

50.0%
Phase croissante

83.2%
Phase décroissante


17.3°C
Partiellement nuageux


10.2°C
Ensoleillé


Journal d'Elena, date inconnue.
"Après être revenus de la salle de la ville submergée, les Marche-Zéphyrs décidèrent d'explorer l'aile gauche du batiment, composée de trois pièces :
Le tombeau de Serrata en premier était un lieu dédié à la sépulture de Serrata qu'ils décidèrent de ne pas profaner. Sur la tombe était inscrit le poème suivant :
Ci-gît de nos espoirs la finalité.
Du sang rubis trouvèrent avenir,
De la couronne rubis, tout perdirent,
Ainsi, sous sa bouche, affamés,
Nous rendirent les armes.
Une statue de Vanilius au fond et deux statuettes prosternées ainsi qu'une bougie agrémentait le reste de la pièce. La bougie fut approchée par Cyrha dont la main se glaça et les runes derrière elle ne bougeaient pas. Puis, la statue de Vanilius au fond fut saluée d'une prière de Nils qui, ce faisant, dévoila l'un des mystères de la pièce. Les statues de la prêtresse Annae et du prêtre Qebesce se redressèrent, dévoilant leurs visages respectifs et quand trois personnes eurent prié, le ciel s'anima et les yeux de Serrata s'ouvrirent. Pour autant, l'artefact présent au cœur de la tombe demeura invisible et caché de tous.
La salle de la fresque de Monarielle leur offrit une version différente d'autres événements, dans un premier temps, à l'entrée, ils découvrirent une statue grande de trois mètres de haut, qui s'avéra être responsable de l'apparition d'une harpe imprégnée de magie. Au cours du premier morceau, elle anima la fresque dévoilant Monarielle sur sa barque qui chavira. La lune pleine fut à ses trois quarts. En marchant sur la fresque, Parfait déclencha des chutes de poussière sur la statue, la prudence leur intima de ne pas marcher dessus à nouveau. Puis, Cyrha s'approcha de la statue pour tenter de toucher la harpe... Jusqu'à être possédée par Mona, la création de Monarielle. Elles inversèrent leurs places, la Serf prenant possession de la statue et la gardienne de Cyrha qui joua un nouveau morceau. De celui-ci, la fresque s'anima à nouveau, dévoilant Monarielle qui vogua jusqu'à une île pour y bâtir un phare. La réflexion de Nils leur permit de confier à Mona l'ouvrage de Cyrha pour traduire ce qu'elle disait dans une autre langue. Ils apprirent ainsi que Kema signifiait oui et qu'Amo signifiait non, pour peu que ça fasse une utilité. Elle leur expliqua bien plus clairement comment la cité cachée avait été perdue et que Serrata fut la dernière née. Elle leur raconta aussi l'épopée de Monarielle sur l'île aux miracles, certaine que celle-ci avait disparue pour lutter contre l'influence de Poehina, qu'ils devinèrent être la régente rubis. Ils apprirent aussi que le Tyran Aloïs avait supplanté la régence au clan du crépuscule du sud du monde. Et pour des affaires plus actuelles, ils découvrirent que Ghendry était venu jusqu'ici également, bien que Mona fut en peine de donner son nom, et qu'il semblait chercher à libérer Syeh de sa prison de glace et qu'afin d'accéder au pavillon, ils devaient recevoir la bénédiction des atlantes dans la troisième salle. Ils finirent par la laisser rendre son corps à Cyrha, ne pensant qu'après que la statue se soit reposée sur son emplacement, à lui donner leurs noms.
Enfin, après toutes ces péripéties, ils finirent par accéder à la salle aux atlantes où les tentatives de remplir d'eau le bassin se soldèrent par un échec, jusqu'à ce qu'Adwarin, déduisant des sensations de difficulté à progresser, déduise qu'il fallait emplir le bassin de l'air. Quoique sceptiques, les Marche-Zéphyrs l'imitèrent pour souquer l'eau, bon gré mal gré et finirent par activer la magie des lieux. Les yeux clos, ils voyaient désormais un autre monde sous-marin dans lequel ils ne pouvaient parler sans se noyer, les yeux ouverts, la salle demeurait la même. Les atlantes dévoilèrent que Ghendry avait menti et avait provoqué l'engloutissement de la ville submergée en dérobant le pouvoir du pavillon, ce qui les rendit particulièrement méfiantes à leur égard et pas aussi enclines à répondre que Mona. Ils finirent par recevoir leur approbation, au gré d'une longue négociation pour accéder au pavillon et furent mis à la porte sans autre forme de mondanités !
Ils retournèrent dans la salle principale à la suite de ces événements."