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Alexandre Lius
Petit ours brun
Bibliothécaire idéaliste, Alexandre est un vieil homme bienveillant qui a conservé sa jeunesse d’esprit.
Factions
Lignées
Caractéristiques physiques :
Grand et toujours bien bâti malgré son âge, Alexandre ressemble plus au portrait usuel d’un bûcheron qu’à celui d’un amoureux du papier. Il entretient son corps par des exercices rigoureux ; non pour son apparence, que certains jugeraient négligée, mais pour sa santé. Si les mèches rebelles de sa tignasse blanchissante resteront à jamais mal peignées, il taille sa barbe tous les matins avec une attention presque maladive. Le visage toujours souriant, et les yeux verts souvent plissés par ses réflexions, Alexandre se départit rarement de sa mine avenante, à moins qu’il ne se retrouve embringué dans un énième débat d’idées, où son excitation fait paraître le quinquagénaire de presque un mètre quatre-vingt dix pour un grand enfant. Le bibliothécaire préfère aux bures ou robes la simplicité d’un pantalon, d’une chemise et d’un pardessus, amples et aux cols ouverts, de couleurs neutres. Il ne porte aucun bijou, ni aucun signe distinctif qui pourrait le démarquer.
Caractéristiques mentales :
Les plus grandes passions d’Alexandre sont la compréhension, aussi bien de Vesperae, sous toutes ses facettes, que des êtres qui y vivent ; et l’échange. Marqué dans sa jeunesse par un manque affectif qu’il ne comblera que bien plus tard, il cherche à être apprécié, jusqu’à la faute : débonnaire, certains profitent de sa gentillesse qui, loin d’être candide, le pousse malgré tout à privilégier le compromis, quitte à s’effacer devant les besoins des autres. Il croit au dialogue, et en la bonté intrinsèque des gens, avec qui il adore discuter de leurs propres expériences, ou leur apporter les siennes.
C’est encore plus vrai pour sa famille ; surtout ses enfants et petits-enfants, avec lesquels il se refuse à imposer une autorité arbitraire.
Dans sa vie quotidienne, Alexandre s’astreint à une certaine routine, et se montre tout à fait capable de travailler avec la rigueur nécessaire à un gardien du savoir, mais ses pensées ne cessent de varier, et il délaisse régulièrement un sujet d’intérêt pour un autre.
Conscient de sa stature imposante, il évite de jouer de son physique, ou même d’élever la voix, et se montre discret jusque dans son habillement, mais affectionne la lutte, qu’il considère bien plus appréciable que les duels armés, et lui permettait de dompter ses pulsions.
Histoire :
Alexandre Naheal est le fils unique de deux prêtres de Dranig. Ses parents, de par leur vocation, ne cessent de voyager dans Vesperae, et il est élevé par son grand-père maternel, alors l’un des libraires de la bibliothèque. Malgré les nombreux cadeaux et lettres qu’ils envoient, et l’attention de ce dernier, Alexandre souffre de leur absence. Dès sa plus tendre jeunesse, il cherche ardemment la connaissance, autant pour passer des moments privilégiés avec son aïeul, qu’il apprécie beaucoup, que dans une tentative d’attirer l’intérêt de ses géniteurs ; et le but inavoué de les faire rester à Sonak.
Ils n’interrompront pas leurs déplacements, et Alexandre se tourne vers les autres pour compenser, cherchant à se lier d’amitié avec tous les enfants de la ville, et leurs propres parents. Chaleureux et profitant d’une croissance précoce, il rend de nombreux services, et est rapidement apprécié de la communauté. Quelques membres vont jusqu’à l’exploiter, et son grand-père tente de le raffermir, mais le jeune garçon est travailleur, et n’en prend pas ombrage. Il refuse par contre à ses camarades de jouer les gros bras, ne serait-ce que pour intimider quelqu’un, après avoir participé à ses premiers tournois de lutte, à douze ans. Son talent pour cette activité ne le mènera jamais plus loin qu’Ibrin, où il est battu à plate couture par des adversaires bien mieux entraînés, mais il continuera de la pratiquer en dilettante pendant plusieurs décennies.
Adolescent, il assiste son grand-père à la bibliothèque, dont la vue décline dangereusement. Il s’y applique avec le plus grand sérieux, et son engouement lui vaut les louanges des autres libraires. Il participe aussi à l’apprentissage des enfants, au côté des professeurs et des prêtres, notamment au travers de l’étude d’histoires qui ont éveillé sa curiosité, et a l’idée d’organiser des séances de lecture à la taverne locale, au succès mitigé. Lors de l’une d’elles, rare occurrence où il usera de la force hors de l’arène, il est contraint de se battre pour maîtriser l’un des alcooliques notoires de la cité des penseurs.
Partis pour Minghelle, ses parents meurent dans un naufrage, alors qu’il vient d’avoir dix-neuf ans. Il se reprochera longtemps de n’avoir presque rien ressenti en apprenant la nouvelle, trop préoccupé par la santé de son aïeul, qui semble touché d’un mal bien plus grave que la seule cécité. Celui-ci s’éteint paisiblement au blasdon de la même année, et Alexandre reprend son statut de bibliothécaire, avec l’aval de ses confrères.
Les années qui suivent sont difficiles. Désormais seul et indépendant, Alexandre découvre que son grand-père l’avait toujours prémuni contre une facette cachée de la connaissance : l’influence du pouvoir. La mort de Roland III, sa succession par un fils jugé incapable puis le décret contre la magie noire exacerbent les tensions jusqu’à Sonak, qui a conservé une certaine indépendance de pensée. Le temple de Dranig est divisé, et les querelles autour de la censure s’enveniment. La bibliothèque n’y échappe pas : malgré ses tentatives désespérées de trouver un terrain d’entente, la grande majorité des libraires quitte la bibliothèque en très mauvais termes. Avec le temps, les rumeurs se répandent quant à une rébellion, et plusieurs jeunes hommes et femmes qu’il a connus dans son enfance, dont certains parmi ses amis proches, partent de la ville.
La guerre civile éclate, et Sonak, ne disposant d’aucune armée, se rend sans résister face aux troupes de Danlig Viple. Alexandre est trop attaché à son fief natal pour fuir. Pendant les mois d’occupation, il délaisse son travail, aidant plutôt les familles en difficulté, grevées par les réquisitions. Un jour, il tombe sur plusieurs soldats qui s’en prennent à un jeune homme. Il tente de s’interposer, mais finit roué de coups et jeté en prison, pour la première et seule fois de sa vie. Il verra cet enfermement comme une bénédiction, car elle lui aura permis de croiser, derrière les barreaux, la route de sa future épouse. Elle mourant d’ennui, et lui toujours prompt à échanger, les deux entament la conversation. Comme elle aimera ironiser par la suite, au cœur de la cité de Dranig : c’est le coup de foudre. Elle est charmée par sa bonté sincère, et il admire son courage et sa droiture.
Alors que Pignoval rappelle tous ses soldats pour attaquer une nouvelle fois la capitale, Samantha déserte et reste à Sonak. Suite à la plaine du carnage et sa défaite finale, elle décide de s’y installer définitivement et entre dans la garde de la ville. Amoureux transis, ils se marient dans la foulée, et Alexandre, peu attaché à son nom de famille, décide de prendre le sien. A peine quelques mois plus tard naît leur premier enfant, qu’ils nomment d’après le héros d’une de ses histoires favorites. Ils auront également une fille, deux ans après.
En parallèle, Alexandre retourne s’occuper de la bibliothèque à plein temps, les libraires restants étant partis. Il prétend, sans preuve tangible, que son grand-père continue de l’accompagner, pour l’assister à son tour. Il en cèdera la direction en mille deux cent trente-trois à Ansem, bien qu’il continuera d’y travailler.
Relations :
Samantha Lius (épouse)
Nils Lius et Ophélie Lius-Carviot (enfants)
Jehane Lius-Carviot ibna Khairan et Vanessa Lius (petits-enfants)

Âge : 62 ans
Date de naissance : 10 persu 1193
Race : Humain
Taille : 188 cm
Métier : Retraité
Campagnes jouées
État civil
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