HRP :
Dans un soucis pratique j'attends au maximum deux protagonistes supplémentaires pour interagir avec eux de manière fluide et ne pas faire un cycle de réponses trop long, merci pour votre compréhension. Je tâcherais de ne pas trop tarder dans mes réponses et de quitter proprement en RP le poste si jamais la flemme vient à me gagner. Vous êtes libres d'arriver comme vous voulez, j'ai fait une intro si nécessaire.
Un soupire quitta ses lèvres tandis qu'elle poussait la porte de l'auberge de Naep en ce début de soirée particulièrement frais à ses yeux pour la saison. De tout ce qu'elle avait toujours entendu sur le continent il faisait toujours frais pour la saison.
Machinalement ces doigts d'acier quittèrent le confort chaleureux de sa fourrure tandis qu'elle passait la porte et découvrait l'âtre accueillante, le heaume accroché à sa taille dévoilait dans son absence des traits qu'elle savait marqueraient au moins pour les minutes qui suivraient l'esprit des voyageurs, mais pas plus que ses yeux qu'elle employait à balayer la salle jusqu'à trouver un coin plus reculé afin de s'y installer dans l'immédiat. Elle venait d'arriver et si il était bon de ne pas traîner pour se familiariser avec son nouvel environnement, tout son corps insistait pour qu'elle repose la tension qui y demeurait au moins l'espace de quelques instants.
Lourdement elle se laissa choir, ce qui n'était pas dans ses habitudes et le grincement du tabouret fit rosir ses joues à l'idée que le premier pas posé sur les terres de Roland l'avaient immédiatement transformée en une vulgaire mercenaire au regard de tous. Passé la gêne elle chassa de son esprit les quelques regards encore insistants à son égard pour se laisser voguer aux souvenirs des mers qu'elle avait arpentée pour la première fois en étrange compagnie. Trop longtemps peut-être, pour ne pas constater durant les longues secondes qui suivirent que dans l'épuisement elle avait précisément pris place où une choppe trônait déjà, dont le propriétaire se tenait à présent à côté d'elle. Couverte par la honte elle s'apprêtait à se confondre en excuses, avant de s'attarder bêtement sur ses traits, plus longuement, produit sans doute de la longue traversée pour arriver jusqu'ici qui ralentissait considérablement ses facultés mentales.
Sexe : Femme
Race : Humaine
Taille : 168 cm
Tranche d'âge physique : 28 ans
Morphologie : Légèrement musclée
Couleur et longueur des cheveux : Noirs, mi-longs
Coiffure : Un genre de carré asymétrique
Couleur des yeux : Bleus clairs
Tenue (description globale en cas de désaccord avec la skin) : Armure complète sans blason visible, fourrure au niveau du col et heaume à la ceinture, en compagnie d'une main gauche et d'une épée bâtarde.
Armement & équipement :
→ Sac à dos
Signe distinctif : Imposante tâche de vin donnant une sensation de tâche de sang/cicatrice, multiples grains de beauté sur le visage, cheveux et peau particulièrement entretenus bien que visage un peu pâle

Un mince sourire étira les lèvres de Nelya à sa remarque. La solitude n’était pas une habitude. Il restait difficile de l’être au milieu d’une famille aussi présente que la sienne. Mais quitte à entamer un voyage, elle préférait également se perdre aux côtés d’autres.
« Si cela venait de vous, on dirait en tout cas la bonne morale d’un conte. »
Puis lorsque l’attention de son interlocutrice se tourna vers l’énigme sous son index, Nelya ne put que dodeliner de la tête.
« Il l’est. En tout cas, une part de lui ne peut se résoudre qu’avec elle et le don de voir certaines choses qui demeurent invisibles aux yeux des autres. Oh, je ne suis pas chaman. Le monde des esprits ne m’a jamais ouvert ses portes, je lui préfère définitivement celui des rouages de toute façon. »
Peut-être le monde des esprits était-il un rouage du leur, sans eux, rien ne pouvait plus exister et tout perdait de sa saveur. Son esprit s’abîma quelques secondes avant d’en revenir à la femme devant elle. Un mince sourire étira ses lèvres et elle lissa sa tenue d’un geste maladroit, retrouvant peu à peu une contenance.
« Non… Je suis désolée, mais les histoires de famille… Enfin, j’ai déjà bien assez à faire avec la mienne pour me soucier des autres. Enfin, je peux au moins vous recommander d’éviter l’une des familles locales. C’est biaisé, affirma-t-elle, un sourire pas le moins contrit sur le visage. Mais les Stehbran, vous devriez les éviter. Ils trempent dans des affaires sordides, de ce que j’ai compris. De plus, ils sont nos… Opposants politiques. Vous vous retrouveriez bien vite prise entre deux feux. »
Elle grommela.
« Même moi, si j’avais le choix, j’éviterais de me retrouver dans ces affaires. »
D’une gorgée, elle fit passer le goût amer qui envahissait sa gorge et son palais avant d’en revenir à Marianne.
« Le continent est incroyable. Nous avons engagé un précepteur pour nous aider avec tout ça. Je trouvais ça barbare, mais… Enfin. Il existe le blobball à Argelas, une sorte de sport avec un blob et particulièrement brutal, mais très intéressant d’un point de vue stratégique. Le temple de vie, bien sûr. Mais en allant au sud, vous devriez vous méfier de la forêt des ombres, même s’il y a le temple de Vanilius, non loin, les nécromanciens sont attirés comme des papillons d’une flamme. »
Les paroles se déversaient de ses lèvres sans qu’elle eût l’occasion de les retenir, plus tard, elle culpabiliserait d’avoir tant monologué. Plus tard, pas maintenant.
« Et puis, il y a Khuzdul avec son petit village pittoresque à ses pieds. Ce que Fulmyne a de feu, ils l’ont de neige ; des neiges éternelles qui ne fondent pratiquement jamais. Sans partir aussi loin, en restant à Naep, il faut savoir que c’est un lieu fait sur mesure pour les aventuriers. On dit que Saphan est la ville aux mystères, Naep est la ville à lever le voile sur eux. D’aucuns parlent du Gjanajo, une légende locale que l’on peut chercher à explorer. Il y a également dans les forêts de nombreux phénomènes étranges. »
Une nouvelle gorgée.
« Mais, vous apprécieriez la forge locale, les Thornemal se font faits leur nom grâce à leurs talents. Cela vaut la peine d’y regarder, voir si vous y trouveriez votre plaisir. »
Elle pencha la tête, concluant son propos.
« La question n'est peut-être pas ce qu'il y a d'intéressant, mais ce qui ne vous intéresserait pas, je crois. »