

42.0%
Phase croissante

91.1%
Phase croissante


13.2°C
Partiellement nuageux


1.4°C
Couvert
Brigid

Histoire et caractéristiques
La statue de Brigid est une pièce haute de deux mètres cinquante, entièrement conçue en billon roux que les années ont légèrement oxydées. Un chaudron, devant elle, est empli d’un liquide noirâtre couvert de gravures entrelacées. Entre ses mains, une flamme ne cesse d’osciller au gré d’un vent invisible. Sa tête est surmontée d’un diadème composé d’une unique pierre bleue. Enfin, sa robe composée de multiples drapés plissés porte les mêmes entrelacs que le chaudron et sa ceinture est composée d’une triskèle. Cette forme réutilisée dans de nombreux ouvrages, notamment ceux évoquant les légendes de la Triple, dissipe les éventuels indices qui pourraient permettre de faire des déductions à ce sujet. En réalité, un seul livre traite réellement de Brigid, un livre de contes, édité dans un exemplaire unique, ne pouvant être retrouvé que dans les bibliothèques d’Ophélie Lius.
Conte
Selon le livre de conte, Brigid serait considérée comme une gardienne de l’époque pré-démoniaque, parfois assimilée à la gardienne Belindra à tort. L’ouvrage décrit dès lors sa création par un peuple vivant en autarcie dans un village : dans le chaudron à ses pieds, un serpent serait venu pondre cinq œufs blancs de la taille d’un tournesol. Le village aurait placé le chaudron sur des braises pour les garder dans une chaleur relative. Cependant, aucun des œufs ne put jamais éclore et le temps les fossilisa.
Le village décida d’y voir un mauvais présage, qui ne tarda plus à venir à cause des maladies qui les affligèrent, créant de multiples pertes de mémoire, ainsi fut décidé de créer une effigie pour protéger les souvenirs des leurs, guidés par une étrangère. Le conte entremêle le nom de l’étrangère à celle de la statue régulièrement, les nommant toutes deux Sorcières.
Elle forgea la statue en billon, aux côtés des artisans, et lui confia une pierre bleue qu’elle ceignit sur le sommet de sa tête en assurant au village qu’ils ne devraient sous aucun prétexte la lui retirer. La statue, peu à peu, éloigna la maladie et raviva les souvenirs.
Ainsi fut créée Brigid à l’allure humaine sans jamais en être une, gardienne du savoir et de l’intégrité des personnes et des lieux sur lesquels elle veillait. L’entité s’anima, une fois les souvenirs rétablis, d’une flamme entre ses mains et les œufs furent noyés dans un liquide noirâtre. Le village eut pour habitude de transmettre non pas une partie du savoir qu’elle préservait déjà, mais bien une histoire personnelle. Pour ce faire, ils établissaient un proverbe lié à une histoire spécifique qu’ils gardaient bien en tête.
Le conte s’arrête ici.
Brigid, pourtant, ne bougea pas, ce fut le donjon qui se bâtit tout autour de la gardienne par Phyledrisöna afin de pouvoir catalyser suffisamment de pouvoir par l’ingénierie et la magie pour créer les trois artefacts. De Phyledrisöna, l’on ne sait que peu de choses, qu’il ou elle rencontra Cualantli et des doutes concernant son statut d’oracle de Dranig, dès lors le lien qui l’unit à Brigid deviendrait évident pour quiconque tenterait de le comprendre.
Ère contemporaine
L’histoire a voulu qu’elle soit retrouvée d’abord par Abigaëlle, Adélaïde, Erika et Livia dans le Donjon de Phyledrisöna, puis par les aventuriers venus à la recherche des trois artefacts perdus et d’informations au sujet de Livia, ensuite par Tedeus et Rehnya qui vinrent retrouver les autres artefacts en vain et enfin par Morgane et Phyrintra venues chercher les deux gardiennes suivies par James, faisant mauvaise fortune d'une rencontre impromptue. Depuis, la gardienne des savoirs, des gens et des lieux demeure immobile et immuable gardienne d’un donjon empli d’une histoire oubliée.