confiance d’Olwë afin de les mettre en déroute, celle-ci fut un franc succès, la guerre au mur du bout du monde dans laquelle les elfes étaient des alliés, avait permis si ce n’était pas d’oublier les anciens litiges entre eux et les hommes, au moins à la rendre moins omniprésente. L’alliance des humains et des elfes permit de repousser l’escadron de Dro’Xun jusque dans sa cité souterraine le 18 grimstel 1240. L’un des elfes présents alors décida de lui offrir un objet pour le remercier, c’est ainsi qu’il reçut le Bouclier du Jour, un artefact qui avait été enchanté pour peser très peu et il devenait ainsi capable de manier un bouclier digne de ce nom à la main gauche sans trop en souffrir.

Un an plus tard il décida de quitter la cité des elfes, s’il appréciait les instants auprès d’eux, il ne pouvait pas éternellement rester ici et il avait toujours appartenu au Royaume. Il était désormais temps pour lui de payer sa dette. Il s’en alla, sans oublier de promettre de revenir de temps à autres à Olwë, et rejoignit la ville des généraux : Proncilia.



Acte IV – La Purge (1241 – 1245)

Chapitre 1 – Payer sa dette (1241 – 1242)

Le Chacal du Roi décida donc de revenir à Proncilia, immédiatement arrêté, il négocia des services pour y retrouver sa liberté. Bien qu’il ne soit pas en position de le faire, il connaissait tous les moyens pour parvenir à l’arrangement qu’il désirait. Avant de revenir, il avait beaucoup réfléchi et s’était accordé de leur rendre de multiples services avec une date butoir pour racheter sa liberté et payer de son crime. Quatre ans durant il redeviendrait le Chacal du Roi avant d’être finalement libéré de ses obligations.

Ils acceptèrent, le Chacal du Roi fut de nouveau sur la circulation, alors qu’avant il aurait pu refuser certaines missions, aujourd’hui il n’avait plus cette option, il regretta longuement d’être parti de Cirel car il se retrouvait piégé dans de multiples actions. Cependant, il avait changé, à Cirel et grâce à son amitié il avait appris à interagir avec les gens et il n’était plus le chien fou et avait pris de l’âge. Plutôt que de les tuer comme il était souvent insinué, il les ramenaiet en geôles, se refusant à devenir un bourreau à nouveau.



Chapitre 2 – Prendre sa part (1243 – 1244)

Tesiath fut à nouveau envoyé au mur du bout du monde, cette fois sous les couleurs du roi et non plus sous une armure elfique volée. Il possédait toujours son bouclier du jour qui le rendait aisément reconnaissable sur le champ de bataille. Si auparavant le Chacal était un solitaire, celui qu’il était devenu tâchait d’échanger avec ses frères de guerre, il finit peu à peu par leur apprendre certains coups, tous n’avaient pas eu la chance d’arriver sur le champ de bataille en sachant correctement se battre et si les duels ne permettaient pas de préparer un homme à la guerre, ils lui permettaient d’agir plus rapidement. Il s’imaginait finir sa servitude au mur, ou périr avant, mais Tesiath ne put pas prévoir la guerre contre les lycans durant laquelle ses capacités furent réquisitionnées.


En 1244 il retourna à Proncilia pour affronter les lycans, une fois de plus, il finit par commettre un massacre au nom du Royaume, c’est le 17 Persu 1244 qu’il découvrit un jeune garçon devenu orphelin à cause de la guerre et terrorisé par les lycans, il ne put se résoudre à le laisser repartir dans l’orphelinat d’Abheleim connaissant cette ville et ses travers, il le prit alors sous son aile.



Chapitre 3 – Libéré de ses Chaînes (1245)

Il se retrouva libre après la guerre contre les lycans mais cette liberté avait le prix d’un jeune garçon sur lequel il devait veiller désormais, cela ne l’empêcha pas de l’emmener avec lui à Cirel. Richard et Tesiath se retrouvèrent ainsi sur les routes, il fit découvrir à l’adolescent les plaisirs des voyages en forêt et de ne vivre que du minimum tandis qu’il se relevait péniblement de son deuil. Tesiath, bien que plus capable d’échanger avec des humains n’était pour autant pas si doué que cela pour les personnes qui devaient vivre un deuil, il ne lui apportait pas tant de réconfort que de distraction.

Le garçon pourtant apprécia ces moments, ils lui permirent de garder les pieds sur terre et de se passionner pour la vie en forêt, lui qui n’avait connu que Proncilia depuis sa naissance n’était pas habitué à ce soudain calme, loin des gens et des différentes personnes qui peuplaient la cité qui ne dormait jamais. Il apprit ce qu’il avait à lui apprendre et rencontra Olwë qui s’attendrit devant le jeune garçon.



Acte V – T.T, le retorse (1246 – 1252)

Chapitre 1 – Retour à zéro (1245)

Ils retournèrent à Proncilia, Tesiath vécu d’abord dans une petite bicoque à l’est de la grande ville, dans les quartiers malfamés avec le jeune garçon, ne sachant comment gagner de l’or et le sien ayant disparu lorsqu’il avait commis son crime de trahison, il suivit les conseils de Richard et devint un maître d’armes.

Les moments qu’il avait passé au mur avec les soldats ensuite avec Richard, lui avaient plu, s’il ne voulait plus combattre comme il l’avait fait toutes ces années, il reconnaissait la valeur d’un bon combattant et il savait alors qu’il était très important pour chacun d’être capable de se défendre.



Chapitre 2 – Discipline (1245 – 1250)

Les premiers à venir étaient des gens du quartier est, ses cours étaient peu onéreux mais sa réputation d’assassin qui lui collait à la peau posait problème pour les personnes bien nées qui avaient plus d’or à lui confier. Aussi, il entama de donner des classes communes aux différentes personnes qui venaient. Dès lors, tous les Zanda et Ganis, quatre heures étaient réservées à tous les élèves et à quiconque voudrait venir à condition de payer sa part. Peu à peu, des gens de l’est, ses élèves se différencièrent, il retrouvait beaucoup de femmes qui n’avaient pas apprécié leur séjour auprès de certains autres maîtres d’armes et ses prix accessibles faisaient de Tesiath quelqu’un de réputé. Il parvint à obtenir une maison à l’ouest en négociant avec la banque et quelques arrangements proposés par ses élèves venus de l’est. Richard, quant à lui, devint un chasseur. Il avait pris du temps à ne plus avoir une crise d’angoisse à chaque fois qu’il croisait un lycan, ce fut notamment grâce à l’aide d’un loup qu’il avait décidé d’adopter sur les conseils de Tesiath.



Chapitre 3 – Maître d’Armes Émérite (1251 - …)

Les cours de Tesiath étaient particuliers, c’était le moins qu’on pouvait dire, mais il s’était forgé une suffisamment bonne réputation si bien qu’il aurait pu augmenter ses prix, il décida plutôt de les laisser tels quels ceux-ci lui permettant de vivre confortablement grâce aux nombreux élèves et à l’aide qu’il leur apportait pour trouver un métier. C’était ainsi qu’il fonctionnait, les différentes personnes qui venaient suivre des cours auprès de lui finissaient par lui donner des contacts, avec ceux-ci il proposait parfois certains élèves qui accepteraient de venir. Chacun y gagnait, il assurait de proposer des gens formés, et ceux-ci pouvaient s’exercer au cours de différentes missions. Il n’était pas rare non plus qu’il aille couper du bois ou en forêt avec certains de ses élèves. Ses cours différaient de bien des manières de ce qui était proposé dans la capitale, mais le Maître d’Armes était incapable d’enseigner les choses comme ils le faisaient, cela lui rappelait trop le temple de Narthe. C’est ainsi que Tesiath Tamus, surnommé T.T par quelques-uns de ses élèves au point que cela devienne son surnom final devint Maître d’Arme à Proncilia.


Tesiath Tamus

Âge : 53 ans

Date de naissance : 17 Yuyio 1199

Race : Humain

Taille : 192 cm

Métier : Maître d'Armes

Campagnes jouées

État civil

Gabrielle - Daredjan Shanley

Gabrielle - Daredjan Shanley

La Borgne

La Borgne

Jeanne Hurlefreux

Jeanne Hurlefreux

Olwë Falanyel

Olwë Falanyel

Jehane Lius

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Richard Tamus

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