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Jill - Oreilles de Lunes
Diseuse de bonnes aventures
Jill, la diseuse de bonnes aventures, parfois même de mauvaises. Shaamah de son état au pelage noirs strié de blanc. Membre des Thaumaturges, elle est surtout une arnaqueuse vivant une vie de nomade.
Factions
Lignées
Caractéristiques physiques :
Jill mesure 1m75, plutôt grande pour une shaamah, son pelage est noir avec des rayures blanches comme tigrées sur les pattes ainsi que sur d'autres parties de son corps invisibles sous ses vêtements, ses oreilles sont rondes, et ses yeux vifs sont dorés.
Sous ses tenues généralement amples et composées de beaucoup de drapés Jill cache en réalité une silhouette fine et athlétique lui permettant de se sortir de nombreuses situations quand la ruse n'est plus possible.
L'élément le plus marquant de la tenue de Jill et sans aucun doute le nombre ahurissants de bijoux qu'elle porte, qu'ils s'agissent de bagues, de bracelets, de boucles d'oreille, ou d'un collier dissimulant en réalité une arme, ils sont tous plus brillants les uns que les autres et témoigne de l'amour de la féline pour les objets scintillants.
Caractéristiques mentales :
La féline est aventureuse, c'est une nomade qui se sent à l'aise partout tant qu'elle dispose d'un toit au dessus de la tête, étant constamment en mouvement la féline n'apprécie pas en contrepartie l'inactivité et de rester enfermer trop longtemps.
Elle passe le plus souvent pour une shaamah sympathique aux yeux de tous, ses dons pour subtiliser les objets avec discrétion font qu’elle se fait généralement insulter après avoir disparu, plutôt qu’au moment où elle commet ses crimes.
De manière générale, elle pourra être parfois désagréable, comme l’est sa cleptomanie latente, mais sa loyauté est sans faille si vous parvenez à vous faire apprécier d'elle.
Jill sait se faire ronronnante ou griffante, tout dépend de ce qu’elle estime être le plus efficace pour obtenir ce qu’elle désire. Manipulatrice et adoratrice de tout ce qui est d’or, il n’est pas rare de la voir se faire ami avec ses pires ennemis pour l’obtenir. Néanmoins elle peut aussi avoir des relations d’amitié / vacheries, comme avec Gabrielle, ou chercher à les protéger à tout prix comme avec Lucinda. Si vous parvenez à suffisamment la faire vous apprécier, elle sera plus sincère, si un jour elle vous considère comme un ami, elle pourrait même mourir pour vous.
Le tout est de savoir si elle vous considère comme un ami… ou comme une source de revenus.
Histoire :
Issue de la première génération des Shaamah libres, suite au drame ayant entraîné la fuite de nombre d'esclaves des cités de la jungle, elle connaît de l'esclavagisme que les histoires qui lui ont été contées. Sa mère, encore enceinte d'elle, a fui l'île dès que l'occasion s'est présentée, elle est alors allée se réfugier dans un des campements Vulreks, échangeant la protection de la caravane contre son aisance avec les plantes.
La Caravane (1222 – 1233)
Celle qui se nommait alors, Ismérie a donc grandi au milieu des renards, des plantes et des voyages, s'imprégnant tant de leur culture que des paysages et de la liberté. Une valeur qui deviendra omniprésente en elle, n'acceptant aucune demi-mesure.
La Shaamah n'a eu aucun mal à s'intégrer dans la caravane qui l'a vue naître, traînant avec une trois Vulreks, ils formaient un quator qui, au-delà de faire frémir leurs parents, était unis dans les bêtises et dans les réussites.
Aux côtés de Kahel, Keran et Shaïna, Ismérie se sentait invincibles, mêmes lorsqu'ils finissaient en geôles après s'être fait prendre, ils parlaient la nuitée durant, et si un des miliciens frappait l'un des quatre, il se retrouvait à leur sortie dépouillé de ses effets personnels et de sa dignité.
Ils voguaient sur le monde, comme Poliomée avait navigué sur les flots, fendant les villes comme autant de vagues qui n'avaient rien pu faire.
Chaque membre des quatre avait sa force, Keran et sa stature en faisait quelqu'un d'intimidant, Kahel lui avait les dons d'un véritable roublard pour apprivoiser son entourage, Shaïna quant à elle était le cerveau de la fratrie, et enfin Ismérie avait son instinct, d'entrée de jeu elle pouvait dire si ça vaudrait le coup ou non de se lancer dans cette entreprise. Bien sûr, il lui arrivait de se tromper, mais avec le temps et son instinct s'aiguisant elle avait fini par être la référence du groupe.
La vie était néanmoins compliquée pour la caravane, victime des amalgames avec leurs cousins lupins, la mère d'Ismérie pris la décision de s'en éloigner et ce fut la fin des aventures entre le quatuor.
De Sgurzs et de vols. (1233 – 1237)
Durant de très longs mois, la féline lui en a tenu rigueur, détestant chaque élément d'Abheleim par principe. Jusqu'à ce que cette adolescente de l'orphelinat tente de lui dérober un de ses bracelets. Une course poursuite s'ensuivit, les menant jusque dans d'étranges caves que la Shaamah ne connaissait pas, l'œil vif de la voleuse se posa sur elle avant de lui recommander de ne pas s'approcher d'elle.
Mais, s'il y avait une chose à savoir sur Ismérie à cette époque, c'était bien que la Shaamah ne reculait devant rien et ne comptait certainement pas se laisser marcher sur les pattes. Alors qu'elle s'avançait pour récupérer le bracelet, elle croisa le regard de la jeune humaine face à elle, et d'un regard une relation mêlant une amitié et une haine à tout épreuve posa ses premières fondations.
Peu à peu, elle se rapprocha par le biais de son amie des Sgurzs, apprenant à la fois à voler des choses plus importantes, à combattre, et découvrant cette colère qui sommeillait en elle depuis si longtemps.
Elle devint officiellement une des leurs, auprès de son amie Daredjan, apportant les finances et la protection à sa mère qui était une herboriste. Souvent, l'orpheline venait chez elles et restait des heures à écouter sa mère Gaby.
Ismérie ne connut plus les geôles, protégée par les Sgurzs comme l'une des leurs, et par sa mère qui, herboriste de son état, qui pansait ses plaies.
Mais si les Sgurzs avaient accepté la Shaamah dans leurs rangs, la ville n'en fit pas de même, il était inscrit étrangère sur son front et rien ne changerait le pelage qui recouvrait son museau et les crocs qui complétaient sa dentition. Entourée des Vulreks et de leur caravane, elle avait été protégée du racisme envers sa race, ce qui changea du tout au tout dans la ville indépendantiste. Puis la guerre. Le mur devient le théâtre d'affrontements sanglants et mère et fille durent à nouveau prendre la fuite. Cette fois, néanmoins, Ismérie convainquit sa mère d'emmener Daredjan, sa comparse, et son amie malade, craignant que la guerre ne les atteigne.
La Fuite et les Penseurs (1237 – 1239)
Suivie des trois adolescentes, la mère d'Ismérie fit en sorte de leur apporter tout ce dont elles pouvaient avoir besoin, mais face au mal de la plus faible des trois, aucune herbe ne semblait correspondre. Elle redouta de devoir annoncer qu'elle était incapable de guérir ce mal, mais aucune des trois ne la crut et se mirent en tête de soigner l'affliction de leur amie.
Pour cela, Gaby leur décrit les symptômes : la malade semblait avoir, au cours de ses nuits, de longues afflictions semblaient la toucher.
Ismérie eut l'idée de lui offrir du lait de pavot, ou un dérivé, afin que son sommeil soit de plomb, Juliette quant à elle dit qu'il fallait d'abord vérifier si cela arrivait à des heures précises...
Finalement, elles parvinrent ensemble à pallier les effets de la maladie qui touchait leur amie, le voyage en forêt semblait également l'aider. Les quatre femmes finirent par s'installer à Sonak, au cours du voyage les capacités martiales de Gaby et l'intuition d'Ismérie furent très utiles, elles parvenaient ainsi à choisir le chemin qui leur feraient avoir le moins d'affrontements possibles, et lorsqu'une d'entre elles étaient blessée, Gaby pansait ses plaies. Les plantes n'avaient jamais vraiment intéressé Ismérie, enfin sauf celles qui pouvaient se consommer, ce n'était pas le cas de Daredjan qui continuait d'apprendre auprès de Gaby tout ce qu'il y avait à savoir.
Le voyage, à cause des multiples détours, pris plusieurs mois.
En arrivant à Sonak, Ismérie venait de fêter ses 16 ans, son passif avec les Sgurzs et la Caravane, lui firent voir la ville des penseurs comme d'un ennui à se damner. Elles ne restaient que pour leur amie malade, le Temple de Dranig recherchant les causes de son affliction.
Un soir, alors qu'Ismérie veillait sur Lucinda et lui racontait ses péripéties, elle frôla son front de sa main. Il lui était déjà arrivé de lui toucher les mains, les bras, les épaules et parfois le dos, mais jamais elle n'avait touché son visage. Ismérie vit alors ce qui composait les convulsions de la jeune fille, ce qu'elle avait nommé "mes délires", son passé défila devant leurs yeux à toutes les deux, et l'avenir. "Les Sorcières périront, dans les flammes éternelles."
A cet instant, Lucinda l'observa et lui dit "Tu es presque comme moi."
Elles restèrent un an à Sonak, afin de comprendre comment empêcher que chaque contact n'inflige moults douleurs à Lucinda, puis les trois amies reprirent la route, laissant Gaby à Sonak puisqu'elle s'y plaisait et avait trouvé un bien élégant prêtre, au pelage brun, qui avait gagné ses faveurs.
Nomades couvertes d’or (1239 – 1244)
Toutes trois s'en furent et partirent à la découverte du monde, pour le plus grand bonheur d'Ismérie.
Durant les quatre années qui suivirent, Ismérie et Lucinda se rapprochèrent afin d'appréhender les dons qu'elles avaient découvert, afin de ne pas être découvertes par les Sgurzs elles changèrent de nom, Ismérie devint Jill et Daredjan devient Gabrielle en hommage à Gaby qui lui avait tout appris des mystères des plantes.
Elles arpentaient les routes, dérobant à leur tour les brigands qui essayaient de les voler, ou les honnêtes marchands qui semblaient trop fortunés.
Peu à peu, Jill développa son don pour la divination, ses intuitions étaient finalement le fait d'une magie, elle l'affûta et l'affina afin de pouvoir prévoir ce qui viendrait, en parallèle elle l'utilisait pour mener ses arnaques et gagner de l'or.
Gabrielle quant à elle, s'entraîna aux maniements des armes, comme des plantes.
Lucinda, enfin, apprit à se forger une carapace autour de son don tout en apprenant à le contrôler et appuyait ses amies malgré sa constitution faiblarde.
Le trio était incapable de rester en place, dans la même ville, plus d'une année, c'est sans doute grâce à cela qu'elles finirent par faire la rencontre de Tedeus, il apporta à Lucinda de longs gants abjurés, lui permettant d'éprouver un contact sans avoir de longues visions, il apporta à Jill des ouvrages pour affûter sa préscience. Et à Gabrielle, il ne lui apporta rien, celle-ci ayant tenté de l'éborgner.
Des dissensions éclatèrent au sein du petit groupe, Tedeus au centre de celles-ci, il se rapprochait inlassablement de Lucinda, parlant de son potentiel et d'un groupe qui pourrait les aider. A force de temps et de patience, parlant de la guerre qui se profilait au loin, ses mots firent écho à ce qu'elles avaient entendu.
Lucinda accepta en premier de rejoindre sa fraternité, puis vint Jill. Gabrielle, quant à elle, ne maîtrisait que l'alchimie et se refusait à faire partie d'une quelconque fraternité avec cet énergumène comme père.
De poils et de sang (1244 – 1247)
Elles finirent par reprendre la route avant d'arriver dans la capitale. Jill voulait encore se déplacer, mais installées à Proncilia, Gabrielle et Lucinda avaient envie de rester. Elle resta avec elles, un an passa et elle n'y tint plus. Toute sa vie, elle avait été une nomade, toute son existence avait été de voyager de villes en villes, de découvrir d'autres personnes, et ses arnaques ne fonctionnaient pas vingt fois sur les mêmes personnes, le conflit qui éclata au nord de la capitale suffit à lui faire prendre la route, avec une idée en tête : retrouver la caravane de son enfance pour les prévenir.
Ce pèlerinage qu'elle menait seule fut difficile, toujours entourée, elle n'avait jamais pris conscience de la réalité d'une vie de solitaire. Chaque ville où elle s'arrêtait était une oasis de gens, de foule, elle installait son tapis de velours au sol, et, observant les passants, proposaient de lire leur avenir.
Parfois elle avait de véritables visions, mais le plus souvent, elle avait de véritables pièces pour aucun effort.
Elle en profitait pour questionner les gens sur de potentiels Vulreks qu’ils auraient croisés, régulièrement elle envoyait des missives à ses amies en demandant à des scribes car la Shaamah ne savait pas bien écrire, bien qu’elle sache lire. Elle en profita pour apprendre durant cette période. Elle continua de détrousser, arnaquer et voler tout ce qui pouvait lui faire de l’œil, jusqu’à ce mois d’Amoria 1247, dans les ruines de ce qu’avait été Rostheim, elle découvrit le campement abandonné, elle reconnut les bracelets dans la terre comme étant ceux de Nirayah l’une des anciennes de la Caravane.
Le constat amer fut sans appel : ils avaient été vaincus et détruits.
Alors qu’elle se trouvait là, ses dons se manifestèrent, et elle sut que quelque chose se tramait au Nord. Mais, victimes d’émotions et de sentiments contradictoires, la Shaamah ne prévint personne de ce qui allait se passer.
Regrets. (1248 – 1251)
Elle surveilla néanmoins ce qui s’y déroula, mue par la curiosité maladive qui la caractérisait si bien. Elle, qui avait voulu venger la caravane en laissant le Royaume essuyer une déroute, se retrouva à se sentir responsable de ce massacre dont elle porte, encore aujourd’hui, le deuil. Les mages noirs, associés au reste, dont certains qu’elle reconnut être de sa Fraternité commirent des crimes atroces qui hantent encore aujourd’hui ses cauchemars.
Suite à cela, elle reprit sa route, mais se chargea de convaincre Lucinda qui était devenue l’une des chefs des Thaumaturges de pousser Tedeus à les enfermer et à les faire partir. Si elle n’avait rien fait contre le drame, elle devait aujourd’hui empêcher d’autres drames d’arriver, son don était issu de la magie profane, elle n’était en rien oracle, mais elle ne pouvait plus rester stoïque face aux drames de ce monde.
Cette période fut particulièrement sombre pour elle, ce qui la poussa à être de plus en plus fermée à ce que quelqu’un entre dans son cercle privé et soit valable de loyauté, car des traîtres pouvaient se trouver n’importe où, même auprès des siens.
Les Poissons et les Mages (1251 – 1252)
Plus jeune, une vision qu’elle avait eu avec Lucinda avait été oubliée, au profit des aventures qu’elles traversaient. Elle revint au début de l’année 1251, plus puissante, avec des loups accompagnés de plantes carnivores qui dévoraient des mages. Leurs missives furent envoyées le même jour et reçues le même jour également, dans un chassé-croisé de pigeons voyageurs. Toutes deux l’avaient senti. Il y avait quelque chose qui allait se tramer. Lucinda noua l’entente avec l’Assemblée des Mages en Persu 1252 après que Tedeus eut fini de bannir la quasi-totalité des mages noirs connus du groupuscule. Lorsqu’elles sentirent le pouvoir qui avait fait battre le cœur des Thaumaturges, toutes deux, à pourtant des lieues l’une de l’autre, prirent la route vers la cité portuaire avec la ferme intention de ne pas laisser ce conflit détruire leur ordre.
En définitive Jill se montrera plutôt discrète suite aux évènements aidant les mages de tout son possible, elle vivra durant cette période le chagrin de la perte de Lynnae et aidera Brunehilde Richetour dans la destruction des Ancres Thaumaturges dans le but d'affaiblir Rehnya et Tedeus.
Relations :
Famille
Mère : Gaby, 45 ans.
Père : inconnu
Beau père : Roha
Amis Gabrielle et Lucinda sont ses amies les plus proches.
Quelques Thaumaturges, elle appréciait Tedeus avant ses agissements du Conseil des Mages, elle appréciait Lynnae avant sa mort.
Ses amis d'enfance sont morts ou elle les a perdu de vu.
Âge : 33 ans
Date de naissance : 12 Kitisbé 1222
Race : Homme-Félin
Taille : 175 cm
Métier : Diseuse de bonnes aventures
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