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Lignage
« Huit ébènes, huit Esabia et Son nom à jamais sera scellé. Que tout oppose les Huit êtres protecteurs du secret. »
Fondation et clôture :
Type d'Organisation :
4952 av. T.C. - ...
Oligarchie
Par son pouvoir, Esabia créa le Lignage pour unir Faederath et Hommes.
Ténèbre pour refuge et inspiration, c’est le monde qu’ils façonnent,
Arrivent le pouvoir et la corruption, détruisant les Faederath,
Hégémonie des hommes vaincue par le Secret des Ebènes,
Esabia n’est plus, mais en silence, son retour ils vénèrent.
Prophétie de la Tisseuse
Ère Unisson
En des temps immémoriaux
De techniques et de magie,
Prélude du Peuple génie
Vainqueurs et territoriaux,
Tombeau des peuples jadis libres.
Des terres aux mers, il s'étend
Provoquant le déséquilibre,
Et ainsi somment l'océan,
Vient la Déferlante Grise,
Des cages et des emprises
Pour la liberté les brise.
L'avare désavoue les astres
S'éloignant des lignes du temps,
Engendrant ce divin désastre.
Qui, sans mémoire, répand dans
son sillage, les opprimés.
Au premier vent de liberté,
Jaillit d'une ère l'origine,
Au cœur de landes en ruines.
Vient la Déferlante Grise,
Des cages et des emprises
Pour la liberté, les brise.
Emergent des bois et tréfonds,
Des cieux couverts et éclaircis,
Quand le glacier éternel fond,
Les peuples jamais asservis.
Aux innombrables prophéties
Appelant leurs trois protecteurs,
Tisseuse, Esabia et Sœur,
L'Ere Unisson ainsi naquit.
Chant sorcier, Acte I, Le Basculement
Le premier des Joyaux, la nuit chantant le jour,
Perles de nos âmes ; symbole du futur,
Au cœur du Soi nous pâme, et notre Art murmure
Les desseins des royaux, prêts à tout par bravoure.
Jessalyn à ses loyaux, offrit un discours.
Au milieu des flammes, débuta l'aventure.
Nul ne vit le drame ; par le sort du glamour,
Vésanie du noyau, ce que la fille encourt.
Aucun ne sut ce qu'elle reçut de l'infini,
Elle n'en parla pas : le prix de l'harmonie.
Le poids des âges, invisible sur son visage.
Ainsi naquit la plus prospère des nos ères,
Du rivage de ses chants, apparut le Lignage.
Et ainsi s'occis la première des Sorcières.
Chant Sorcier, Ere Unisson - Acte III, le Lignage de Jessalyn.
Le grondement des montagnes des gorges carbonisées
Jaillit en séismes de leurs rages ardentes bridées.
Sur les cités érigées planèrent l'ombre de leurs ailes,
Nul ne savait encore ce qui déclencha la querelle,
Par dizaines, ils s'envolèrent de Petite Quellar,
Des jeunes aux reflets azurés, aux grisés des vieillards
Tous prirent part au Fléau, ivres des nouvelles batailles,
Des exhalations de leurs ennemis, burent la peur.
Tous devaient protéger le Trésor en sommeil dans leurs cœurs.
Rien n'apaisa leur ire, ni suppliques, ni funérailles
Fils sans parents, parents sans filles, par les cieux arrachés,
N'eurent plus aucune peur face à leurs espoirs profanés,
Manipulèrent l'Art ; l'aiguisèrent, le muant en arme.
Et dans les esprits de leurs adversaires ils s'invitèrent
Leurs ennemis pour alliés, l'affrontement fit vacarme.
Dans les cieux enflammés planèrent, les monstres de cette ère,
Que ni la Sœur, ni la Tisseuse ne purent apaiser.
Dévorant le monde dont ils ne connaissaient que la guerre,
Mais surtout la mort de Celle qui avait su écouter.
D'une simple écaille pour présent à Celle qui viendrait.
Ainsi les Hommes firent de leur rage et Art une guerre ;
Du sang des leurs se nourrirent pour élever une armée.
Jessalyn retournée à Ptahe pour une éternité,
Emblème d'alliance pour la liberté de naguère.
Tous s'en accusent et rejettent la faute sur autrui
Et tous oublient la raison des sacrifices qu'elle fit
Ils condamnèrent le rêve de la fille de notre âme.
Une nouvelle fois face aux hommes qui la protégèrent
Et qui, pour elle, emplirent les rivières de sang impie ;
Des nouveaux ennemis qui furent les alliés d'hier
Disséminant au Gris les prémices de la zizanie.
Les rugissements du ciel furent condamnés au silence,
Par le don d'Art qu'ils altérèrent au détriment du Soi,
Ainsi, furent proclamés en liesse vainqueurs et rois,
Ceux qui commirent cent maléfices de munificence.
Des cieux éteints ne plurent plus que, dix ans durant, des cendres.
Des carcasses ensevelies par les incessants tremblements
Nul ne put jamais plus les écouter ou même l'entendre
Le râle d'agonie avertissant de l'effondrement,
De la civilisation du Lignage tout entier.
Puisse ce Chant toujours incarner le lointain souvenir
De ce que jadis, Fléau des Dragons, au monde infligea
Pour ne plus permettre aux siens, de ses exactions, souffrir.
Par sa force, le Fléau, ainsi, mit fin à l'Unissons.
La prophétie susurrée de la Tisseuse alors nous scande,
Au Commencement, survenu de Kassil le lendemain,
L'Astre s'abandonna de son ciel et tomba dans les landes,
L'un de ses plus fidèles amis, l'accueillit en son sein.
Plus tard, prendra alors l'une de ses plus belles écailles,
Pour léguer le pouvoir qu'Elle n'aurait plus à endurer,
L'ami entraînera Andowin, de son amour la faille,
Pour que des nouveaux lendemains viennent à pérenniser
Les mortels du Fléau, ne virent qu'un ordre rétabli,
Des cités luisantes reconstruites plongeant dans l'Oubli,
Qu'aucune de leurs ambitions saurait se souvenir.
Chant Sorcier, Ere Unisson - Acte VII, le Fléau des Dragons.
Ère Seconde
Sur le trône aux crocs acérés des dragons,
Au-dessus des âmes des esclavagistes,
Le Sorcier de Guerre que nous vénérons,
Puisqu'à son nom, nous devenons royalistes.
D'écailles bâtie la Forteresse du Lignage,
Lorsque l'on arpente les tréfonds des catacombes,
Au cœur des terre, si l'on tend l'oreille, on entend
Dans le souffle du vent,
Dans les portes qui grincent,
Dans les feu crépitants,
Dans la moiteur perlant,
Qui vos peaux pénètrent et jusqu'à la moelle glacent
Les hurlements des dragons qui du haut des cieux tombent,
Sous les coups des hommes à l'invincible rage.
Voilà le monument de la victoire incontestée
Des hommes sur les êtres tout-puissants,
Des hommes sur les agents des douze divinités,
Des hommes sur la nature nous affamant,
Par leur pouvoir.
Par notre Art.
Par leur volonté.
Par notre Soi.
Par les toiles entremêlées ainsi bannissant la peur.
Que cette ère soit celle de la liberté,
Qu'elle soit celle de la prospérité,
De l'abondance, car nous ignorons la faim.
De l'éternité, car nous refusons toute fin.
Chant Sorcier, Ere Seconde - Acte I, les Monuments des Hommes.
Peinture, Ere Seconde. "Les Vaincus."
Saillants, aux éclats de rosée,
Émergent aux caresses alizées.
Ils dansent et dansent,
Un hommage de silence.
Ils luisent aux perles lunaires,
Dans un bain de minuit se vautrent,
Les cœurs qui partagent l'annulaire,
Les squelettes des nôtres.
Nos voix pour tombeaux
Nos Chants les accompagnent.
A jamais, à jamais leurs idéaux,
Nos larmes en témoignent.
L'Art s'est teinté ce jour,
Du Sang Gris de la foi.
Des volontés par l'espoir
Guidées pour toujours.
Les vainqueurs sont morts
Emportent du fléau le souvenir,
Les vaincus demeurent encore,
Prêts à bâtir un nouvel avenir.
Nos voix pour l'avenir,
Nos Chants les emmènent.
A jamais, à jamais leurs idéaux.
Nos larmes les retiennent.
Chant Sorcier, Ere Seconde - Acte III, Sang Gris.
Les Douze Régentes furent et deviendront
Ce que les douze Opales ornementeront.
Au gré Toiles, des pièges et soins vitaux,
Sous le regard des Astres primordiaux.
Que les mains de la Grande Eir
Autour de mes plaies se portent
Que maux et maléfices sortent.
Au cœur de nos foyers, les volutes,
S'étiolent par ce qu'elle transmute,
Briggit entend mon chant, je t'implore.
Ils emplissent nos vies de joie.
Beltane offre nous la chance
D'un jour chérir l'enfance.
Eclosent les roses de Litha,
Le long des chemins, ses yeux
Abreuvent les pétales soyeux.
Fais raisonner nos chants,
Et danser nos allégresses,
Des âmes, Matilda, tu es la liesse.
Au travers des nébuleuses,
Frigg, veuve parmi les obscures,
Démêle la toile que l'Art procure.
Idun que ta peau pâle t'honore,
Prête à tes fidèles d'éloigner
Un instant seulement la mort.
Que ma parole soit faite,
Que nul n'en doute jamais.
Par Var, nul serment je briserai.
Chant Sorcier, Ere Seconde - Acte VI, le Temps des Douze.
Ère Tierce
Jahida, Esabia
Esabia, Jahida
Jahida, Esabia
Esabia, Jahida
Nous provenons tous de la Déesse,
Et à ses ténèbres nous retournerons,
Comme une goutte de pluie d'allégresse,
Jusqu'à l'océan à qui nous appartenons.
Nous provenons tous de la terre,
Et à ses poussières nous unirons,
Comme les étincelles des cratères,
Tout contre elle s'éteindront.
Nous provenons de Vesperae,
Et à Vesperae nous retournerons,
Les yeux levés vers le ciel étoilé,
En quête de son infinité.
Rangs de joyaux, joyaux de rangs,
Ceux qui périssent à la vie reviendront.
De l'Art au Coeur, du Coeur au Soi,
Ceux qui chutent, à nouveau se relèveront.
Sanguines et couronnes de fleurs,
Le serment d'Esabia sera nôtre,
Valeurs des rituels, rituels de valeurs,
D'Esabia nous serons apôtres.
Chant Sorcier, Ere Tierce - Acte I, le Serment d'Esabia.
Sculpture, Ere Tierce - "Force."
Aux sons des sanglots ; armes que nous dégainons,
De nos chœurs en rythme, entends-tu nos émois ?
Pourquoi devons-nous à nouveau porter ce poids ?
Entends ! Nous chanterons jusqu'à la déraison.
Nous t'implorons, pour vaincre de nos ennemis.
De ces créatures qui, tiennes, nous attaquent,
Par ta magie, tes fils et filles périssent
Dans la terre battue de tes vertes prairies.
Par les défunts qui sur nos épaules incombent,
Nous t'implorons d'interrompre cette hécatombe.
Envoie-nous, de supplique, celle qui nous veille.
Ni nos Fortailés, ni nos douces Veuvacées,
Ni nos Salamandres, ni nos Idôlatrés,
Ne seront épargnées du massacre vermeil.
Chant Sorcier, Ere Tierce - Acte XII, Sang Rubis.
Ère Quarte
Hissez, hissez, aussi haut que vous le pouvez,
Percent les nuages les tours de vos foyers,
S'envolent des sommets la fumée de vos âtres.
Qu'il soit, des éclats de rire des vôtres, le théâtre.
Ptahe, Ptahe, hier et demain, nous t'attendrons,
Que ton silence dure un jour ou des millions.
Nous n'abandonnerons jamais nos maisonnées,
Car nous y cueillons les sépales de gaieté.
Que ce Chant soit symbole de ta patience,
Puisque d'elle naissent les fées de l'espérance,
Et tu es Faederath, tout comme ta Sœur.
Leur retour espéré puis regretté, puissent-ils
Entendre notre Chant depuis leur île d'exil,
Et de grâce, le pardon sentir dans nos cœurs.
Chant Sorcier, Ere Quarte - Acte I, l'Âge du Crépuscule.
Peinture, Ere Quarte - "Sagesse"
Dans l'insondable tanière de Demporer,
Les kyrielles d'éclats brillent de mille feux
Réchauffant l'âtre du Roi du Clan des Neigeux
Des wyvernes étaient les joyaux Funéraires.
Ainsi est descendu, le Roi de la Montagne,
Le héraut de Notre Aimée dans les profondeurs,
De son courage armé, il n'eût aucune peur
Car il sait, de toute son âme, qui l'accompagne.
Il savait pourtant que jamais, ô grand jamais,
Elle ne voudrait déranger ceux qui dormaient,
Ainsi fut annihilé le Clan des Neigeux.
De leur acte, même le Lignage bascula,
Dans les affres, l'usurpateur prit le pouvoir,
Et ainsi fut perdu de Ptahe le Joyau.
Chant Sorcier, Ere Quarte - Acte XIII, le Joyau Maudit.
Ère Quinte
Du tyran Aloïs, qui voulut, par vos parents,
Arracher la reine rubis nous appartenant.
J'abhorre la malice.
De ces insensés qui de votre chevelure,
Voulurent arracher sa parure,
Je blâme l'avarice.
Mais de vos fidèles qui au tout venant,
Vantait vos sacres par le sang.
J'honore la fierté.
Car ils se sont illustrés par leur Art.
A la manière d'honorer la mémoire
De l'âge du Crépuscule.
En votre nom nous servirons l'honneur,
Si de notre révolte, nous serons acteurs.
Illustre Poehina !
Pour parer ta couronne de gloire,
Nous marcherons vers la victoire,
Pour la liberté !
Et si pour vous protéger, Rubis,
Sans craindre la mort, nous ferons
Un entier sacrifice.
Ptahe, qui pour le trône a formé vos attraits,
Des Esabia vous donna les vertus et les traits
Dans sa Grandeur.
Nous marchons dans un seul Soi,
Pour de votre armure, la faire éprouver
D'une reine digne la soie.
Chant Sorcier, Ere Quinte - Acte I, la Révolte Pourpre.
Peinture, Ere Quinte - Acte VI, Esabia Rubis.
Un rêve nuageux dans la nuit terrestre,
Je le suspendis au croissant d'Amarante,
A l'aurore naissante de Davos, chantent
Sans voix les oiseaux et les feuilles sylvestres.
Ils appellent là où le cœur a frémit
Les pierres depuis longtemps ensevelies.
Pour votre amour.
Un ouvrage est accroché au pied d'un éclair,
Niché au cœur roussi des murmures stellaires.
Mais nul ne désirera en suivre la piste
De ces chimères aux espoirs idéalistes.
Ils m'entraînent déjà loin.
Là où, dans le crépuscule de ce versant,
La foi se confond dans les mares de sang.
Si l'obscurité pose son manteau cramoisi
Je me rappellerai l'odeur de notre logis.
Pour votre amour.
C'est là que je devrais rendre hommage,
La nuit est là, pour me rendre hommage.
Je remue déjà dans ce sarcophage.
Douze ans avant le Gris.
Je ne sais plus où je suis ; Calice est brisé.
Je vois où je serai, dans trois éternités.
Si proche et si lointaine.
M'aimerez-vous toujours, encore ?
Si vous saviez, aurais-je votre haine ?
Qu'aurais-je pu faire de mieux ?
Pour votre amour.
Chant Sorcier, Ere Quinte - Acte IX, Le Voeu d'Esabia.
Références HRP
Musiques :
Soaring par Kevin MacLeod
Heartbeat par Alexander Nakarada
Loreena McKennitt - The Mystic's Dream
Loreena McKennit - Dante's Prayer
SKÁLD - Jólanótt
Ecrits
Ode à l'impératrice Eugénie par Charles Letourneau
An Danzza - Hekate