Lucinda

L'Empathe

Lucinda est la Maîtresse des Arts des Thaumaturges, aux côtés d'Eddard et Sullivan. Elle tente d'apporter son aide à qui en fait la demande et de rétablir sa Fraternité.

Factions

Lignées

Caractéristiques physiques :

Lucinda est une femme à l'aspect ethéré, maigre et grande, elle se déplace le plus souvent comme une ombre. Ne quittant jamais sa grande cape bleue et ses longs gants qui remontent jusqu'à ses coudes, elle a néanmoins un air constamment doux au visage.

Ses longs cheveux blonds cascadent en des boucles lâches autour de son visage, ses pommettes hautes quoique marquées par sa faible constitution, son visage est ce qui vous marquera le plus.

Une certaine mélancolie transparaît de ses yeux qui oscillent entre le gris et le bleu, mais des concours de tartes aux pommes et des discussions jusqu'à pas d'heures sur des divans les remplacent par une certaine joie.

Depuis la Mora, elle porte constamment un collier à son cou, un présent que lui a fait Jill et qu'elle serre entre ses doigts dès que ses amies viennent à lui manquer.

Caractéristiques mentales :

Depuis sa rencontre avec la Mora, Lucinda apprend progressivement à laisser de côté ses précédents travers pour se concentrer sur son bien-être autant que celui d'autrui. Auparavant altruiste à l'extrême, préférant oublier ses propres pensées et fuyant ses traumatismes, l'empathe se reposait entièrement sur Gabrielle qui l'avait sauvée à maintes reprises.

Son échec à lutter contre la corruption qui s'était emparée des Thaumaturges est une culpabilité qui l'accable et trouble ses nuits. En l'acceptant, Lucinda a décidé de faire des Thaumaturges le véritable rêve que Tedeus lui avait fait miroiter.

Sa confiance en l'ancien Maître des Arts a été brisée et elle prend particulièrement garde à, désormais, ne plus se laisser aveugler par les belles paroles, bien qu'elle y demeure encore sensible.

Durant des années, Lucinda s'est reprochée sa magie, sa sensibilité et sa faiblesse, mais depuis un an, elle tente d'en déceler la force et d'aider son prochain. Elle sait que ce sera un long chemin, mais les alliés qu'elle s'est fait en chemin et amis qu'elle tient en haute estime lui donnent le courage de continuer à avancer et la confiance qui lui manquait.

Le souhait d'être un jour mère ne la quitte jamais, aussi se rend-elle souvent à l'orphelinat d'Abheleim où elle raconte les histoires romancées de ses deux amies de toujours, les gardant au plus proche de son coeur. Sans jamais vraiment se l'avouer, Lucinda apprend beaucoup auprès de ces enfants qui lui rappellent l'individualité de chaque individu.

Son plus grand désir, à ce jour, est de faire des Thaumaturges une véritable Fraternité, où chacun pourra avoir confiance les uns en les autres et un lieu où ils pourront exprimer leur véritable individualité sans jugement et sans manipulation.

Les souvenirs qui la hantent s'entremêlent désormais à ceux d'Irina et si parfois elle faiblit, toujours se relève, pour ceux qui comptent mais aussi pour elle-même.

Histoire :

Incompréhensions et Richesse

(1220 – 1226)

Celle que nous appelons aujourd’hui Lucinda est née sous le nom de Juliette Hygna, dans le petit village de Lumetyrion. Reconnu pour son calme et pour sa prospérité, ses parents étaient deux personnes du commun. Sa mère, Guenièvre Hygna travaillait dans l’auberge en tant que serveuse, son père, Apollin Hygna était un chasseur qui passait ses heures perdues à sculpter le bois. Très jeune, la jeune fille s’avéra douée dans l’apprentissage, apprenant à parler avant la plupart des enfants de son âge, cela compensait une santé défaillante qui la faisait toujours tomber malade, au grand dam de ses parents. Ceux-ci y voyaient là de nombreux problèmes et le seul traitement qui semblait apaiser son mal laissait l’enfant apathique. Ils l’emmenèrent voir un spécialiste, qui estima que c’était dû à un mauvais sang. Elle y vécu sa première transfusion et manqua de mourir dans la manœuvre. Déjà affaiblie, les matériaux de piètre qualité et, en accord avec l’époque, pas désinfectés, elle manqua de rendre son dernier souffle mais survécu in extremis. Ses parents recommencèrent à la sédater à base de pavot en grande quantités. Lors de ses rares phases d’éveil, elle se rendait compte des regards qui lui laissaient et l’inquiétude qu’ils vivaient s’empara d’elle.

Sa grande force était sa compréhension des gens, dans des rares moments de lucidité, elle parvenait instantanément à comprendre leur ressenti, parfois en touchant certains objets la jeune fille se mettait à pleurer, ou à rire aux éclats. On racontait, dans le village, qu’elle était folle.

A ses six ans, la jeune fille avait déjà passé le plus clair de sa vie dans un autre monde, à base de délires et de fièvres dues aux substances qu’on la faisait ingérer, personne ne parvenait à comprendre son mal.

Malédiction et Déshonneur

(1226 – 1228)

Ils finirent par demander l’aide de la voyante locale, bien que d’une réputation douteuse, lorsque les membres de Lumetyrion ne savaient plus à quel dieu se vouer, c’était elle qu’ils allaient voir. Elle entama de tirer les cartes, puis vint lire les lignes de la main de l’enfant. Lorsqu’elle toucha sa peau nue, Juliette eut une nouvelle vision, incapable de le réprimer, elle sentit le trouble qui habitait la voyante.

- Vous n’avez aucun pouvoir !

La jeune fille avait sifflé cela, en se réfugiant dans les jambes de ses parents, la voyante s’insurgea.

- Votre enfant a été maudite par Démonio lui-même !

Ils quittèrent ensuite la demeure de la vieille femme. Mais quelque chose changea, Juliette ressenti le doute qui les habitait. Les mois s’écoulèrent et l’ambiance chez elle devenant de plus en plus difficile cela aggrava ses crises. Ils tentèrent de cesser de la placer sous pavot, provoquant un amaigrissement en se disant qu’il était temps que la jeune fille se ressaisisse. Le village avait entendu les rumeurs de la voyante, ce qui entama leur descente aux enfers. Sa mère perdit son métier, parce qu’elle faisait fuir la clientèle et son père ne parvenait plus à vendre ses proies. Depuis toujours ils avaient vécu à Lumetyrion, mais la voyante influençait la populace en plus des crises à répétition de leur fille.

Le 29 Grimstel 1228, ils furent approchés par un habitant d’Abheleim qui prétendait pouvoir les aider avec leurs problèmes, il emporta leur fille et avec cela leurs soucis s’en allèrent également, une maigre somme d’argent pour compensation. Juliette comprit bien trop tôt, à la culpabilité qui les assaillait que jamais elle ne les verrait à nouveau. Son désespoir ne changea rien, l’enfant comprenait bien des choses, mais du haut de ses huit ans, face à des problèmes d’argent et au risque de finir à la rue, et la malédiction qui la touchait, ses parents avaient pris la décision qui s’imposait.

Sgurz et Contrôle

(1228 – 1233)

L’homme qui était venu la chercher n’était autre que l’un des Sgurzs qui avaient entendu parler de sa malédiction, elle fut tout d’abord choyée par les criminels, mais il était difficile de duper la jeune fille. Elle apprit à se taire quant à ce qu’elle ressentait à leur contact, l’intention d’utiliser ce qu’elle vivait. Tout d’abord, ils découvrirent qu’elle était capable de ressentir ce que d’autres ressentaient.

Isolée la majeure partie du temps, ils entreprirent les mêmes techniques que ses parents pour apaiser son mal. Lorsqu’elle eut dix ans, ils firent un premier essai, la jeune fille avait pour mission de retranscrire si une personne mentait ou non, s’il s’avérait qu’elle échouait, ils la plaçaient juste à côté, les yeux bandés, des tortures qu’ils commettaient comme punition. Elle apprit bien vite à retranscrire les émotions et à déceler le mensonge qui était proféré.

Ils découvrirent ensuite son don pour les objets, lorsqu’elle les touchait elle pouvait avoir de brèves visions du passé de celui-ci. Exploitant son don constamment, ne la sédatant plus, les trois années qui suivirent furent un tel cauchemar qu’aujourd’hui ses souvenirs sont devenus troubles, ne sachant plus ce qui était réel ou une vision.

La Voleuse au Grand Cœur

(1233 – 1237)

Elle fut la porte d’entrée pour une certaine Daredjan parmi les cercles privés des Sgurzs, celle-ci leur avait dérobé un objet de grande valeur quelques années auparavant et travaillait pour eux en leur apportant une part de ses larcins. Avant de l’intégrer, comme ils le faisaient toujours à chaque fois, ils l’interrogèrent en présence de Juliette qui avait les yeux bandés afin de connaître la véritable mesure de sa fidélité aux Sgurzs.

Juliette était devenue une membre pratiquement à part entière de leur communauté, convaincue qu’elle ne pouvait plus vivre sans eux, notamment à cause des sévices qui l’avaient affaiblie, elle se lia d’amitié avec la voleuse. Celle-ci prenait soin de l’empathe, l’aidant et lui permettant de s’ancrer dans la réalité, reconnaissante de lui avoir permis d’entrer parmi les cercles privés des Sgurzs ce qui lui offrait une meilleure vie, elle tentait d’en faire bénéficier Lucinda. Parfois, elle lui apportait du pavot afin de lui permettre de pouvoir trouver le repos, Daredjan l’épaulait et l’aidait grâce aux plantes et aux remèdes qu’elle concoctait. Plus que cela, elle lui apporta un soutien émotionnel qui avait tant fait défaut à l’empathe, ne nourrissant aucun double jeu à son encontre, elle fut sa première véritable amie.

La guerre fut déclarée de l’autre côté du mur du bout du monde et Daredjan lui intima de s’échapper car elle allait en faire de même. L’espoir que nourrissait la voleuse convainquit Juliette et elles déguerpirent avec une amie qu’elle avait rencontré et sa mère : Ismérie et Gaby, deux Shaamah.

La Fuite et les Penseurs

(1237 – 1239)

Suivie des trois adolescentes, Gaby la mère d'Ismérie fit en sorte de leur apporter tout ce dont elles pouvaient avoir besoin, mais les visions que subissait Juliette semblaient s’aggraver de jour en jour. Malgré les talents de guérisseuse de Gaby, aucune herbe n’apaisait le tumulte qui habitait Juliette, et l’inconscience ne pouvait pas leur permettre de voyager. Elle leur dit de la laisser et de l’abandonner, que cela ne mènerait plus à rien. Ni Ismérie, ni Daredjan, ni Gaby n’acceptèrent cet état de fait. Elles se mirent ainsi en tête de trouver de quoi soigner son affliction.

Gaby décrivit alors les symptômes précis avec ses déductions, Daredjan précisant certains points.

Ismérie eut l'idée de lui offrir du lait de pavot, ou un dérivé, afin que son sommeil soit de plomb, Daredjan quant à elle dit qu'il fallait d'abord vérifier si cela arrivait à des heures précises.

Finalement, elles parvinrent ensemble à pallier les effets de la maladie qui touchait leur amie, le voyage en forêt semblait également l'aider. Les quatre femmes finirent par s'installer à Sonak, au cours du voyage les capacités martiales de Daredjan et l'intuition d'Ismérie furent très utiles, elles parvenaient ainsi à choisir le chemin qui leur feraient avoir le moins d'affrontements possibles, et lorsqu'une d'entre elles étaient blessée, Gaby pansait ses plaies. Quant à Juliette, elle survivait et dans ses rares moments de lucidité elle pouvait leur indiquer les intentions que nourrissaient les personnes qu’elles croisaient sur le chemin. Les plantes n'avaient jamais vraiment intéressé Ismérie ou Juliette, enfin sauf celles qui pouvaient se consommer, ce n'était pas le cas de Daredjan qui continuait d'apprendre auprès de Gaby tout ce qu'il y avait à savoir.

Le voyage, à cause des multiples détours, pris plusieurs mois.

En arrivant à Sonak, Juliette venait de fêter ses 18 ans, son passif avec les Sgurzs et ses parents, lui firent voir la ville des penseurs comme une oasis, les esprits des habitants seulement animés par la curiosité et la volonté de la découverte. Le Temple de Dranig recherchait les causes de son affliction, Roha l’un d’entre eux était très proche d’elle. Elle y découvrit sa véritable nature, ce n’était pas une malédiction, selon lui, mais un don qu’elle pouvait apprendre à maîtriser. Mais Juliette savait que ses amies s’ennuyaient et qu’elles ne restaient que pour elle.

Un soir, alors qu'Ismérie veillait sur Juliette et lui racontait ses péripéties, elle frôla son front de sa main. Il lui était déjà arrivé de lui toucher les mains, les bras, les épaules et parfois le dos, mais jamais elle n'avait touché son visage. Ismérie vit alors ce qui composait les convulsions de la jeune fille, ce qu'elle avait nommé "mes délires", Juliette était habituée à voir des bribes du passé de la Shaamah mais pour la première fois, Ismérie en était consciente. Elle ne s’attendait pas à avoir une bribe de l’avenir : "Les Sorcières périront, dans les flammes éternelles."

A cet instant, Juliette l'observa et lui dit "Tu es presque comme moi."

Elles restèrent un an à Sonak, afin de comprendre comment empêcher que chaque contact n'inflige moults douleurs à Lucinda, puis les trois amies reprirent la route, laissant Gaby à Sonak puisqu'elle s'y plaisait et avait trouvé un bien élégant prêtre, au pelage brun, qui avait gagné ses faveurs.

Nomades couvertes d’or

(1239 – 1244)

Toutes trois s'en furent et partirent à la découverte du monde, pour le plus grand bonheur d'Ismérie.

Durant les quatre années qui suivirent, Ismérie et Juliette se rapprochèrent afin d'appréhender les dons qu'elles avaient découvert, afin de ne pas être découvertes par les Sgurzs elles changèrent de nom, Ismérie devint Jill et Daredjan devient Gabrielle en hommage à Gaby qui lui avait tout appris des mystères des plantes, Juliette décida de se nommer désormais Lucinda, appréciant l’ironie derrière la similarité entre le terme de lucidité et de son nouveau nom.

Elles arpentaient les routes, dérobant à leur tour les brigands qui essayaient de les voler, ou les honnêtes marchands qui semblaient trop fortunés.

Peu à peu, Jill développa son don pour la divination, ses intuitions étaient finalement le fait d'une magie, elle l'affûta et l'affina afin de pouvoir prévoir ce qui viendrait, en parallèle elle l'utilisait pour mener ses arnaques et gagner de l'or.

Gabrielle quant à elle, s'entraîna aux maniements des armes, comme des plantes.

Lucinda, enfin, apprit à se forger une carapace autour de son don tout en apprenant à le contrôler et appuyait ses amies malgré sa constitution faiblarde.

Le trio était incapable de rester en place, dans la même ville, plus d'une année, c'est sans doute grâce à cela qu'elles finirent par faire la rencontre de Tedeus, il apporta à Lucinda de longs gants abjurés, lui permettant d'éprouver un contact sans avoir de longues visions, il apporta à Jill des ouvrages pour affûter sa préscience. Et à Gabrielle, il ne lui apporta rien, celle-ci ayant tenté de l'éborgner.

Des dissensions éclatèrent au sein du petit groupe, Tedeus au centre de celles-ci, il se rapprochait inlassablement de Lucinda, parlant de son potentiel et d'un groupe qui pourrait les aider. A force de temps et de patience, parlant de la guerre qui se profilait au loin, ses mots firent écho à ce qu'elles avaient entendu.

Lucinda accepta en premier de rejoindre sa fraternité, puis vint Jill. Gabrielle, quant à elle, ne maîtrisait que l'alchimie et se refusait à faire partie d'une quelconque fraternité avec cet énergumène comme père.

Sédentaire, Capitale et Thaumaturge

(1244 – 1248)

Elles finirent par reprendre la route avant d'arriver dans la capitale. Jill voulait encore se déplacer, mais installées à Proncilia, Gabrielle et Lucinda avaient envie de rester. Elle resta avec elles, un an passa et elle n'y tint plus et reprit la route des grands chemins. Les deux femmes restées sur place apprécièrent néanmoins de ne plus être sur les routes, elles durent faire en sorte de pouvoir se débrouiller. Auprès de nombreux maître d’armes, Gabrielle développa ses capacités martiales, Lucinda quant à elle continua de rencontrer régulièrement Tedeus afin qu’il lui apprenne ce qu’il savait de la magie. Elle apprit à contrôler une part de son don, ou tout du moins à en limiter les conséquences sur sa propre psyché, elle devint alors une thaumaturge accomplie et vendait ses visions sous les bons conseils de Gabrielle qui ne ratait jamais une bonne affaire.

Il insistait régulièrement pour la faire rencontrer d’autres thaumaturges, puis, enfin, Althée. A cette époque, Lucinda ne savait pas vraiment dans quoi elle mettait les pieds et se laissa manipuler par l’excentrique Thaumaturge. Il l’invitait lors de soirées épuisantes pour la femme qui se forçait à y aller pour ne pas décevoir ce qu’elle espérait devenir sa nouvelle famille. Elle y rencontra alors Lynnae qui deviendra une de ses amies proches.

En 1248, Lucinda accepta de rencontrer la créatrice du Cœur des Thaumaturges et devint à la suite de cela l’une des trois Maîtres des Arts, se rapprochant un peu plus de ce qui faisait le pouvoir de sa nouvelle fraternité.

Crimes et Châtiments

(1248 – 1252)

Ce n’était pourtant pas sans conséquence et les secrets qu’elle se retrouvait forcée de dissimuler lui pesaient sur la conscience, c’est ainsi qu’elle dévoila ses dons au Temple de Donblas, lui-même en informa la milice. Ses visions étaient ainsi pour moitié composées d’horreurs en tout genre afin d’aider à discerner les responsables de nombreux crimes.

Elle rencontra également Livia, qu’elle connaissait déjà de nom, les deux femmes échangèrent et se lièrent d’amitié, elle qui était une future Thaumaturge avec la Maîtresse des Arts. Son pouvoir alimentait à la fois les discussions tout comme leur passion commune pour les aventures et les contes. Parfois, elles se retrouvaient à faire ce que Gabrielle déclarait comme barbant et ennuyeux : se lire des histoires, mais la guerrière parfois se surprenait à se laisser bercer par leurs voix.

Ainsi, la vie de Lucinda se déroula sans heurts, déversant sa culpabilité dans des actions immodérées pour aider les représentants de la Justice à arrêter les dangereux criminels.

Thaumaturges et Mages en péril

(1252 - 1253)

La situation devenait de plus en plus explosive à Trigorn, Lucinda se souvenait toujours de sa vision qu’elle avait eu avec Jill. Celle-ci d’ailleurs, leur envoyait toujours des missives et leur racontait ses anecdotes formidables afin de ne pas perdre le contact, et leur évoqua son désir de se rendre à Trigorn. Ni une, ni deux, Lucinda força Gabrielle à l’emmener à Trigorn, accompagné de ses grognements elles prirent le chariot du Nabot afin de se rendre dans la cité portuaire.

Lucinda y découvrit une situation particulièrement tendue entre les mages et les autorités, scellée au secret par l'un des pactes de Rehnya, elle tenta d'apporter son aide à qui en fit la demande aux côtés de Gabrielle, en charge de sa protection.

Si elle était incapable d'expliquer ce qu'il y avait à savoir, à sa manière détournée, Lucinda essaya d'aider les protagonistes venus la rencontrer en les poussant sur la piste de Rehnya, malgré ses craintes d'être découverte et punie pour ce pacte, elle combattit ses propres démons en même temps que de constater la décrépitude de Tedeus, alors une figure de confiance malgré sa précédente trahison.

Lors de la fracture des deux frères du clan de Faern'aral, Lucinda grâce à l'une de ses visions, put faire part à Jozan Ghaerys de la supercherie de Zalfiel permettant ainsi au Clan de pouvoir révéler sa trahison aux yeux de tous.

Le pouvoir des Thaumaturges fonctionnait grâce à ses pouvoirs d'empathe, permettant ainsi à Rehnya et Tedeus de pouvoir puiser dans la magie de tous les frères et soeurs de la fraternité ; afin de brider cette magie lors de l'affrontement final, Lucinda se rendit au sein du Clan de Faern'aral, accompagnée par Gabrielle, Brunehilde Richetour et Jill. La Rose d'Isolation portée par Adélaïde Fossecrelle la soulagea pour la première fois de toute son existence de son pouvoir, l'empêchant de percevoir les émotions d'autrui et permettant aux alliés de combattre Rehnya et Tedeus affaiblis pendant que Jill et Brunehilde Richetour partaient à la recherche des Ancres pour les briser.

Lucinda avait toujours considéré son pouvoir comme une malédiction, mais, dépossédée de celui-ci, elle découvrit qu'il était intrinsèquement lié à ses propres émotions et fut terrifiée par ce qu'elle deviendrait sans lui.

Les Thaumaturges, libérés de l'influence de Rehnya et Tedeus, durent se reformer à la suite de tout ceci, Eddard et elle refusant de laisser la magie noire l'emporter sur le plan idéologique. Ils entreprirent de choisir un troisième maître des arts et de retrouver le Coeur de leur Fraternité pour lui rendre sa noblesse et sa véritable fonction.

Jusque-là, l'empathe n'était qu'un outils pour les desseins de Rehnya Fossecrelle, entourée par ses frères et soeurs elle entreprit de devenir un véritable guide spirituel de la Fraternité et de montrer à ses Frères et Soeurs qu'ils pouvaient lui accorder sa confiance et qu'elle ne les trahirait plus.

La Mora

(1253 - 1253)

(HRP : C'est en cours, je mets juste des notes en attendant de les rédiger proprement)

Attaque des cauchemars sur Proncilia
Retour à Sonak pour protection
Contact Ovchi au sujet du Baku
Lettre reçue par Anders à Sonak (besoin de son aide contre la Mora)
Fait savoir à Jill qu'elle veut revenir par le biais des Thaumaturges
Discussion avec Jill à Sonak concernant son retour
Retour à Proncilia et préparation du plan contre la Mora
Rencontre avec Zevran au sujet de son passé
Lutte contre la Mora - Assiste aux cauchemars de ses alliés + au passé d'Irina Musique composée
Rencontre avec Juliette et tente de l'aider avec ses pouvoirs