Description mentale

Quetza

Quetza est à la fois la somme, le dénominateur et la différence entre les différents êtres qui ont porté le masque et les deux entités qui l’habitent. Aussi, sa personnalité est changeante, quoique systématiquement extrême.

Elle entremêle ainsi l’orgueil et la haine des mages noirs d’Arhena ; le besoin de justice d’Hyra et sa capacité à tout mettre en œuvre pour le régler ; l’excentricité de Quetzalcoalt et son impulsivité. La recherche de son hôte est souvent une quête d’ambition et de résistance, triant parmi les potentiels mages tous ceux capables de lui résister et d’entamer un bras de fer durant des années.

Les multiples personnalités demeurent particulièrement présentes, parfois même étouffante, et si ce n’est pas son objectif, Quetza finit par posséder la plupart de leurs hôtes à terme. Pour autant, Quetza sont patients et prêts à tout pour absorber une part de leurs idées et agir de concert, comme un trio plutôt qu’un duo.

L’équilibre de Quetza provient notamment de sa capacité à se jouer d’autrui, laissant à Quetzalcoalt l’occasion de présenter tous les jeux d’apparence et de pavaner ses élégantes plumes pour laisser autrui baisser la garde et du mépris se faire posséder.

C’est une mécanique bien huilée qu’ils ont, tout en faux-semblants et en la capacité à laisser apparaître des dorures par millier pour dissimuler les version originales, vétustes et annotées de sa bibliothèque.

Pour eux qui jouent de leur apparence, l’authenticité est la seule chose qui puisse les adoucir, quand bien même ne le montreraient-ils pas.

Hyra

Hyra était un pur produit du Clan des Astres, conçue pour être la lame qui défendrait les intérêts du Clan du Crépuscule mais surtout du Lignage. Plutôt jeune, au moment des événements, elle sera particulièrement sensible aux différents drames qui marqueront la fin du Lignage.

La découverte de l’existence des Faederath et son amitié pour Quetzalcoalt, alors l’un des derniers représentants essayant encore et toujours de réunir les peuples, lui offrit l’espoir, en même temps que de le nommer ainsi. La soldate s’était engagée pour devenir un bouclier des peuples, empêcher l’esclavagisme dont elle avait une horreur profonde et il lui rappelait cette véritable volonté dissimulée par des années à devoir œuvrer contre les ennemis du système.

La perte d’un être cher en la personne de Jelila, alors consciente de ce qui s’était réellement produit lui provoqua de nombreux troubles anxieux, qui aggravaient une paranoïa latente et mettait en exergue son incapacité réelle à lutter contre la destinée et les prophéties.

Pour autant, Hyra ne détestait pas les prophéties, et la foi en Ptahe incarnée par sa Cornaline qu’elle ne quittait jamais, dépassait de loin ses opinions. Elle croyait sincèrement et absolument en toutes les divinités qui veillaient sur le Lignage.

D’un tempérament plutôt calculateur, sa prévoyance lui permettait de pouvoir faire face à de nombreuses situations complexes, mais la poussait à avoir une certaine tendance au contrôle excessif par déformation professionnelle.

A cela s’ajoutait des relations chaotiques, nombreuses et se terminant bien souvent dans les larmes, tout comme la relation d’amour-haine qu’elle entretenait et sur laquelle Isaiah, tout comme elle, jetaient de l’huile.

Sorcière de guerre de son état, Hyra avait hérité d’un tempérament surprotecteur qui la fit souffrir lors de la mise en place du secret des ébènes, une souffrance qui, par le sort, conditionne encore chacune des actions de Quetza.

Quetzalcoalt

Fort de sa jeunesse, l’un des derniers nés de Faederath, Quetzalcoalt sera la cible du Lignage pour sa corne. Il en résulta un ressentiment particulièrement profond à l’encontre de toutes les personnes de pouvoir, comme nombre des siens, il était orné à l’Opale, mais la perte de sa corne ne lui permettait que des actes de magie mineure, sans la magnificence qui le caractérisait.

Aussi extraverti qu’exubérant, même parmi les siens, Quetzalcoalt était un individu haut en couleur, saluant chacun de ses sorts d’excès multiples en fioritures qui, même pour le Lignage, constituaient de véritables œuvres d’art. A la manière de certains autres membres des Faederath, sa fibre artistique s’exprimait au travers de sa magie.

Il vénérait sans faille et sans limite la déesse des Faederath, si bien qu’il entama de partir à l’aventure, désirant découvrir le monde. La curiosité céda la place à une forme de violence, face à l’injustice qui le touchait tout comme ses pairs. Et le ressentiment se mua en haine profonde.

Ainsi, il était considéré comme un être fourbe, haineux et le plus souvent violent, que ce soit parmi ses pairs qui ne comprenaient pas sa volonté de rester auprès de leurs ennemis, ou parmi les membres du Lignage qui se souvenaient de lui.

Il ne se cachait pas de ce tempérament brûlant qui le possédait, mais grâce à l’aide de Nyho, il retrouva une forme d’équilibre, prenant conscience que le Lignage était un loup même pour les siens.