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Édouard

Sans-Visage

Édouard est l'un des chasseurs de monstre de la Guilde, actuellement à Nahand pour une traque.

Factions

Guilde des Chasseurs

Lignées

Description mentale

La plupart du temps il se présente comme un certain Ted, un mercenaire qui a par le passé accompli de nombreuses missions, il n'est pas avare en aventures accomplies qu'il décrira à grands renforts de gestes de bras, symbolisant leur importance. Ted est une personne au tempérament jovial ; il dévoilera bien souvent ses dents dans des éclats de rire aux boutades les plus bancales.


Ce tempérament jovial s'accompagne d'un certain accent venu de Harroka, dont il serait originaire, il en arbore un air chaleureux qui pourrait désarçonner les froids habitants du continent. Connu par certains services des corps armées ou des milices, il n'était pas rare que le jeune homme finisse par surgir lorsque des créatures monstrueuses apparaissaient pour s'en charger. Auquel cas, sa coopération et son air avenant lui permettent de rallier même les soldats les plus réfractaires à la présence d'un civil dans leurs affaires.


En réalité, Ted n'est qu'une identité de façade que s'est forgé Edouard.


Description physique

Édouard n'est pas spécifiquement grand, ni petit. Ses cheveux blonds sont parfaitement coiffés et tirés en arrière, dévoilant ses traits que sa capuche camoufle la plupart du temps. Une cicatrice barre sa lèvre supérieure sur la droite ainsi qu'une ombre de trois jours s'étire sur sa mâchoire. A l'exception de ses yeux aciers, Édouard n'a pas un physique d'exception. Il est d'une banalité affligeante que seuls ses yeux parviennent à briser.


Au niveau de ses tenues, elles sont sobres bien qu'elles mettent en valeur son physique avantageux, taillé par ses années de chasse aux hanches étroites et épaules larges. Loin des montagnes de muscles à quoi peuvent ressembler certains chasseurs, il est tout en finesse.


Si on demande, Édouard a toujours une arme de jet, une arme de contact et sous son grand manteau noir des mailles qui le protègent. Pour autant, personne ne semble d'accord sur quel type d'arme il arbore, l'homme en change plus souvent que de ses tenues. Ses armes sont également plutôt sobres et n'arborent ni bijoux, ni matériaux précieux ; il privilégie l'efficacité.


Extrait de journal

1226

Aujourd’hui, je vais perdre mes souvenirs. Mais pour cela, je dois d’abord les relater et les conserver en un lieu que je connaîtrai, afin que si – d’aventure - j’ai besoin d’eux, je puisse les retrouver. Mon nom est Justin, je suis né le 8 Yuyio 1211 dans le village paysan qui borne la frontière avec le Royaume Lycan. Mes parents sont ce qu’il y a eu de plus humain, j’ai déjà vu ma mère pleurer à cause de la mort d’un oiseau, et mon père l’enterrer pour lui faire plaisir. Je me suis toujours senti en marge de cette famille, comme si quelque chose en eux me manquait à moi. Mais pour être sincère, ça ne m’a jamais dérangé. Peu de choses me dérangent, de fait, c’est là toute ma différence. Nourrisson, mes parents disaient que j’étais un enfant « peu communicant », selon leurs propres termes ; les autres enfants possédaient d’intenses émotions. Je n’avais rien de cela, et je n’aurais sans doute jamais rien de cela. Je restais dans l’observation, dans une sorte d’apathie constante. Bien évidemment, il m’arrivait de chercher à me passionner, mais là encore, ma différence sautait aux yeux. Si les autres enfants éprouvaient des moments passionnels pour les jeux, pour le dessin et ce genre de choses, je ne cherchais pas à faire cela, je préférais la solitude, mes phases de passion étaient brèves et rares.


Mon premier intérêt fut la compréhension de la poussée des plantes dans les champs, je passais des heures, assis sur le rocher qui bordait le champ qu’exploitaient mes parents à essayer de comprendre comment une petite graine pouvait devenir ces grandes tiges de blé. Une fois que j’eus compris en surface le procédé, l’intérêt retomba et moi également dans cette sorte d’apathie qui inquiétait mes paternels. Mon second intérêt fut dans la compréhension des cycles lunaires et du cycle solaire, une journée durant laquelle je restais à observer le cadran solaire tout en observant l’astre, ma mère vint m’expliquer que le soleil se déplaçait toujours à la même vitesse et que lorsqu’il était haut dans le ciel, il était midi, j’en profitais pour lui poser la question sur les lunes. Elle semblait revivre alors que je posais les questions de l’enfance, que j’agissais presque normalement. Cela ne dura pas.


Replongeant dans l’apathie, elle replongea aussi dans ses questionnements inquiets à mon sujet. Son nom était Marlène, elle voulut me montrer l’art. Elle essaya les dessins, mais je ne saisissais pas l’intérêt de faire cela, et j’avais beau m’y essayer tant que possible, ce lapin ne ressembla jamais à rien d’autre qu’à une sphère ornée de deux longues oreilles, elle essaya la musique, mais mon père finit par la supplier de m’ôter cet harmonica de la bouche, tous les arts possibles et inimaginables furent essayés, aucun ne réussit. Je n’éprouvais aucune frustration ni aucun intérêt pour ces éléments, je me contentais la plupart du temps d’essayer et de l’observer. Elle fut probablement ma plus grande source d’inspiration, tant ses mimiques semblaient naturelles. Alors, le soir, seul dans ma chambre, j’allumais une petite bougie et m’observais dans le reflet de ma fenêtre. Ce fut mon intérêt qui me dura le plus longtemps. De mes sept à mes huit ans, chaque soir en silence dans ma chambre, devant le miroir, j’essayais d’arborer les mêmes expressions faciales que ma mère. Ses sourires, ses plissements d’yeux, jusque dans la légère torsion de sa bouche. J’en fis de même avec mon père. Une fois que j’eus l’impression d’être convaincant, je les observai tous deux, loin de mon apathie habituelle, afin d’analyser quand chaque expression faciale apparaissait.


J’avais eu cet intérêt en sentant que les enfants du village me détestaient et parce que je devais un jour être adulte, je ne pouvais me faire détester de tous parce que mes expressions n’étaient pas en adéquation avec les leurs. J’étudiais alors, et je le fais encore aujourd’hui, chaque mimique faite, chaque sourire en coin, plissement du nez. N’ayant jamais eu que deux expressions faciales : l’habituelle et celle qui apparaissait quand mon intérêt s’éveillait, il m’arrivait même d’avoir des crampes à la mâchoire. Mais peu à peu, je remarquais qu’on me fuyait moins, que ma mère avait moins cet air - que je pensais être celui de la frustration à l’époque - inquiet. J’ai tant observé et si bien les différentes expressions, que je sais déceler celles qui, comme les miennes, sont simulées, fausses. Je pensais être le seul à le faire, mais tous le font. Le but, cependant, diffère, je le fais pour combler le vide qui se lit sur mon visage, ils le font pour camoufler d’autres expressions.


Cela étant, tout fonctionna parfaitement, je réussis à faire en sorte qu’un individu me considère comme un ami. À l’époque j’étais mauvais en comédie, si les autres ne me détestaient plus, ils se méfiaient, je n’avais pas encore réussi la finalité de cet intérêt : faire en sorte qu’ils m’apprécient pour que tout devienne plus facile. Mais cet individu, dont je dois taire le nom au cas où quelqu’un tombe sur cet ouvrage, acceptait finalement mes fausses expressions tordues et étranges. Plus que cela, il disait de moi que je n’avais pas l’air d’un menteur comme les autres. Il parlait beaucoup, moi peu, j’observais toujours. Il me racontait que ses parents allaient l’envoyer à l’école de magie, alors je simulais un sourire content pour lui. Il me jeta un regard peu dupe, mais je ne perdis pas mon sourire biscornu. Il allait rejoindre l’école de magie de Proncilia, où il étudierait le psychisme. De mes huit à neuf ans, je passais la semaine dans une sorte d’observation lointaine et distante des expressions des individus de mon âge et je m’imprégnais de celles de mes parents, la fin de semaine venue, il rentrait à la maison.


Les trois premières semaines, il me parlait de choses intéressantes, selon lui. Il me racontait les différentes écoles de magie, au début j’eus un moment de blanc, je pensais qu’il était à Proncilia, puis il me dit que c’était le nom des courants, des branches de la magie profane. J’eus un intérêt tout particulier qui s’éveilla quand il me parla du psychisme - la magie de l’esprit. Je ne saurai dire pourquoi ce courant éveilla plus mon intérêt que les autres, peut-être parce qu’elle pourrait répondre à une question que j’avais cessé de me poser ; pourquoi cette différence ? Je lui posai beaucoup de questions, et quand il ne sût répondre à quatre questions de suite, je cessai. Il recommença plusieurs fois à m’en parler, il satisfaisait cet intérêt que j’avais pour cette discipline, il me proposa même de me prêter ses cours, mais je refusai. Pour l’instant, les deux intérêts mélangés m’apportaient plus que de simplement lire un ouvrage écrit par des individus qui ne faisaient pas cas des différences que j’avais, mais je commençais à découvrir l’intérêt des livres, dans ceux-là on y voyait les pensées des héros, pourquoi ils agissaient de telle manière, en voyant la différence, cela me sauta aux yeux. Car, aujourd’hui, je le sais, il savait d’une manière ou d’une autre. Il savait - que ce soit un tour des dieux ou de sa propre intelligence - que je n’étais pas comme lui, plus encore il adaptait son discours à mes nécessités. Le temps passa. Et il devint clair qu’il pouvait potentiellement deviner ce qui, dans mon esprit, différait.


Alors je réfléchis aux enjeux, s’il le savait il aurait l’ascendant sur moi, la possibilité de mettre à jour mon jeu de mime, et de me faire à nouveau détester sans que je puisse les conquérir. Le risque était trop important. Alors j’entamai mes premiers mensonges oraux, je faisais mine de m’intéresser à tout, mais inlassablement il revenait sur mon Intérêt. Je comprenais alors que j’allais avoir besoin de beaucoup d’entraînement avant de le duper. Pourtant, lui qui était si lucide sur ma personne, il l’était bien peu sur lui-même. Je fus le premier à discerner les ridules qui ornaient son front, les mêmes qu’arborait mon père quand les cultures étaient mauvaises. Six mois après leur première apparition, il me révéla ce qui causait ces ridules. Il était triste et inquiet quand il revenait, car ses parents n’acceptaient pas ses résultats médiocres au prix où ils payaient l’école. Parfois, je le vis venir me voir la veille de son départ avec des manches longues en plein Moniac. J’en déduisis ce qu’il dissimulait sous ses longues manches.


C’était chose commune dans ces villages où la vie était rude, mais dans son cas c’était particulièrement important comparé aux autres marques qu’avaient les enfants des champs. Peu à peu, il perdit de son pragmatisme pour se renfermer sur lui-même. Je ne savais pas comment agir, alors une fois rentré chez moi, je simulais son attitude, ma mère me prit dans ses bras - elle était tactile - et me demanda ce qui n’allait pas. Je lui demandai donc pourquoi elle voulait savoir ça. Et sur le ton de l’évidence, qu’elle employait souvent quand je posais des questions dont la réponse lui semblait évidente, elle me dit pour qu’elle le règle. Je lui dis que j’étais fatigué. 


Le lendemain, je fis de même - sans le toucher, car nous nous touchions rarement dans un accord tacite -, et sans prévenir, il éclata en sanglots dans mes bras. Je ne savais quelle attitude prendre, alors je pris la première qui me permettait de me rapprocher de cette scène : je le pris dans mes bras. Il pleura, me disant que la vie était pire que les enfers, et qu’il préférait y être plutôt qu’ici.  Tout cela parce que je lui avais demandé ce qui n’allait pas. Je le tolérais, sans connaître les raisons précises, cet épanchement d’émotion qui m’incommodait. Il était important pour moi, aussi je devais régler son problème. Alors qu’il pleurait dans mes bras et que tant bien que mal, j’essayais de mimer l’étreinte de ma mère, je la revis le visage tordu dans tous les sens, avec tant d’expressions que je ne savais pas les décrire, hissée sur la table face à un serpent. J’étais jeune, le serpent n’invoquait en moi rien de spécifique, alors je m’étais contenté de regarder la scène - comme toujours. Mon père s’était rué dans la pièce et avait tranché la tête de la bête, le visage de ma mère s’était apaisé. La mort permettait de faire disparaître l’excédent d’expressions.


Quand il me parla de se tuer lui-même, je sus que je devais éviter de lui proposer de tuer ses parents. Mon propre père avait un jour appris le décès de mon grand-père, alors qu’il ne l’avait plus vu depuis ma naissance, je lui avais demandé pourquoi il pleurait alors qu’il ne le voyait jamais, à cela il n’avait que répondu : « c’est mon père. » Alors je savais qu’on ne parlait pas de mort de parents. Je lui fis une promesse, en espérant qu’il se redresse, car je ne savais pas quoi faire pour avoir l’air normal, de régler son problème autrement qu’en se tuant lui-même. Il me regarda si solennellement, qu’au fond de moi, je crus qu’il avait compris. Commença alors mon deuxième Intérêt qui demeure encore aujourd’hui, celui de la mise à mort. Les stratagèmes avaient cela qu’ils étaient tous différents, ils comblaient mon besoin d’observation. Afin de tuer ses parents et de les mettre à mort, je fis l’expérience de la mise à mort d’animaux. Sous toutes les différentes formes. Au début, je ne les enterrais pas, la mort des bêtes était commune ici, mais des gens parlaient dans le village ; qu’il fallait être amoral pour tuer les animaux de telles manières. À partir de cet instant, je cachais les dépouilles et je notais dans mon esprit chaque élément important.


    1. Percer le crâne fonctionne bien sur des animaux de petites tailles, des outils doivent s’adapter aux plus grands,

    2. Trancher la gorge : très efficace mais tâchant,

    3. Brûler vif : l’asphyxie dans une pièce fermée est plus rapide que l’immolation,

    4. Trancher les poignets : fonctionne moins bien que la gorge, plus long et plus tâchant,

    5. Dénuquer un animal : fonctionne bien, nécessité d’avoir beaucoup de force,

    6. Percer le cœur : survie d’environ 10 secondes avant la mort,

    7. Trancher la tête : nécessite une grosse hache et de la maîtrise,

    8. Couper les membres : inutile.


La liste ne cessait de s’allonger, et je ne trouvais pas ce qui m’allait, je finis par découvrir une plante qui avait tué le lapin de notre voisine. Je la saisis et la broyai avec beaucoup d’attention. Je devais faire un essai, alors que les pleurs de la voisine m’assourdissaient, je finis par m’approcher d’elle avec la pléthore d’expressions faciales qui allaient de mise, il fallait que je sois très touché par la mort de Nuril, sa lapine. Elle n’avait pas mérité de mourir ainsi, après tout, et ma voisine me permettrait de savoir si les baies fonctionnaient sur les humains. Une fois le broyât obtenu et deux coupes remplies, je rentrais dans ma chambre quand ma mère m’intercepta. Son cri de panique me brisa l’ouïe pendant au moins trente secondes, quand je la recouvris, elle me hurlait que ces baies étaient toxiques, qu’une seule pouvait tuer un homme. Que je ne devais jamais, ô grand jamais, y toucher. Ma mère ne m’avait jamais menti, alors je suivis ses instructions et cessai d’aller voir la voisine. Cependant, je repris un peu de ces quelques baies, je mis une seule goutte de leur jus sur ma langue pour en connaître la saveur, je la recrachai ensuite avant de me rincer la bouche abondamment à l’eau. Elles étaient traîtresses et étonnements sucrés, mais si ma mère connaissait leur toxicité, ceux de mon ami également, alors je devais la cacher. Pour entrer quelque part, il fallait des clefs, ou de la maîtrise. Suivant les enseignements d’un livre que j’avais lu - pour m’inspirer de l’esprit du héros – je m’attelais à obtenir cette maîtrise. Au bout de quarante crochets achetés au marché de la ville voisine grâce à l’or que j’avais gagné aux champs, je finis par réussir à déverrouiller et verrouiller la serrure de ma chambre dix fois de suite. Cela me suffit pour commencer mes essais.


Ils se découpèrent en trois phases de trois jours, la première je sortis discrètement de chez moi pour aller observer celle des parents de mon ami, je guettais la lumière pour apprendre leurs habitudes, la deuxième phase, je collais mon oreille au mur de leur chambre pour guetter les sons qui s’en échappaient. Et la troisième, je fis en sorte de déverrouiller la porte et de la verrouiller à nouveau ensuite, en faisant quelques pas à l’intérieur. À l’issue de cela, j’étais prêt. Je préparais le broyat d’environ dix baies au début de la nuit – quand les sons qui s’échappaient de leur chambre étaient faits des soupirs – une fois les baies broyées, j’entrais chez eux, déverrouillant la porte sans casser mon crochet, j’enduisis leur viande non terminée du soir, puis une fois que les baies furent correctement mêlées à la sauce, je disparus de leur maison. La nouvelle de leur mort ne survint pas le lendemain, mais celui d’après. Le village entier fut en deuil, les larmes de la sœur de celui qui m’appelait son ami ne cessèrent pas jusqu’à la fin de semaine. Je ne fus ni satisfait ni malheureux de les avoir tués, je replongeai dans cet état apathique qui était le mien.


Lorsqu’il revint de l’école de magie, il observa leurs tombes comme choqué, comme si son cœur avait cessé de battre. Puis les larmes coulèrent sur ses joues. Je me demandai s’il accepterait encore de rester en vie parce que je voulais qu’il continue d’assouvir mon intérêt pour le psychisme. Cela se produisit à mes dix ans, il en avait onze, mais tous deux, nous n’avions pas l’innocence de nos âges. Je ne l’avais jamais eue, et il l’avait perdue le jour où ses parents l’avaient frappé si fort que ses côtes avaient passé deux mois à se réparer. Mon Intérêt protesta contre la possibilité qu’il me haïsse, voire qu’il me dénonce, car en geôles il ne pourrait être assouvi. Puis, il leva le regard vers moi, et je dus mettre toutes mes connaissances en expression faciales pour déceler cette infime trace de sourire dans ses yeux. La même, en plus sombre, qu’avait ma mère lorsqu’elle parvenait à faire froncer les sourcils à mon père. Suite à cela, il me demanda comment j’avais fait, je ne lui dis rien de vrai, il ne devait savoir comment j’agissais, car sinon il aurait des preuves contre moi.


Mon intérêt s’éveilla rapidement après, lorsque je découvris le présent de mes onze ans que mes parents me firent, une simple petite dague. Si létale et si innocente à la fois. Il fut si fort que je ne puis le réfréner. Je fis la demande à mes parents : je voulais avoir une éducation dans le domaine martial. Je vous épargnerai les stratagèmes employés, les larmes brillant dans mes yeux, les sourires discrets quand je touchai la dague qui m’avait été offerte. À quatre mois de mes douze ans, je fus envoyé au Temple de Narthe. Je leur dis que je voulais être archiviste, ils acceptèrent de m’apprendre ce métier, je n’éprouvais aucun intérêt spécifique pour cette tâche, si ce n’était celui de découvrir l’histoire des armes et les grandes stratégies employées par les chefs de guerre. Ils éveillaient mon Intérêt et le satisfaisaient au plus haut point. Ma vie se découpait sous trois plans : le premier où je travaillais au sein de la bibliothèque du Temple, la seconde où je rentrais chez mes parents en fin de semaine, et la troisième où je mettais en pratique ce que j’apprenais du premier et où je comblais cet Intérêt pour la chasse et la mise à mort.


Aujourd’hui, je supprime ces quatre ans de mon esprit, sans les relater nulle part, car ils me causeraient beaucoup de problèmes si quelqu’un le découvrait, et ces pages ne peuvent constituer de preuves à elles seules, car elles ne prouvent pas qui l’a écrit.


Aujourd’hui, je dois également mettre en œuvre la mort de Justin, car celui qui se dit être mon ami a accepté d’ôter de mon esprit cet individu afin que renaisse un nouveau, qui n’a pas ce passif au village paysan et qui sera une feuille blanche où écrire sans échecs d’expressions. Les souvenirs sont quelque chose de puissant à mon sens, et ils peuvent être utilisés à mauvais dessein ou même contre sa volonté, comme me l’avait expliqué le psychiste que je nomme ami lorsque nous étions de jeunes individus. Contre la connaissance des souvenirs de la mort de ses parents, il m’ôte ce souvenir et toute ma vie passée ne me laissant que les connaissances pures et laissera l’énigme qui me permettra d’un jour de retrouver cet ouvrage. Cela me semble avantageux.


Relations

  • Lulielle de Carrath, apprentie et alliée.

  • Vera Sedalyn, cheffe de la Guilde des Chasseurs.

  • Un psychiste au nom inconnu.

  • Jeanne Hurlefreux a plus souvent vu Édouard blessé qu'en bonne santé, ils en ont une relation particulièrement conflictuelle qui a permis à l'infirmière de connaître son véritable nom.

Édouard

Âge : 42 ans

Date de naissance : 8 yuyio 1211

Race : Humain

Taille : 174 cm

Métier : Chasseur de monstres de la Guilde

Musique thème

Campagnes jouées

État civil

Enseignant

Enseignant

Liuslas Dzanba

Liuslas Dzanba

Vera Sedalyn

Vera Sedalyn

Essan Dubois

Essan Dubois

Lulielle de Carrath

Lulielle de Carrath

Jeanne Hurlefreux

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Micah

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